TUI France : "TUI Group mène des négocation dans le cadre d'une joint venture" - Crédit photo : AB
"La situation traîne depuis trop longtemps, les salariés sont inquiets. Nous travaillons dans un climat anxiogène" résume Lazare Razkallah, le secrétaire général du CSE de TUI France.
Placé dans une position d'attente intenable, depuis que l'ombre d'un PSE plane sur l'entreprise depuis maintenant le mois de février, le CSE ordinaire qui s'est tenu ce jeudi 20 juin 2019, ne va pas calmer les esprits.
En effet, aucune annonce concrète n'a été faite par la direction aux syndicats de TUI France.
Si ce n'est que les responsables seraient à la recherche d'un partenaire économique, financier ou commercial. "TUI Group mène des négociations dans le cadre d'une joint-venture, mais aucune information ne nous a été délivrée," souffle le représentant syndical.
Pour les novices, une joint-venture correspond à la création d'une filiale commune entre plusieurs entreprises dans le cadre d'une coopération internationale, selon le dictionnaire Larousse.
Aucun nom n'a été dévoilé, ni ne fuite au sein des rangs du voyagiste allemand.
"Ce partenariat aura un impact sur TUI France et peut-être sur les effectifs, nous ne sommes pas naïfs. La direction nous a donné rendez-vous en septembre."
Placé dans une position d'attente intenable, depuis que l'ombre d'un PSE plane sur l'entreprise depuis maintenant le mois de février, le CSE ordinaire qui s'est tenu ce jeudi 20 juin 2019, ne va pas calmer les esprits.
En effet, aucune annonce concrète n'a été faite par la direction aux syndicats de TUI France.
Si ce n'est que les responsables seraient à la recherche d'un partenaire économique, financier ou commercial. "TUI Group mène des négociations dans le cadre d'une joint-venture, mais aucune information ne nous a été délivrée," souffle le représentant syndical.
Pour les novices, une joint-venture correspond à la création d'une filiale commune entre plusieurs entreprises dans le cadre d'une coopération internationale, selon le dictionnaire Larousse.
Aucun nom n'a été dévoilé, ni ne fuite au sein des rangs du voyagiste allemand.
"Ce partenariat aura un impact sur TUI France et peut-être sur les effectifs, nous ne sommes pas naïfs. La direction nous a donné rendez-vous en septembre."
Des frictions sur les dotations du CSE
En attendant cette date, l'intersyndicale va écrire au ministère de l'Economie pour l'informer de l'absence de réponse de la part de la direction, qui repousse toujours l'échéance.
La personne en charge du dossier TUI France au ministère avait indiqué vouloir convoquer les responsables de TUI Group, si aucune réponse n'était donnée en juin.
"Cette absence de communication sur l'avenir de l'entreprise n'est pas responsable. Ils n'ont pas fait le classique PSE avec une réorganisation sociale, mais il serait sur quelque chose de différent", rapporte Lazare Razkallah, le secrétaire général du CSE de TUI France.
Et cette nouvelle organisation pourrait prendre la forme d'une externalisation de 53 postes au Maroc, le Comité social et économique (CSE) a ouvert une procédure d'information et consultation, son avis sera rendu pour le 28 juin 2019.
Autre point de friction pour les salariés de TUI France : les dotations du CSE qui occasionnent "quelques tensions avec la direction, nous ne sommes pas d'accord sur les montants. C'est un débat chaud."
A l'approche des vacances estivales et à l'heure de partir loin du bureau, les salariés demeurent "i[inquiets.]" D'autant que les marques de TUI France sont enviées par certains concurrents.
"Nous avons Passion des Îles, Marmara, des Lookéa... que de nombreuses entreprises souhaiteraient avoir, il faut les valoriser. Nous demandons à Hans Van de Velde de défendre TUI France" prêche Lazare Razkallah.
La personne en charge du dossier TUI France au ministère avait indiqué vouloir convoquer les responsables de TUI Group, si aucune réponse n'était donnée en juin.
"Cette absence de communication sur l'avenir de l'entreprise n'est pas responsable. Ils n'ont pas fait le classique PSE avec une réorganisation sociale, mais il serait sur quelque chose de différent", rapporte Lazare Razkallah, le secrétaire général du CSE de TUI France.
Et cette nouvelle organisation pourrait prendre la forme d'une externalisation de 53 postes au Maroc, le Comité social et économique (CSE) a ouvert une procédure d'information et consultation, son avis sera rendu pour le 28 juin 2019.
Autre point de friction pour les salariés de TUI France : les dotations du CSE qui occasionnent "quelques tensions avec la direction, nous ne sommes pas d'accord sur les montants. C'est un débat chaud."
A l'approche des vacances estivales et à l'heure de partir loin du bureau, les salariés demeurent "i[inquiets.]" D'autant que les marques de TUI France sont enviées par certains concurrents.
"Nous avons Passion des Îles, Marmara, des Lookéa... que de nombreuses entreprises souhaiteraient avoir, il faut les valoriser. Nous demandons à Hans Van de Velde de défendre TUI France" prêche Lazare Razkallah.
La réponse de la direction de TUI France suite à l'article :
TUI France est à la recherche de partenariats permettant de conforter sa place sur le marché français en tant que numéro 1 du Tour Operating.
TUI France est le seul tour-operateur multispécialiste sur le marché français avec de fortes positions aussi bien dans le secteur des clubs, que celui des séjours et des circuits. TUI France a également des marques à forte notoriété historiques sur le secteur du tourisme. TUI France dispose donc de nombreux atouts à valoriser.
TUI France est ouvert dans sa recherche de partenariat qui pourrait revêtir différentes formes, y compris une joint-venture, sur le marché français ou international.
Cette recherche est complexe et nécessite la mise en oeuvre d’étapes successives qui prennent du temps. Les discussions avec d’éventuels partenaires devraient permettre d’assurer un avenir pérenne à l’entreprise. Dès que possible, les différentes options seront présentées aux Instances représentatives du personnel ainsi qu’à l’ensemble des collaborateurs.
En ce qui concerne le budget du CSE, la direction tient à préciser que la discussion est en cours avec le CSE. Un acompte a déjà été alloué. Le montant du budget proposé par la Direction à date équivaudrait à une allocation conséquente de 700€ en moyenne par salarié.
Les équipes de TUI France sont entièrement mobilisées sur la préparation de l’été pour accueillir au mieux les clients à la veille de la haute saison que ce soit dans les clubs avec les équipes d’animation, mais aussi les circuits et les séjours sur plus de 100 destinations.
TUI France est le seul tour-operateur multispécialiste sur le marché français avec de fortes positions aussi bien dans le secteur des clubs, que celui des séjours et des circuits. TUI France a également des marques à forte notoriété historiques sur le secteur du tourisme. TUI France dispose donc de nombreux atouts à valoriser.
TUI France est ouvert dans sa recherche de partenariat qui pourrait revêtir différentes formes, y compris une joint-venture, sur le marché français ou international.
Cette recherche est complexe et nécessite la mise en oeuvre d’étapes successives qui prennent du temps. Les discussions avec d’éventuels partenaires devraient permettre d’assurer un avenir pérenne à l’entreprise. Dès que possible, les différentes options seront présentées aux Instances représentatives du personnel ainsi qu’à l’ensemble des collaborateurs.
En ce qui concerne le budget du CSE, la direction tient à préciser que la discussion est en cours avec le CSE. Un acompte a déjà été alloué. Le montant du budget proposé par la Direction à date équivaudrait à une allocation conséquente de 700€ en moyenne par salarié.
Les équipes de TUI France sont entièrement mobilisées sur la préparation de l’été pour accueillir au mieux les clients à la veille de la haute saison que ce soit dans les clubs avec les équipes d’animation, mais aussi les circuits et les séjours sur plus de 100 destinations.