On appelle ça un effet pschitt...
Après avoir fait fantasmer toute la profession, le dossier de la reprise de Thomas Cook pourrait retomber à plat ce mardi 22 octobre 2019 sur le bureau du juge du Tribunal de commerce d’Evry où les candidats à la reprise, totale ou partielle, ont jusqu’à 19h pour déposer leurs offres.
En effet, malgré l’intox ambiante, il semblerait in fine qu’il n’y ait pas tant de monde que ça sur les rangs pour reprendre la fameuse “machine de guerre” vantée par l’ex-président de Thomas Cook.
Une machine, plombée tout de même par un “boulet“ de 20 millions d’euros, selon nos informations.
Même si la redevance à la maison-mère (gourmande) représente la moitié de cette somme, la perspective d’éponger 10 millions d’euros n’enchante personne.
Surtout que l’image du tour opérateur Jet tours a été passablement écornée par une gestion de crise plutôt hasardeuse. Cela explique aussi la reculade des prétendants.
Un proche du dossier qui connaît bien la maison, tranche : “Jet tours n’intéresse personne !”
Voilà qui diminue fortement les perspectives de reclassement de Nicolas Delord dont certaines mauvaises langues prétendaient de manière imagée “qu’il avait réglé les fournisseurs en leur joignant son CV…”
Après avoir fait fantasmer toute la profession, le dossier de la reprise de Thomas Cook pourrait retomber à plat ce mardi 22 octobre 2019 sur le bureau du juge du Tribunal de commerce d’Evry où les candidats à la reprise, totale ou partielle, ont jusqu’à 19h pour déposer leurs offres.
En effet, malgré l’intox ambiante, il semblerait in fine qu’il n’y ait pas tant de monde que ça sur les rangs pour reprendre la fameuse “machine de guerre” vantée par l’ex-président de Thomas Cook.
Une machine, plombée tout de même par un “boulet“ de 20 millions d’euros, selon nos informations.
Même si la redevance à la maison-mère (gourmande) représente la moitié de cette somme, la perspective d’éponger 10 millions d’euros n’enchante personne.
Surtout que l’image du tour opérateur Jet tours a été passablement écornée par une gestion de crise plutôt hasardeuse. Cela explique aussi la reculade des prétendants.
Un proche du dossier qui connaît bien la maison, tranche : “Jet tours n’intéresse personne !”
Voilà qui diminue fortement les perspectives de reclassement de Nicolas Delord dont certaines mauvaises langues prétendaient de manière imagée “qu’il avait réglé les fournisseurs en leur joignant son CV…”
Un naufrage prévisible de longue date
Loin de nous l’idée de dénigrer ce grand professionnel, mais force est de reconnaître que je me faisais une autre idée du rôle et de l’action du Président du 2e Groupe de tour operating français.
Quelle que soit la suite donnée à ce dossier et même si un repreneur miracle surgissait de derrière les fagots, cela n’enlève rien au naufrage prévisible de longue date et dont la lame de fond n’a pas fini de faire des vagues.
Côté distribution, la bouteille à l’encre se poursuit, puisque les repreneurs potentiels estiment ne pas avoir assez d’informations (LIRE Reprise Thomas Cook : Havas Voyages, Salaün et Sainte-Claire sur les rangs ?) pour pouvoir se positionner sans trop de prise de risque.
On les comprend... Quelles seront les séquelles de la fermeture des 15 derniers jours sur des consommateurs ? Quelle crédibilité accorder désormais à des enseignes et une marque vieille de 178 ans qui laisse ses clients en “plan”, en les laissant régler une deuxième fois leurs hôtels pour pouvoir rentrer à la maison ?
Des éléments qui feront sans doute réfléchir les repreneurs potentiels qui aujourd’hui louchent sur des enseignes davantage dans une optique “bouche-trou” plutôt que comme une stratégie globale de développement.
A bon entendeur...
Quelle que soit la suite donnée à ce dossier et même si un repreneur miracle surgissait de derrière les fagots, cela n’enlève rien au naufrage prévisible de longue date et dont la lame de fond n’a pas fini de faire des vagues.
Côté distribution, la bouteille à l’encre se poursuit, puisque les repreneurs potentiels estiment ne pas avoir assez d’informations (LIRE Reprise Thomas Cook : Havas Voyages, Salaün et Sainte-Claire sur les rangs ?) pour pouvoir se positionner sans trop de prise de risque.
On les comprend... Quelles seront les séquelles de la fermeture des 15 derniers jours sur des consommateurs ? Quelle crédibilité accorder désormais à des enseignes et une marque vieille de 178 ans qui laisse ses clients en “plan”, en les laissant régler une deuxième fois leurs hôtels pour pouvoir rentrer à la maison ?
Des éléments qui feront sans doute réfléchir les repreneurs potentiels qui aujourd’hui louchent sur des enseignes davantage dans une optique “bouche-trou” plutôt que comme une stratégie globale de développement.
A bon entendeur...
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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