« Une grève, c’est un événement exceptionnel. Cela prouve, paradoxalement, l’attachement et l’enthousiasme des salariés vis-à-vis de leur entreprise », commente Jean-François Richard, directeur du marketing. Plus sûrement aussi l’attachement des salariés à leurs emplois…
Mais il semble que l’équipe managériale ait tiré la leçon du mouvement de protestation du vendredi 6 avril. Dorénavant, la priorité de la nouvelle direction sera la communication à l’interne.
Le fait que les employés aient appris le départ d’Olivier de Nicola par la presse et non par un communiqué interne n’a pas été beaucoup apprécié, ni par les employés, ni par leurs représentants syndicaux.
Mais il semble que l’équipe managériale ait tiré la leçon du mouvement de protestation du vendredi 6 avril. Dorénavant, la priorité de la nouvelle direction sera la communication à l’interne.
Le fait que les employés aient appris le départ d’Olivier de Nicola par la presse et non par un communiqué interne n’a pas été beaucoup apprécié, ni par les employés, ni par leurs représentants syndicaux.
« ... On ne peut pas préjuger de l’avenir »
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Pour retisser les liens essentiels, Denis Wathier, le nouveau président du directoire, remplaçant Olivier de Nicola, s’apprête donc à aller voir les employés de Thomas Cook en région. Histoire de faire passer les messages mais également, pour évaluer les différentes situations locales. L’entreprise Thomas Cook entre donc « dans une phase d’analyse » qui aboutira à un nouveau business plan.
Quant à la réponse sur un éventuel plan social tant redouté par les membres du comité d‘entreprise du fait d‘une provision de 14 millions d‘euros dont on ne sait pas très bien à quoi elle pourrait servir, Denis Wathier n’apportera pas de réponse plus précise que celle qu’il a faite au dernier comité d’entreprise : « aucune décision prise pour l’instant, mais on ne peut pas préjuger de l’avenir ».
Autrement dit, rien n’est exclu. Il va falloir donc bien du talent au nouveau patron du réseau pour faire passer son enthousiasme à motiver ses troupes autour d’une nouvelle stratégie d’entreprise alors qu’il ne pourra pas leur garantir, dans le même temps, que ce nouveau développement se fera avec elles.
Quant à la réponse sur un éventuel plan social tant redouté par les membres du comité d‘entreprise du fait d‘une provision de 14 millions d‘euros dont on ne sait pas très bien à quoi elle pourrait servir, Denis Wathier n’apportera pas de réponse plus précise que celle qu’il a faite au dernier comité d’entreprise : « aucune décision prise pour l’instant, mais on ne peut pas préjuger de l’avenir ».
Autrement dit, rien n’est exclu. Il va falloir donc bien du talent au nouveau patron du réseau pour faire passer son enthousiasme à motiver ses troupes autour d’une nouvelle stratégie d’entreprise alors qu’il ne pourra pas leur garantir, dans le même temps, que ce nouveau développement se fera avec elles.