Qui s'avance masqué derrière Philip J Purcell, CEO de Morgan Stanley ?
Principal actionnaire du Groupe touristique, WestLB a-t-elle décidé de se "délester" de sa participation dans TUI ? Bien malin qui pourrait le dire.
Toujours est-il que, officiellement, un porte-parole de TUI avoue ignorer où en sont les choses : "Nous ne savons pas si Morgan Stanley a racheté d'autres actions depuis" le 20 juillet, a-t-il dit.
Bien entendu, l'affaire intrigue et inquiète à la fois : "On arrive là à des montants stratégiques, nous sommes vigilants", a-t-il ajouté. Ceci d'autant plus que la loi allemande n'oblige Morgan Stanley à abattre son jeu sur sa participation que s'il dépasse le seuil des... 25% du capital !
WestLB détient environ 1 milliard d'euros dans TUI
On suppose que la banque américaine qui avait déjà franchi en hausse le seuil de 5% en mai dernier, a sans doute racheté les actions sur le marché, a précisé le porte-parole, et non directement auprès du principal actionnaire du voyagiste, la banque publique WestLB.
Mais en est-on bien sûr ? Cette dernière, qui détient 31% de TUI, ne fait pas mystère de son intention de s'en séparer à terme, ce qui attise depuis plusieurs mois les spéculations sur les marchés boursiers.
La WestLB quelque peu malmenée ces derniers mois a grand besoin d'argent frais afin, notamment, de préparer la fin en juillet 2005 des généreuses garanties de solvabilité étatiques qui protègent le secteur bancaire public en Allemagne.
Le numéro un mondial du tourisme, "n'exclut pas" d'être la cible d'une tentative de rachat
hostile. "C'est un scénario possible, parmi d'autres". "Nous n'avons pas de contact avec Morgan Stanley", a-t-il encore dit et selon des sources informées, la banque d'affaires refuse jusqu'ici de discuter de sa stratégie avec TUI.
TUI n'exclut pas une tentative de rachat hostile
L'opération de Morgan Stanley peut être interprétée de deux façons, de l'avis de Robert Heberger, analyste de Merck Finck. Soit une "potentielle prise de contrôle", soit qui ajouté aux 31% détenus par la WestLB, "un investisseur comme la famille Oetker (détenteur du groupe alimentaire du même nom) ou la famille Herz (l'une des plus riche d'Allemagne) détiendrait déjà 41%", note-t-il.
La part de la banque dans TUI est valorisée à environ un milliard d'euros au cours actuel de l'action. Inutile de dire que si l'hypothèse d'une OPA inamicale se confirmait c'est peut-être toute la stratégie du Groupe industriel allemand passé avec armes et bagages au tourisme qui pourrait être remise en cause.
Bien entendu, il reste à savoir qui aurait les moyens de se payer TUI.
Récapitulons : probablement un groupe américain, avec beaucoup, beaucoup d'argent et d'ambition et fortement impliqué dans le tourisme... On a notre petite idée mais, si vous avez la réponse, vous gagnez un abonnement à vie à TourMaG.com =;O))
Toujours est-il que, officiellement, un porte-parole de TUI avoue ignorer où en sont les choses : "Nous ne savons pas si Morgan Stanley a racheté d'autres actions depuis" le 20 juillet, a-t-il dit.
Bien entendu, l'affaire intrigue et inquiète à la fois : "On arrive là à des montants stratégiques, nous sommes vigilants", a-t-il ajouté. Ceci d'autant plus que la loi allemande n'oblige Morgan Stanley à abattre son jeu sur sa participation que s'il dépasse le seuil des... 25% du capital !
WestLB détient environ 1 milliard d'euros dans TUI
On suppose que la banque américaine qui avait déjà franchi en hausse le seuil de 5% en mai dernier, a sans doute racheté les actions sur le marché, a précisé le porte-parole, et non directement auprès du principal actionnaire du voyagiste, la banque publique WestLB.
Mais en est-on bien sûr ? Cette dernière, qui détient 31% de TUI, ne fait pas mystère de son intention de s'en séparer à terme, ce qui attise depuis plusieurs mois les spéculations sur les marchés boursiers.
La WestLB quelque peu malmenée ces derniers mois a grand besoin d'argent frais afin, notamment, de préparer la fin en juillet 2005 des généreuses garanties de solvabilité étatiques qui protègent le secteur bancaire public en Allemagne.
Le numéro un mondial du tourisme, "n'exclut pas" d'être la cible d'une tentative de rachat
hostile. "C'est un scénario possible, parmi d'autres". "Nous n'avons pas de contact avec Morgan Stanley", a-t-il encore dit et selon des sources informées, la banque d'affaires refuse jusqu'ici de discuter de sa stratégie avec TUI.
TUI n'exclut pas une tentative de rachat hostile
L'opération de Morgan Stanley peut être interprétée de deux façons, de l'avis de Robert Heberger, analyste de Merck Finck. Soit une "potentielle prise de contrôle", soit qui ajouté aux 31% détenus par la WestLB, "un investisseur comme la famille Oetker (détenteur du groupe alimentaire du même nom) ou la famille Herz (l'une des plus riche d'Allemagne) détiendrait déjà 41%", note-t-il.
La part de la banque dans TUI est valorisée à environ un milliard d'euros au cours actuel de l'action. Inutile de dire que si l'hypothèse d'une OPA inamicale se confirmait c'est peut-être toute la stratégie du Groupe industriel allemand passé avec armes et bagages au tourisme qui pourrait être remise en cause.
Bien entendu, il reste à savoir qui aurait les moyens de se payer TUI.
Récapitulons : probablement un groupe américain, avec beaucoup, beaucoup d'argent et d'ambition et fortement impliqué dans le tourisme... On a notre petite idée mais, si vous avez la réponse, vous gagnez un abonnement à vie à TourMaG.com =;O))