Le CSE et les syndicats organiseront un rassemblement devant le siège le 7 juillet 2020 entre 11h et 13h - DR : CE
"Il faut renverser la table", a appelé Lazare Razkallah, secrétaire du CSE (Comité social économique) lors d'une assemblée générale avec les salariés de TUI France, organisée ce 30 juin 2020 et qui a rassemblé jusqu'à 470 participants.
"Il n'y a pas d'issue", a t-il martelé, "583 personnes vont être licenciées, les agences fermeront ou seront cédées au 1er décembre... La bataille c'est aujourd'hui. Il faut arrêter de croire tout ce que l'on vous dit. Les promesses n'engagent que ce qui les font".
Pour le secrétaire général, cette coupe dans les effectifs n'est qu'une première étape. "Ceux qui pensent que ceux qui vont rester ont un bel avenir se trompent. Ils sont en train de rendre la mariée plus belle et, une fois les salariés virés, il y aura le deuxième effet kiss kool : ils vont vendre à un repreneur. Je vais d'ailleurs appeler M. Abitbol, le Président du Groupe Marietton, pour savoir ce qu'il a l'intention de faire", lance Lazare Razkallah.
Ce dernier appelle à l'action : arrêts maladie coordonnés, travailler avec zèle... plusieurs pistes ont été évoquées. Si elles ne font pas toute l'unanimité, les salariés présents semblaient décidés à se mobiliser.
"Il n'y a pas d'issue", a t-il martelé, "583 personnes vont être licenciées, les agences fermeront ou seront cédées au 1er décembre... La bataille c'est aujourd'hui. Il faut arrêter de croire tout ce que l'on vous dit. Les promesses n'engagent que ce qui les font".
Pour le secrétaire général, cette coupe dans les effectifs n'est qu'une première étape. "Ceux qui pensent que ceux qui vont rester ont un bel avenir se trompent. Ils sont en train de rendre la mariée plus belle et, une fois les salariés virés, il y aura le deuxième effet kiss kool : ils vont vendre à un repreneur. Je vais d'ailleurs appeler M. Abitbol, le Président du Groupe Marietton, pour savoir ce qu'il a l'intention de faire", lance Lazare Razkallah.
Ce dernier appelle à l'action : arrêts maladie coordonnés, travailler avec zèle... plusieurs pistes ont été évoquées. Si elles ne font pas toute l'unanimité, les salariés présents semblaient décidés à se mobiliser.
Rassemblement devant le siège le 7 juillet entre 11h et 13h
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Et pour marquer le coup, le CSE et les syndicats vont organiser un grand rassemblement devant le siège de TUI France à Levallois-Perret le 7 juillet 2020, entre 11h et 13h, et devant les locaux lyonnais de l'entreprise le 9 juillet 2020.
"J'espère que vous serez nombreux à être présents. Nous allons essayer de mobiliser les centrales syndicales, la presse nationale, les hommes politiques... Et si Elie Bruyninckx (CEO de la Western Region, ndlr) ne souhaite pas négocier avec nous, nous irons aussi en Belgique avec une délégation et tous ceux qui voudront venir. Tous les déplacements seront pris en charge", précise Lazare Razkallah.
Ce dernier est également revenu au cours de l'AG, sur le rendez-vous que le CSE a eu au Ministère de l'économie, jeudi 25 juin 2020.
Le secrétaire du CSE a notamment appris que "TUI France n'a jamais déposé une demande de Prêt garanti par l'Etat", et qu'"une petite centaine de millions" auraient été octroyés à la filiale française suite à l'obtention des 1,8 milliard d'euros de prêts garantis par l'Etat Allemand.
Contacté par nos soins, un porte-parole de la direction nous a répondus : "nous sommes en train de négocier une aide avec l'Etat conditionnée au soutien de l'actionnaire qui s'est concrétisé par l'accord sur le plan de restructuration par le Groupe. Depuis cet accord, les discussions avec l'Etat ont repris.
Par ailleurs, la direction précise : "Nous n'avons pas touché 100 M€, en revanche le groupe continue de soutenir sa filiale pour les besoins de trésorerie au jour le jour. TUI France est en contact régulier avec les services du gouvernement, en particulier Bercy".
Prochain rendez-vous pour les représentants du personnel : le 6 juillet, au Ministère du travail...
"J'espère que vous serez nombreux à être présents. Nous allons essayer de mobiliser les centrales syndicales, la presse nationale, les hommes politiques... Et si Elie Bruyninckx (CEO de la Western Region, ndlr) ne souhaite pas négocier avec nous, nous irons aussi en Belgique avec une délégation et tous ceux qui voudront venir. Tous les déplacements seront pris en charge", précise Lazare Razkallah.
Ce dernier est également revenu au cours de l'AG, sur le rendez-vous que le CSE a eu au Ministère de l'économie, jeudi 25 juin 2020.
Le secrétaire du CSE a notamment appris que "TUI France n'a jamais déposé une demande de Prêt garanti par l'Etat", et qu'"une petite centaine de millions" auraient été octroyés à la filiale française suite à l'obtention des 1,8 milliard d'euros de prêts garantis par l'Etat Allemand.
Contacté par nos soins, un porte-parole de la direction nous a répondus : "nous sommes en train de négocier une aide avec l'Etat conditionnée au soutien de l'actionnaire qui s'est concrétisé par l'accord sur le plan de restructuration par le Groupe. Depuis cet accord, les discussions avec l'Etat ont repris.
Par ailleurs, la direction précise : "Nous n'avons pas touché 100 M€, en revanche le groupe continue de soutenir sa filiale pour les besoins de trésorerie au jour le jour. TUI France est en contact régulier avec les services du gouvernement, en particulier Bercy".
Prochain rendez-vous pour les représentants du personnel : le 6 juillet, au Ministère du travail...