Jusqu’à présent, il n’existait pas de véritables actionnaires de référence dans le groupe allemand.
En ne tenant pas compte des participations croisées qui lient TUI à First Choice, les principaux actionnaires de TUI sont le groupe hôtelier RIU, la caisse d’épargne espagnole Caja de Ahoros del Mediterraneo, l’armateur norvégien John Frederiksen, la Caisse de Dépôt et de Garantie marocaine qui détiennent chacun entre 3 et 5 % % du capital.
Parmi les autres actionnaires, on retrouve également le financier américain Guy Wayser-Pratte avec 1 %. Or ce dernier mène depuis quelque temps une véritable campagne contre le patron actuel du groupe Michael Frenzel.
Comme l’a expliqué notre confrère Les Echos au moment de l’entrée de l’Américain dans le capital du holding touristique : « La stratégie de Michael Frenzel est contestée depuis plusieurs années.
Le patron de TUI a décidé d'investir à tout va dans le tourisme en revendant les activités historiques du groupe dans l'acier, or ce sont aujourd'hui ces dernières, regroupées dans le sidérurgiste Salzgitter, qui sont florissantes.
L'action de TUI au contraire ne cesse de dégringoler, perdant plus de 50% depuis 2000, alors que le salaire de Michael Frenzel, lui, grimpe, soulignent des analystes ».
En ne tenant pas compte des participations croisées qui lient TUI à First Choice, les principaux actionnaires de TUI sont le groupe hôtelier RIU, la caisse d’épargne espagnole Caja de Ahoros del Mediterraneo, l’armateur norvégien John Frederiksen, la Caisse de Dépôt et de Garantie marocaine qui détiennent chacun entre 3 et 5 % % du capital.
Parmi les autres actionnaires, on retrouve également le financier américain Guy Wayser-Pratte avec 1 %. Or ce dernier mène depuis quelque temps une véritable campagne contre le patron actuel du groupe Michael Frenzel.
Comme l’a expliqué notre confrère Les Echos au moment de l’entrée de l’Américain dans le capital du holding touristique : « La stratégie de Michael Frenzel est contestée depuis plusieurs années.
Le patron de TUI a décidé d'investir à tout va dans le tourisme en revendant les activités historiques du groupe dans l'acier, or ce sont aujourd'hui ces dernières, regroupées dans le sidérurgiste Salzgitter, qui sont florissantes.
L'action de TUI au contraire ne cesse de dégringoler, perdant plus de 50% depuis 2000, alors que le salaire de Michael Frenzel, lui, grimpe, soulignent des analystes ».
Le chevalier blanc : Alexeï Mordachow
En effet, la position de Michael Frenzel devenait de plus en plus intenable. En dehors de RIU et des Marocains pour qui le contrôle de TUI s’apparente à une assurance de remplissage des lits des hôtels, les autres actionnaires auraient mis Michael Frenzel et une partie de la direction actuelle du groupe sur une voie de garage.
« Chaque année, Frenzel promet un redressement spectaculaire et à chaque fois, il a toutes les excuses pour expliquer qu’il ne parvient pas à tenir ses objectifs », nous a confié un financier.
« Je crois que l’idée de démanteler le groupe et de le revendre morceau par morceau permettrait aux actionnaires de rentrer dans leurs investissements. Logiquement d’ailleurs ce devrait être l’objectif poursuivit par les investisseurs américains ».
L’homme d’affaires russe n’est pas un inconnu en France et en Belgique. C’est lui qui a envisagé de prendre une participation conséquente dans Arcelor lors de l’OPA qui avait été lancée par le groupe indien Mittal.
La capacité financière du Russe est plus que sérieuse. La principale entreprise de son groupe, le sidérurgiste Sederstal, est le plus gros producteur d’acier de Russie et pèse près de 22 milliards en capitalisation boursière. Quant à Alexeï Mordaschow, il est considéré comme étant détenteur de la neuvième fortune en son pays.
« Chaque année, Frenzel promet un redressement spectaculaire et à chaque fois, il a toutes les excuses pour expliquer qu’il ne parvient pas à tenir ses objectifs », nous a confié un financier.
« Je crois que l’idée de démanteler le groupe et de le revendre morceau par morceau permettrait aux actionnaires de rentrer dans leurs investissements. Logiquement d’ailleurs ce devrait être l’objectif poursuivit par les investisseurs américains ».
L’homme d’affaires russe n’est pas un inconnu en France et en Belgique. C’est lui qui a envisagé de prendre une participation conséquente dans Arcelor lors de l’OPA qui avait été lancée par le groupe indien Mittal.
La capacité financière du Russe est plus que sérieuse. La principale entreprise de son groupe, le sidérurgiste Sederstal, est le plus gros producteur d’acier de Russie et pèse près de 22 milliards en capitalisation boursière. Quant à Alexeï Mordaschow, il est considéré comme étant détenteur de la neuvième fortune en son pays.
Le prix à payer
Dans son communiqué, la filiale chypriote S-Group Capital du milliardaire russe, précise « soutenir pleinement la direction de TUI et sa stratégie » . Déclaration qui prouve indirectement que Michael Frenzel a dû chercher un allié pour se maintenir en place.
Notre confrère EasyBourse précise : « Plus qu’un investisseur pour Frenzel, le russe est un allié. (…) Autrement dit, il a assuré au chef pourtant controversé de TUI de son soutien. »
Par ailleurs, l’arrivée du Russe permet à Michael Frenzel de faire taire Guy Wayzer-Pratte et ses critiques constantes sur la stratégie du groupe allemand.
En finance, sauf en façade, il n’existe pas de gestes gratuits, pas de bons sentiments…Tout donne à penser que dans les prochaines années, les vitrines des AGV de TUI et les pages des brochures du groupe vont se couvrir de promotions pour des voyages en Europe de l’Est.
Et plus particulièrement dans des hôtels qui auront été construits par… le groupe Mordachow. De plus, il ne faut pas négliger le marché russe qui est en expansion constante depuis l’arrivée d’une classe moyenne de plus en plus avide de goûter aux joies du tourisme.
Marché que TUI et Mordachow entendent naturellement capter, en dynamisant la filiale Mostravel locale du groupe d’Hanovre. Seulement voilà, l’histoire récente montre que les financiers russes sont parmi les plus durs. Si Frenzel ne parvient pas à rendre son groupe rentable, il ne doit pas s’attendre à recevoir de cadeaux de la part de son nouvel allié.
Notre confrère EasyBourse précise : « Plus qu’un investisseur pour Frenzel, le russe est un allié. (…) Autrement dit, il a assuré au chef pourtant controversé de TUI de son soutien. »
Par ailleurs, l’arrivée du Russe permet à Michael Frenzel de faire taire Guy Wayzer-Pratte et ses critiques constantes sur la stratégie du groupe allemand.
En finance, sauf en façade, il n’existe pas de gestes gratuits, pas de bons sentiments…Tout donne à penser que dans les prochaines années, les vitrines des AGV de TUI et les pages des brochures du groupe vont se couvrir de promotions pour des voyages en Europe de l’Est.
Et plus particulièrement dans des hôtels qui auront été construits par… le groupe Mordachow. De plus, il ne faut pas négliger le marché russe qui est en expansion constante depuis l’arrivée d’une classe moyenne de plus en plus avide de goûter aux joies du tourisme.
Marché que TUI et Mordachow entendent naturellement capter, en dynamisant la filiale Mostravel locale du groupe d’Hanovre. Seulement voilà, l’histoire récente montre que les financiers russes sont parmi les plus durs. Si Frenzel ne parvient pas à rendre son groupe rentable, il ne doit pas s’attendre à recevoir de cadeaux de la part de son nouvel allié.