Sud Voyage qui vient de fermer ses portes s’était notamment spécialisée dans la billetterie sèche à destination de l’Afrique (cliquer pour agrandir)
L’agence indépendante Sud Voyage qui vient de fermer ses portes s’était notamment spécialisée dans la billetterie sèche à destination de l’Afrique. Implantée ainsi que ses deux succursales dans trois quartiers populaires de Paris, il semble qu’elle s’était fortement engagée sur des achats de sièges avec des prises de risques excessifs.
Sud Voyage s’adressait à une clientèle ethnique en quête des prix les plus bas. Dirigée par un ancien cadre de la RAM, l’entreprise aurait multiplié les prises de risques. Elle était en sursis depuis plusieurs semaines.
Ses axes majeurs étaient Bamako, Dakar et le Maroc. Quant aux clients, ils étaient pour beaucoup des travailleurs maliens et sénégalais. Air Sénégal, filiale de la Royal Air Maroc, était en bonne place au rang de ses fournisseurs.
Sud Voyages qui avait par ailleurs ouvert un comptoir à Orly pour les ventes de dernière minute et un bureau à Bamako, avait multiplié ses activités et développé une politique d’affrètement et de co-affrètement. L’agence jouissait d’un certain renom sur la place de Paris pour ses tarifs négociés. Certains pure players l’utilisaient même sur des produits spécifiques.
Sud Voyage s’adressait à une clientèle ethnique en quête des prix les plus bas. Dirigée par un ancien cadre de la RAM, l’entreprise aurait multiplié les prises de risques. Elle était en sursis depuis plusieurs semaines.
Ses axes majeurs étaient Bamako, Dakar et le Maroc. Quant aux clients, ils étaient pour beaucoup des travailleurs maliens et sénégalais. Air Sénégal, filiale de la Royal Air Maroc, était en bonne place au rang de ses fournisseurs.
Sud Voyages qui avait par ailleurs ouvert un comptoir à Orly pour les ventes de dernière minute et un bureau à Bamako, avait multiplié ses activités et développé une politique d’affrètement et de co-affrètement. L’agence jouissait d’un certain renom sur la place de Paris pour ses tarifs négociés. Certains pure players l’utilisaient même sur des produits spécifiques.
Exercice illégal de la profession depuis le 14 juin
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Sud Voyage avait été radiée de l’APS le 25 avril dernier. Elle n’adhérait pas au SNAV. La Préfecture avait suspendu sa licence le 2 mai, dans l’attente de l’annonce d’une nouvelle garantie financière.
Faute de garantie annoncée, cette licence fut bel et bien retirée le 14 juin. Depuis un mois cette agence exerçait la profession de façon très intermittente – selon une agence voisine elle était souvent fermée - mais totalement illégale.
A priori l’APS n’est pas interpellée dans cette affaire qui concerne essentiellement une activité de billetterie sèche. L’association ne serait concernée que dans le cadre de ventes de forfaits. Encore faudrait-il que ces forfaits aient été vendus avant la date de publication de la cession de garantie, c’est-à-dire avant les tous premiers jours du mois de mai 2007.
Cette affaire remet à l’ordre du jour la nécessité d’une garantie pour les billets « secs », dont nous rappelions dans nos colonnes en début de semaine l’impérieuse nécessite.
Si la défaillance de Sud Voyage est sans commune mesure avec celles d’Air Madrid ou d’Air Bourbon, pour ses victimes, grugées, le résultat est identique. Elle rappelle par ailleurs les risques auxquels s’expose une agence traditionnelle qui sort inconsidérément de son cœur de métier...
Faute de garantie annoncée, cette licence fut bel et bien retirée le 14 juin. Depuis un mois cette agence exerçait la profession de façon très intermittente – selon une agence voisine elle était souvent fermée - mais totalement illégale.
A priori l’APS n’est pas interpellée dans cette affaire qui concerne essentiellement une activité de billetterie sèche. L’association ne serait concernée que dans le cadre de ventes de forfaits. Encore faudrait-il que ces forfaits aient été vendus avant la date de publication de la cession de garantie, c’est-à-dire avant les tous premiers jours du mois de mai 2007.
Cette affaire remet à l’ordre du jour la nécessité d’une garantie pour les billets « secs », dont nous rappelions dans nos colonnes en début de semaine l’impérieuse nécessite.
Si la défaillance de Sud Voyage est sans commune mesure avec celles d’Air Madrid ou d’Air Bourbon, pour ses victimes, grugées, le résultat est identique. Elle rappelle par ailleurs les risques auxquels s’expose une agence traditionnelle qui sort inconsidérément de son cœur de métier...
Sud Voyages : la Préfecture dit avoir respecté la procédure
La préfecture d'Ile-de-France précise dans un communiqué ce jeudi qu'elle avait "respecté la procédure de retrait de licence et de contrôle" dans l'affaire Sud Voyages. Elle indique que le 7 mai dernier un arrêté de suspension de licence]b "pour défaut de garantie financière" a été dressé à l'encontre de cette société, en liquidation judiciaire depuis le 10 juillet. Convoqué le 7 juin devant une commission de la préfecture, le responsable de l'agence ne s'est pas présenté et aucune nouvelle garantie financière n'a été produite, selon le communiqué. D'où la décision de la préfecture de retirer définitivement le 14 juin la licence d'agent de voyage de Sud Voyages. Le même jour, le préfet de région, Pierre Mutz, a demandé à la préfecture de police de diligenter une enquête pour s'assurer de la fermeture de l'agence. Menée le 3 juillet par le commissariat central du 18e arrondissement de Paris, "cette enquête a montré que l'agence poursuivait son activité", et le préfet de police a transmis son rapport le 9 juillet au procureur de la République