"Certains fournisseurs du réseau à l’enseigne Thomas Cook ont eu la très mauvaise surprise de recevoir par courrier recommandé, une facture qu‘ils n‘attendaient pas, accompagnée d’un courrier explicatif signé Jérôme Delente, directeur des accords commerciaux" - DR
A la hussarde, Thomas Cook, comme d’habitude !
Certains fournisseurs du réseau à l’enseigne Thomas Cook ont eu la très mauvaise surprise de recevoir par courrier recommandé, une facture qu‘ils n‘attendaient pas, accompagnée d’un courrier explicatif signé Jérôme Delente, directeur des accords commerciaux.
Des accords commerciaux qui, justement, n’apporteraient plus au réseau Thomas Cook une rémunération suffisante au vu de la conjoncture actuelle.
Jérôme Delente impose donc à certains de ses fournisseurs de payer une première rallonge calculée sur 1,5% du chiffre d‘affaires et prévient que cette première facture sera suivie de plusieurs autres...
Qui va s’incliner et payer ? Le Club Med, contacté hier, n’avait pas reçu ce courrier et il est fort à parier qu’il ne le recevra pas…
Reste à savoir comment les autres fournisseurs concernés - qui ont eu, eux aussi à faire face à la même conjoncture difficile - prendront cette mauvaise blague qui, juridiquement, aurait un peu de mal à tenir la route.
Certains fournisseurs du réseau à l’enseigne Thomas Cook ont eu la très mauvaise surprise de recevoir par courrier recommandé, une facture qu‘ils n‘attendaient pas, accompagnée d’un courrier explicatif signé Jérôme Delente, directeur des accords commerciaux.
Des accords commerciaux qui, justement, n’apporteraient plus au réseau Thomas Cook une rémunération suffisante au vu de la conjoncture actuelle.
Jérôme Delente impose donc à certains de ses fournisseurs de payer une première rallonge calculée sur 1,5% du chiffre d‘affaires et prévient que cette première facture sera suivie de plusieurs autres...
Qui va s’incliner et payer ? Le Club Med, contacté hier, n’avait pas reçu ce courrier et il est fort à parier qu’il ne le recevra pas…
Reste à savoir comment les autres fournisseurs concernés - qui ont eu, eux aussi à faire face à la même conjoncture difficile - prendront cette mauvaise blague qui, juridiquement, aurait un peu de mal à tenir la route.
"Le volume d’affaires est en forte baisse..."
A première vue, la résistance s’organise. « Il est exclu d’aller payer des factures qui n’ont aucune justification ».
« Thomas Cook ne peut survivre en ne vendant que sa propre production ». « Si un bras de fer s’instaure, ce sera perdant/perdant pour tout le monde ». ...
De son côté, le réseau Thomas Cook, contacté par nos soins, ne souhaite pas apporter d’autres commentaires à son initiative. A suivre…
Voici donc ce petit monument d'audace :
« Cher Partenaire,
Dans le cadre de notre collaboration commerciale, Thomas Cook distribue vos produits au travers de son réseau d’agences de voyages en France.
Depuis le 15 janvier, notre activité de distributeur a été affectée par une série d’événements sans précédents tant par leur ampleur que par la durée de leurs effets.
Les révolutions qui ont éclaté successivement dans les différents pays arabes, ainsi que l’attentat à Marrakech fin avril, ont impacté nos activités en direction de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
La catastrophe nucléaire survenue au Japon provoquée par le Tsunami en mars 2011 a, quant à elle, lourdement affecté nos activités sur l’ensemble des destinations asiatiques.
Ces événements nous ont non seulement contraints à une gestion de crise à l’égard de nos clients enregistrés sur les différentes destinations, mais ont aussi affecté radicalement la demande de la clientèle touristique et par delà notre volume d’affaires.
Dans ce contexte, le réseau d’agences Thomas Cook s’est mobilisé et a maintenu son engagement de commercialisation de vos produits, devant redoubler d’efforts non seulement pour protéger les réservations déjà effectuées mais aussi pour réaliser de nouvelles ventes face à une clientèle particulièrement attentive.
Dans la même période, l’augmentation du cours du pétrole s’est traduite par l’application de surcharges carburant successives par nos partenaires nous contraignant également à des traitements répétés sur dossiers réservés.
Cette accumulation d’événements successifs a conduit de façon mécanique à une augmentation exceptionnelle des coûts administratifs et commerciaux de nos agences.
En dépit de nos efforts, que nous entendons poursuivre, le volume d’affaires est en forte baisse et le réseau Thomas Cook se trouve dans l’impossibilité d’amortir la totalité de ses coûts fixes sur la période. Nous avons évalué le surcoût pour notre distribution à 1,50% hors taxe du chiffre d’affaires.
C’est la raison pour laquelle, nous sommes aujourd’hui dans l’obligation de vous demander de manière exceptionnelle, de prendre en charge ce surcoût lié à la commercialisation de vos produits.
A cet effet, vous trouverez ci-joint deux factures correspondant à une première échéance :
- L’une pour nos agences intégrées concernant les départs de février 2011 à septembre 2011 selon notre portefeuille
- La seconde pour nos agences franchisées, selon les départs de février à mi-juillet, selon vos présentations dans notre centrale de paiement.
Nous vous enverrons ultérieurement des factures complémentaires tenant compte :
- Des nouvelles réservations enregistrées pour le mois d’août à septembre de nos agences intégrées
- Des départs de fin juillet à septembre pour les agences franchisées
- Ces facturations complémentaires tiendront compte également d’une régularisation de TVA sur l’ensemble en fonction des destinations vendues entre février et septembre 2011 (données non disponibles à ce jour).
Nous vous remercions par avance de votre compréhension et de votre soutien à l’occasion de ces mesures exceptionnelles visant à soutenir notre mobilisation commerciale cette année.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que nos conditions de rémunérations sont restées inchangées depuis de nombreuses années alors même que le réseau AS Voyages a largement communiqué au sujet de l’amélioration des rémunérations qui lui ont été consenties par de nombreux Tour-Opérateurs français à partir de janvier 2010.
A nos yeux, ceci est de nature à justifier d’une asymétrie dans le jeu de la concurrence, ce qui est doublement préjudiciable dans le contexte actuel…»
« Thomas Cook ne peut survivre en ne vendant que sa propre production ». « Si un bras de fer s’instaure, ce sera perdant/perdant pour tout le monde ». ...
De son côté, le réseau Thomas Cook, contacté par nos soins, ne souhaite pas apporter d’autres commentaires à son initiative. A suivre…
Voici donc ce petit monument d'audace :
« Cher Partenaire,
Dans le cadre de notre collaboration commerciale, Thomas Cook distribue vos produits au travers de son réseau d’agences de voyages en France.
Depuis le 15 janvier, notre activité de distributeur a été affectée par une série d’événements sans précédents tant par leur ampleur que par la durée de leurs effets.
Les révolutions qui ont éclaté successivement dans les différents pays arabes, ainsi que l’attentat à Marrakech fin avril, ont impacté nos activités en direction de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
La catastrophe nucléaire survenue au Japon provoquée par le Tsunami en mars 2011 a, quant à elle, lourdement affecté nos activités sur l’ensemble des destinations asiatiques.
Ces événements nous ont non seulement contraints à une gestion de crise à l’égard de nos clients enregistrés sur les différentes destinations, mais ont aussi affecté radicalement la demande de la clientèle touristique et par delà notre volume d’affaires.
Dans ce contexte, le réseau d’agences Thomas Cook s’est mobilisé et a maintenu son engagement de commercialisation de vos produits, devant redoubler d’efforts non seulement pour protéger les réservations déjà effectuées mais aussi pour réaliser de nouvelles ventes face à une clientèle particulièrement attentive.
Dans la même période, l’augmentation du cours du pétrole s’est traduite par l’application de surcharges carburant successives par nos partenaires nous contraignant également à des traitements répétés sur dossiers réservés.
Cette accumulation d’événements successifs a conduit de façon mécanique à une augmentation exceptionnelle des coûts administratifs et commerciaux de nos agences.
En dépit de nos efforts, que nous entendons poursuivre, le volume d’affaires est en forte baisse et le réseau Thomas Cook se trouve dans l’impossibilité d’amortir la totalité de ses coûts fixes sur la période. Nous avons évalué le surcoût pour notre distribution à 1,50% hors taxe du chiffre d’affaires.
C’est la raison pour laquelle, nous sommes aujourd’hui dans l’obligation de vous demander de manière exceptionnelle, de prendre en charge ce surcoût lié à la commercialisation de vos produits.
A cet effet, vous trouverez ci-joint deux factures correspondant à une première échéance :
- L’une pour nos agences intégrées concernant les départs de février 2011 à septembre 2011 selon notre portefeuille
- La seconde pour nos agences franchisées, selon les départs de février à mi-juillet, selon vos présentations dans notre centrale de paiement.
Nous vous enverrons ultérieurement des factures complémentaires tenant compte :
- Des nouvelles réservations enregistrées pour le mois d’août à septembre de nos agences intégrées
- Des départs de fin juillet à septembre pour les agences franchisées
- Ces facturations complémentaires tiendront compte également d’une régularisation de TVA sur l’ensemble en fonction des destinations vendues entre février et septembre 2011 (données non disponibles à ce jour).
Nous vous remercions par avance de votre compréhension et de votre soutien à l’occasion de ces mesures exceptionnelles visant à soutenir notre mobilisation commerciale cette année.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que nos conditions de rémunérations sont restées inchangées depuis de nombreuses années alors même que le réseau AS Voyages a largement communiqué au sujet de l’amélioration des rémunérations qui lui ont été consenties par de nombreux Tour-Opérateurs français à partir de janvier 2010.
A nos yeux, ceci est de nature à justifier d’une asymétrie dans le jeu de la concurrence, ce qui est doublement préjudiciable dans le contexte actuel…»