Ce projet d’externalisation aurait pour conséquence sociale la suppression au total 53 postes chez TUI France - Photo AB
« Nous ne lâcherons pas », nous confiait Lazare Razkallah à l’issue du CSE (Conseil Economique et Social) de TUI France, tenu le 16 mai dernier.
Il est certain que la stratégie menée par la direction du Groupe TUI, tant en France qu’en Europe, semble de plus en plus floue.
Seule certitude, le Groupe cherche par tous les moyens à économiser. Ce qui, bien entendu, passe inéluctablement par une recherche d’économie sur les coûts salariaux !
Pour la filiale française, plus que jamais, c’est la valse-hésitation : après avoir concocté un plan social, mis en suspens pour le moment du moins, face à la levée de boucliers non seulement des salariés mais également par les services de l’Etat français, la Direction a mis en place un projet d’externalisation de certains services… sans avoir consulté le CSE.
Bien que déjà effectif, la Direction qui considérait dans un premier temps que ce projet « ne constituait pas une externalisation » a finalement rétro-pédalé » et décidé de « régulariser la situation ».
Plusieurs consultations vont donc se tenir dans les prochaines semaines, le CSE devant rendre un avis dans un délai d’un mois.
Il est certain que la stratégie menée par la direction du Groupe TUI, tant en France qu’en Europe, semble de plus en plus floue.
Seule certitude, le Groupe cherche par tous les moyens à économiser. Ce qui, bien entendu, passe inéluctablement par une recherche d’économie sur les coûts salariaux !
Pour la filiale française, plus que jamais, c’est la valse-hésitation : après avoir concocté un plan social, mis en suspens pour le moment du moins, face à la levée de boucliers non seulement des salariés mais également par les services de l’Etat français, la Direction a mis en place un projet d’externalisation de certains services… sans avoir consulté le CSE.
Bien que déjà effectif, la Direction qui considérait dans un premier temps que ce projet « ne constituait pas une externalisation » a finalement rétro-pédalé » et décidé de « régulariser la situation ».
Plusieurs consultations vont donc se tenir dans les prochaines semaines, le CSE devant rendre un avis dans un délai d’un mois.
53 postes supprimés en France
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Selon l’intersyndicale de TUI France, les syndicats ayant enfin décidé d’agir « unis », ce sont 87 salariés qui sont concernés par ce projet d’externalisation.
Selon l’intersyndicale, « ce projet d’externalisation aurait pour conséquence sociale la suppression au total 53 postes chez TUI France ».
« Un objectif hors sol » considère l’intersyndicale, tandis que la direction française, (si l’on peut dire) entend, comme l’ensemble des filiales du groupe, « réduire les coûts de structure de 5,2% à 3,5%, (…) afin d’apporter une réponse à la surcharge de travail dans certains services, en l’absence d’automatisation ».
Un projet qui fait bondir les salariés de la filiale française qui rappellent que « les développements informatiques constituaient des prérequis aux suppressions de postes dans le cadre du projet ONE.
Le projet d’externalisation vient donc corriger une défaillance dans la mise en œuvre du projet ONE, sans pour autant garantir que la charge de travail des équipes sera globalement allégée.
A charge de travail constante, au mieux, cela conduira à déplacer le problème dans un autre pays.
Au pire, cela alourdira, au moins à court terme, la charge de travail des équipes françaises compte tenu des « retours » de charge (back-up pour les équipes au Maroc etc.).
Externaliser la gestion RH en jouant sur les modèles sociaux moins-disant du groupe TUI et espérer en tirer des économies en prenant des risques sur la qualité du service rendu : les économies attendues pourraient atteindre 1,2 million d’euros. Au final, des efforts immédiats pour un résultat incertain ».
Alors, serait-ce un plan social déguisé ? Il semble que l’on s’y achemine certainement, ce que craint bien évidemment l’intersyndicale, qui a décidé d’enclencher une procédure d’alerte économique !
Quant à la pérennité de la filiale française de TUI, elle reste, hélas, de plus en plus aléatoire !
Lire aussi : La case de l’Oncle Dom : Thomas Cook, TUI... la chute des géants aux pieds d'argile ?
Selon l’intersyndicale, « ce projet d’externalisation aurait pour conséquence sociale la suppression au total 53 postes chez TUI France ».
« Un objectif hors sol » considère l’intersyndicale, tandis que la direction française, (si l’on peut dire) entend, comme l’ensemble des filiales du groupe, « réduire les coûts de structure de 5,2% à 3,5%, (…) afin d’apporter une réponse à la surcharge de travail dans certains services, en l’absence d’automatisation ».
Un projet qui fait bondir les salariés de la filiale française qui rappellent que « les développements informatiques constituaient des prérequis aux suppressions de postes dans le cadre du projet ONE.
Le projet d’externalisation vient donc corriger une défaillance dans la mise en œuvre du projet ONE, sans pour autant garantir que la charge de travail des équipes sera globalement allégée.
A charge de travail constante, au mieux, cela conduira à déplacer le problème dans un autre pays.
Au pire, cela alourdira, au moins à court terme, la charge de travail des équipes françaises compte tenu des « retours » de charge (back-up pour les équipes au Maroc etc.).
Externaliser la gestion RH en jouant sur les modèles sociaux moins-disant du groupe TUI et espérer en tirer des économies en prenant des risques sur la qualité du service rendu : les économies attendues pourraient atteindre 1,2 million d’euros. Au final, des efforts immédiats pour un résultat incertain ».
Alors, serait-ce un plan social déguisé ? Il semble que l’on s’y achemine certainement, ce que craint bien évidemment l’intersyndicale, qui a décidé d’enclencher une procédure d’alerte économique !
Quant à la pérennité de la filiale française de TUI, elle reste, hélas, de plus en plus aléatoire !
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