Grands Espaces a rassemblé, mi-avril à Beaune, ses équipes - à la fois les permanents basés au siège et les guides - pour échanger autour de thématiques, mais aussi pour aborder l'avenir de l'entreprise.
Il faut dire que le voyagiste souffle 25 bougies en 2023 et que son fondateur, Christian Kempf, célèbre également 50 ans d'explorations polaires.
Au-delà de ces dates anniversaire, 2023 est aussi une année charnière pour Grands Espaces, qui entrevoit concrètement l'aboutissement de plusieurs projets importants qui seront menés à bien dans les cinq prochaines années. Et ce, avec l'objectif, à horizon 2030, de faire voyager 5 000 passagers par an, tout en restant fidèle à son esprit pionnier.
Cela se traduit notamment par un renouvellement de la flotte. Après l'arrivée de l'Explorer l'an dernier, c'est le Nanook (12 places) qui s'apprête à démarrer ses croisières, notamment le long de la côte ouest du Groenland, pour aller à la rencontre des populations locales et de la nature.
L'Ocean Nova (72 places) sera encore exploité jusqu'en 2024, mais devrait laisser la place dès 2025 à un nouveau bateau qui correspondra plus à la philosophie du Groupe. "Nous souhaitons proposer des bateaux plus petits et plus innovants technologiquement, notamment en matière de propulsion, indique Mathieu Ramus, le directeur marketing et développement de Grands Espaces.
Nous voulons décarboner au maximum nos opérations avec des bateaux à propulsion vélique, ou hybride électrique, en tous cas en trouvant les meilleurs mix énergétiques pour proposer un tourisme doux".
Il faut dire que le voyagiste souffle 25 bougies en 2023 et que son fondateur, Christian Kempf, célèbre également 50 ans d'explorations polaires.
Au-delà de ces dates anniversaire, 2023 est aussi une année charnière pour Grands Espaces, qui entrevoit concrètement l'aboutissement de plusieurs projets importants qui seront menés à bien dans les cinq prochaines années. Et ce, avec l'objectif, à horizon 2030, de faire voyager 5 000 passagers par an, tout en restant fidèle à son esprit pionnier.
Cela se traduit notamment par un renouvellement de la flotte. Après l'arrivée de l'Explorer l'an dernier, c'est le Nanook (12 places) qui s'apprête à démarrer ses croisières, notamment le long de la côte ouest du Groenland, pour aller à la rencontre des populations locales et de la nature.
L'Ocean Nova (72 places) sera encore exploité jusqu'en 2024, mais devrait laisser la place dès 2025 à un nouveau bateau qui correspondra plus à la philosophie du Groupe. "Nous souhaitons proposer des bateaux plus petits et plus innovants technologiquement, notamment en matière de propulsion, indique Mathieu Ramus, le directeur marketing et développement de Grands Espaces.
Nous voulons décarboner au maximum nos opérations avec des bateaux à propulsion vélique, ou hybride électrique, en tous cas en trouvant les meilleurs mix énergétiques pour proposer un tourisme doux".
Deux nouveaux bateaux de moins de 50 places dès 2026
Le Nanook s'apprête à démarrer ses croisières, notamment le long de la côte ouest du Groenland - DR : Grands Espaces
Le virage le plus important interviendra d'ici trois ans, avec le lancement d'une compagnie de gestion maritime et l'arrivée d'un navire en propre prévue en 2026 ou 2027.
"Nous sommes en train de terminer la levée de fonds pour lancer la construction de ce bateau de moins de 50 places, qui sera à 85% décarboné car doté d'un système de propulsion innovante", commente Mathieu Ramus. Il sera le premier bateau de la flotte Grands Espaces. Un second devrait suivre assez rapidement.
Avec cet investissement, Grands Espaces veut pouvoir enfin disposer d'un navire qui corresponde à son esprit de voyage. "Des bateaux de moins de 50 places, il n'en existe pas et nous ne voulons pas de bateaux de plus de 100 places. C'est ce qui nous différencie de nos concurrents", ajoute Mathieu Ramus.
Par ailleurs, le Groupe travaille à un partenariat avec une ingénieur et un chantier dont il est l'un des partenaires privilégiés, sur un projet de bateau de moins de 50 places, que Grands Espaces va gérer pour le marché francophone.
"Ce navire est extrêmement innovant, doté d'une propulsion vélique et photovoltaïque, lui permettant d'avoir une activité jusqu'à 90% décarbonée dans les régions polaires", commente le directeur marketing. Grands Espaces devrait commencer l'exploitation de ce navire en 2025 ou en 2026. "Le bateau n'étant pas sorti, nous ne l'avons pas encore commercialisé", poursuit-il.
LIRE AUSSI : Grands Espaces : "le tourisme pour sensibiliser à la beauté de la nature"
"Nous sommes en train de terminer la levée de fonds pour lancer la construction de ce bateau de moins de 50 places, qui sera à 85% décarboné car doté d'un système de propulsion innovante", commente Mathieu Ramus. Il sera le premier bateau de la flotte Grands Espaces. Un second devrait suivre assez rapidement.
Avec cet investissement, Grands Espaces veut pouvoir enfin disposer d'un navire qui corresponde à son esprit de voyage. "Des bateaux de moins de 50 places, il n'en existe pas et nous ne voulons pas de bateaux de plus de 100 places. C'est ce qui nous différencie de nos concurrents", ajoute Mathieu Ramus.
Par ailleurs, le Groupe travaille à un partenariat avec une ingénieur et un chantier dont il est l'un des partenaires privilégiés, sur un projet de bateau de moins de 50 places, que Grands Espaces va gérer pour le marché francophone.
"Ce navire est extrêmement innovant, doté d'une propulsion vélique et photovoltaïque, lui permettant d'avoir une activité jusqu'à 90% décarbonée dans les régions polaires", commente le directeur marketing. Grands Espaces devrait commencer l'exploitation de ce navire en 2025 ou en 2026. "Le bateau n'étant pas sorti, nous ne l'avons pas encore commercialisé", poursuit-il.
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Des croisières aériennes à bord de dirigeables dès 2027
En 2027, Grands Espaces va lancer des croisières aériennes à bord de dirigeables - DR : Maxime Barthelmé
Quant à 2027, elle signera l'arrivée d'un nouveau pan d'activités pour le Groupe, avec le développement de croisières aériennes à bord de dirigeables !
"Il s'agira de voyages couplés à des mini-croisières. Les passagers pourront passer une nuit à bord du dirigeable, sur des voyages organisés dans les zones polaires, tout en sachant que notre objectif est d'étaler l'activité en Europe, et même ailleurs au Moyen-Orient ou en Afrique", explique Mathieu Ramus.
Une nouvelle structure, liée à Grands Espaces, devrait être montée afin de gérer l'exploitation liée à ces voyages en dirigeables.
En partenariat avec la compagnie britannique qui met à disposition le ballon et l'équipage, Grands Espaces affrétera donc un premier dirigeable à l'année, et se chargera des itinéraires, de la création et de l'accompagnement des voyages.
Un second dirigeable pourrait être commercialisé dans la foulée pour développer cette activité. Avec ce projet ambitieux, Grands Espaces veut proposer "un nouveau style de tourisme, qui n'existe pas aujourd'hui, à la fois lent et de contemplation et des voyages extrêmement exclusifs et uniques en leur genre, complète Mathieu Ramus.
Nous serons, au début, les seuls à les proposer. Nous sommes persuadés que c'est un nouveau style de tourisme qui saura trouver un marché assez fort et qu'il y aura des opportunités qui nous permettront de l'exploiter au maximum".
La communication doit débuter dans les prochains mois, avec un objectif de commercialisation début 2024.
"Il s'agira de voyages couplés à des mini-croisières. Les passagers pourront passer une nuit à bord du dirigeable, sur des voyages organisés dans les zones polaires, tout en sachant que notre objectif est d'étaler l'activité en Europe, et même ailleurs au Moyen-Orient ou en Afrique", explique Mathieu Ramus.
Une nouvelle structure, liée à Grands Espaces, devrait être montée afin de gérer l'exploitation liée à ces voyages en dirigeables.
En partenariat avec la compagnie britannique qui met à disposition le ballon et l'équipage, Grands Espaces affrétera donc un premier dirigeable à l'année, et se chargera des itinéraires, de la création et de l'accompagnement des voyages.
Un second dirigeable pourrait être commercialisé dans la foulée pour développer cette activité. Avec ce projet ambitieux, Grands Espaces veut proposer "un nouveau style de tourisme, qui n'existe pas aujourd'hui, à la fois lent et de contemplation et des voyages extrêmement exclusifs et uniques en leur genre, complète Mathieu Ramus.
Nous serons, au début, les seuls à les proposer. Nous sommes persuadés que c'est un nouveau style de tourisme qui saura trouver un marché assez fort et qu'il y aura des opportunités qui nous permettront de l'exploiter au maximum".
La communication doit débuter dans les prochains mois, avec un objectif de commercialisation début 2024.
Un nouveau style de tourisme lent, de contemplation et exclusif
Tourisme doux, exclusif et innovant : telle est la feuille de route de Grands Espaces d'ici à 2030.
"Grands Espaces a été pionnier dans les voyages polaires francophones dans les années 90. Aujourd'hui, nous voulons redevenir pionniers à la fois sur les bateaux exploités, dans les types de destinations proposées, mais aussi dans la manière dont on va visiter ces destinations", résume Mathieu Ramus.
Pour cela, le voyagiste espère bien que les clients seront au rendez-vous !
Mais pour l'heure, la reprise se fait progressivement et les ventes davantage en dernière minute qu'avant la pandémie. "Nous avons une visibilité un peu plus difficile, avec des ventes 6 à 12 mois avant le départ, alors qu'avant elles étaient plutôt de l'ordre de 12 à 18 mois", constate Mathieu Ramus.
Pour 2024, une première brochure dédiée à la Norvège et à l'Islande est sortie en début d'année, suivie il y a un mois par la brochure Arctique 2024.
Cette semaine, c'est au tour de la brochure "Découvertes" de sortir. Elle correspond aux voyages et aux circuits hors des zones polaires, notamment en Amazonie.
"Avec ces lancements, nous allons voir un peu comment les ventes évoluent, si nous sommes revenus à la normalité ou si cette tendance de ventes en last minute se concrétise", commente le directeur marketing du voyagiste.
"Grands Espaces a été pionnier dans les voyages polaires francophones dans les années 90. Aujourd'hui, nous voulons redevenir pionniers à la fois sur les bateaux exploités, dans les types de destinations proposées, mais aussi dans la manière dont on va visiter ces destinations", résume Mathieu Ramus.
Pour cela, le voyagiste espère bien que les clients seront au rendez-vous !
Mais pour l'heure, la reprise se fait progressivement et les ventes davantage en dernière minute qu'avant la pandémie. "Nous avons une visibilité un peu plus difficile, avec des ventes 6 à 12 mois avant le départ, alors qu'avant elles étaient plutôt de l'ordre de 12 à 18 mois", constate Mathieu Ramus.
Pour 2024, une première brochure dédiée à la Norvège et à l'Islande est sortie en début d'année, suivie il y a un mois par la brochure Arctique 2024.
Cette semaine, c'est au tour de la brochure "Découvertes" de sortir. Elle correspond aux voyages et aux circuits hors des zones polaires, notamment en Amazonie.
"Avec ces lancements, nous allons voir un peu comment les ventes évoluent, si nous sommes revenus à la normalité ou si cette tendance de ventes en last minute se concrétise", commente le directeur marketing du voyagiste.
Grands Espaces s'ouvre à la distribution B2B à l'international
Le séminaire annuel de Grands Espaces a été l'occasion pour les équipes de débattre autour de l'évolution de la clientèle et de ses attentes - DR : Grands Espaces
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Pour booster les ventes, Grands Espaces prévoit de s'ouvrir davantage à la distribution en B2B à l'international, en proposant l'affrétement de ses bateaux. "Nous ne mélangerons pas les langues à bord d'un bateau, mais nous réserverons certaines dates pour les départs anglophones, par exemple", précise Mathieu Ramus.
Aujourd'hui, le B2B représente entre 45 et 50% des ventes de Grands Espaces. "Nous voulons peu à peu augmenter cette part, mais le B2C reste très important, nous entretenons de bonnes relations avec nos voyageurs et nous voulons conserver cette présence".
Le séminaire d'entreprise de Grands Espaces a aussi été l'occasion pour les équipes de débattre autour de l'évolution de la clientèle et de ses attentes. "Nous nous sommes aperçus que pendant très longtemps, nous avons eu des voyageurs passionnés qui rêvaient de découvrir les zones polaires.
Aujourd'hui, étant donné que les destinations polaires sont devenues "plus à la mode", nous avons plus de "grands voyageurs" qui viennent les découvrir parce que c'est "la tendance"", analyse Mathieu Ramus.
Aujourd'hui, le B2B représente entre 45 et 50% des ventes de Grands Espaces. "Nous voulons peu à peu augmenter cette part, mais le B2C reste très important, nous entretenons de bonnes relations avec nos voyageurs et nous voulons conserver cette présence".
Le séminaire d'entreprise de Grands Espaces a aussi été l'occasion pour les équipes de débattre autour de l'évolution de la clientèle et de ses attentes. "Nous nous sommes aperçus que pendant très longtemps, nous avons eu des voyageurs passionnés qui rêvaient de découvrir les zones polaires.
Aujourd'hui, étant donné que les destinations polaires sont devenues "plus à la mode", nous avons plus de "grands voyageurs" qui viennent les découvrir parce que c'est "la tendance"", analyse Mathieu Ramus.