Le Nomadic se verrait bien en salon de réceptions sur la Seine, face à la Tour Eiffel...
L'histoire du "S/S Nomadic'' est étroitement associée à celle du "Titanic", dont il est le navire transbordeur. Autrement dit, ce navire a été commandé avec un autre par la White Star Line à Belfast au même bureau d'études que les deux premiers "géants des mers" (Olympic et Titanic) afin d'assurer le transbordement des passagers.
Très confortable, il est destiné à accueillir les passagers de première et seconde classes qui devront être pris en charge dans les meilleurs conditions, avant même leur embarquement à bord des paquebots.
Le S/S Nomadic servit aux débarquements des américains, au cours des deux guerres mondiales, mais aussi à l'évacuation des populations de Cherbourg et du Havre. Lors de la fusion de la compagnie White Star Line avec la Cunard Line, sous le nom "Ingénieur Minard", il servit pour les grands paquebots transatlantiques en escale à Cherbourg, comme le Queen Mary ou Queen Elizabeth.
Un particulier veut en faire un restaurant flottant à Conflans Sainte-Honorine
En 1968, la Société Cherbourgeoise de Remorquage et de Sauvetage (propriétaire de l"Ingénieur Minard" ex "Nomadic") dépose le bilan. La maison mère "Les Abeilles du Havre" vend le transbordeur à une société qui se chargera de la démolition. Un particulier rachète le Nomadic et souhaite le transformer en restaurant flottant à Conflans Sainte-Honorine. Le Nomadic restera à quai plus de 4 ans à Conflans, mais le projet ne se fera pas.
1974. Yvon Vincent, agent immobilier (décédé en mars dernier) rachète le Nomadic afin de le transformer en salons de réceptions, à Paris, sur la Seine, face à la Tour Eiffel. Les restaurants seront "Shogun", le "Colonial", puis le "Transbordeur du Titanic" au quai Debilly, avenue de New York. Cependant, le grand âge du Nomadic ne l'exclut pas des dernières normes de sécurité, bien au contraire.
Comme chaque navire accueillant le public, le propriétaire est tenu d'effectuer un contrôle régulier de sa coque en cale sèche. Une opération impossible pour le Nomadic, qui ne possède plus sa machine à vapeur.
Le propriétaire ne parvenant plus à payer les droits de stationnement, taxes... le Nomadic sera saisi par le Port Autonome de Paris et menacé par les ferrailleurs.
Depuis Avril 2003, le Nomadic attend son heure dans les docks du Havre
L'association Française du Titanic alerte alors le Ministère de la Culture et de la Communication et sa direction du Patrimoine (Monuments historiques) sur la situation du Nomadic. Tous réclament son inscription aux Monuments Historiques comme solution d'urgence. La ville de Cherbourg se manifeste et veut l'utiliser dans le cadre du développement de La Cité de La Mer.
L'année 2002 s'annonce décisive. La direction des Monuments historiques fait connaître son intention d'aider à la sauvegarde du Nomadic et de participer financièrement à son acquisition et à sa remise en état.
Le 1er Avril 2003 le Nomadic est remorqué jusqu'au Havre où il arrivera le 4 avril. Le 8 Avril 2003, Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication place le Nomadic sous le régime de l'instance de classement aux Monuments Historiques, en précisant notamment le souhait d'un retour à son port d'attache, Cherbourg, après une éventuelle restauration.
Las, au dernier moment, le propriétaire, Yvon Vincent, n'a pas souhaité signer les derniers documents de la procédure. La Cité de la Mer n'a pas donné suite à son projet. Ainsi, depuis Avril 2003, le navire attend son heure dans les docks du Havre. Un moment qui pourrait arriver rapidement, avec les enchères prévues le jeudi 10 novembre 2005 à 14h30, au Tribunal de Grande Instance de Paris.
La mise à prix est de de 500.000 Euros, à la demande du Port Autonome de Paris. Une demi-douzaine de repreneurs dont un collectionneur américain et une association irlandaise de Belfast qui souhaite ériger un mémorial "Titanic" sont sur les rangs.
Le petit frère du Titanic en réchappera-t-il ou la malédiction de la lignée à l'étoile blanche frappera-t-elle encore ?
Site Internet sur le S/S NOMADIC: www.nomadic.fr.st
Pétition sur Internet pour le S/S NOMADIC : www.petitiononline.com/NOMADIC (NOMADIC en majuscules)
Très confortable, il est destiné à accueillir les passagers de première et seconde classes qui devront être pris en charge dans les meilleurs conditions, avant même leur embarquement à bord des paquebots.
Le S/S Nomadic servit aux débarquements des américains, au cours des deux guerres mondiales, mais aussi à l'évacuation des populations de Cherbourg et du Havre. Lors de la fusion de la compagnie White Star Line avec la Cunard Line, sous le nom "Ingénieur Minard", il servit pour les grands paquebots transatlantiques en escale à Cherbourg, comme le Queen Mary ou Queen Elizabeth.
Un particulier veut en faire un restaurant flottant à Conflans Sainte-Honorine
En 1968, la Société Cherbourgeoise de Remorquage et de Sauvetage (propriétaire de l"Ingénieur Minard" ex "Nomadic") dépose le bilan. La maison mère "Les Abeilles du Havre" vend le transbordeur à une société qui se chargera de la démolition. Un particulier rachète le Nomadic et souhaite le transformer en restaurant flottant à Conflans Sainte-Honorine. Le Nomadic restera à quai plus de 4 ans à Conflans, mais le projet ne se fera pas.
1974. Yvon Vincent, agent immobilier (décédé en mars dernier) rachète le Nomadic afin de le transformer en salons de réceptions, à Paris, sur la Seine, face à la Tour Eiffel. Les restaurants seront "Shogun", le "Colonial", puis le "Transbordeur du Titanic" au quai Debilly, avenue de New York. Cependant, le grand âge du Nomadic ne l'exclut pas des dernières normes de sécurité, bien au contraire.
Comme chaque navire accueillant le public, le propriétaire est tenu d'effectuer un contrôle régulier de sa coque en cale sèche. Une opération impossible pour le Nomadic, qui ne possède plus sa machine à vapeur.
Le propriétaire ne parvenant plus à payer les droits de stationnement, taxes... le Nomadic sera saisi par le Port Autonome de Paris et menacé par les ferrailleurs.
Depuis Avril 2003, le Nomadic attend son heure dans les docks du Havre
L'association Française du Titanic alerte alors le Ministère de la Culture et de la Communication et sa direction du Patrimoine (Monuments historiques) sur la situation du Nomadic. Tous réclament son inscription aux Monuments Historiques comme solution d'urgence. La ville de Cherbourg se manifeste et veut l'utiliser dans le cadre du développement de La Cité de La Mer.
L'année 2002 s'annonce décisive. La direction des Monuments historiques fait connaître son intention d'aider à la sauvegarde du Nomadic et de participer financièrement à son acquisition et à sa remise en état.
Le 1er Avril 2003 le Nomadic est remorqué jusqu'au Havre où il arrivera le 4 avril. Le 8 Avril 2003, Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication place le Nomadic sous le régime de l'instance de classement aux Monuments Historiques, en précisant notamment le souhait d'un retour à son port d'attache, Cherbourg, après une éventuelle restauration.
Las, au dernier moment, le propriétaire, Yvon Vincent, n'a pas souhaité signer les derniers documents de la procédure. La Cité de la Mer n'a pas donné suite à son projet. Ainsi, depuis Avril 2003, le navire attend son heure dans les docks du Havre. Un moment qui pourrait arriver rapidement, avec les enchères prévues le jeudi 10 novembre 2005 à 14h30, au Tribunal de Grande Instance de Paris.
La mise à prix est de de 500.000 Euros, à la demande du Port Autonome de Paris. Une demi-douzaine de repreneurs dont un collectionneur américain et une association irlandaise de Belfast qui souhaite ériger un mémorial "Titanic" sont sur les rangs.
Le petit frère du Titanic en réchappera-t-il ou la malédiction de la lignée à l'étoile blanche frappera-t-elle encore ?
Site Internet sur le S/S NOMADIC: www.nomadic.fr.st
Pétition sur Internet pour le S/S NOMADIC : www.petitiononline.com/NOMADIC (NOMADIC en majuscules)
MINI BIO
Thierry Dufournaud, veut sauver et faire revivre le ''S/S Nomadic''
Thierry Dufournaud est né le 25 Juin 1965 à Paris (Montmartre), sous le signe du Cancer (ascendant Bélier). Il y passe son enfance entre Barbès et le bassin vide, devant la basilique du "Sacré-Coeur" où il s'essaye aux patins à roulettes.
Très tôt, il manifeste une certaine indépendance et souhaite réaliser ses rêves. Autodidacte, il commence sa "vie active" dès l'âge de seize ans et travaille deux ans comme manutentionnaire, dans une usine à Bagnolet, en banlieu parisienne.
Le jour même de ses dix-huit ans (la majorité), il quitte la "nébuleuse familiale" pour une chambre de bonne, véritable refuge, havre de paix. Son regard est tourné vers les Etats-Unis où il rêve de s'installer. Mais comment faire quand on ne parle pas l'anglais ?
A cette époque, sa passion ce sont les stars du cinéma Hollywoodien. Afin d'échapper au service national militaire, il se porte "objecteur de conscience". Pendant deux années, il exerce un emploi civil et devient l'Assistant-Objecteur de l'attachée de presse de La Cinémathèque Française, au Palais de Chaillot.
Suivent une multitude de jobs. Il rejoint, par hasard, le monde du Tourisme (Nouvelles Frontières, puis Travelstore et Kuoni) et découvre les voyages. Passionné par les paquebots transatlantiques, il devient membre de la première heure de l'Association Française du Titanic (AFT) et s'inquiète du devenir du Nomadic. Il est aussi membre de l'Association French Lines, héritière de tous les fonds de la Compagnie Générale Transatlantique (la French Line) et des Messageries Maritimes.
"Je suis un épicurien, philanthrope, rêveur, atteint d'une douce folie, celle de vouloir réaliser mes rêves et ceux des autres. J'aime que la passion l'emporte sur la raison. Mon rêve aujourd'hui, j'espère qu'il est un peu le vôtre, sauver et faire revivre le S/S Nomadic".
Très tôt, il manifeste une certaine indépendance et souhaite réaliser ses rêves. Autodidacte, il commence sa "vie active" dès l'âge de seize ans et travaille deux ans comme manutentionnaire, dans une usine à Bagnolet, en banlieu parisienne.
Le jour même de ses dix-huit ans (la majorité), il quitte la "nébuleuse familiale" pour une chambre de bonne, véritable refuge, havre de paix. Son regard est tourné vers les Etats-Unis où il rêve de s'installer. Mais comment faire quand on ne parle pas l'anglais ?
A cette époque, sa passion ce sont les stars du cinéma Hollywoodien. Afin d'échapper au service national militaire, il se porte "objecteur de conscience". Pendant deux années, il exerce un emploi civil et devient l'Assistant-Objecteur de l'attachée de presse de La Cinémathèque Française, au Palais de Chaillot.
Suivent une multitude de jobs. Il rejoint, par hasard, le monde du Tourisme (Nouvelles Frontières, puis Travelstore et Kuoni) et découvre les voyages. Passionné par les paquebots transatlantiques, il devient membre de la première heure de l'Association Française du Titanic (AFT) et s'inquiète du devenir du Nomadic. Il est aussi membre de l'Association French Lines, héritière de tous les fonds de la Compagnie Générale Transatlantique (la French Line) et des Messageries Maritimes.
"Je suis un épicurien, philanthrope, rêveur, atteint d'une douce folie, celle de vouloir réaliser mes rêves et ceux des autres. J'aime que la passion l'emporte sur la raison. Mon rêve aujourd'hui, j'espère qu'il est un peu le vôtre, sauver et faire revivre le S/S Nomadic".