Wim Desmet
Même si nous n'avons pu joindre Wim Desmet, un certain nombre de sources concordantes ont permis d'échafauder des hypothèses qui doivent, bien sûr, êtres prises au conditionnel...
Celle qui revient le plus souvent est, selon un proche du dossier, "un refus latent de la Direction France d’appliquer la politique générale du groupe".
Une attitude suffisamment généralisée pour qu'on nous laisse entendre que d’autres têtes pourraient encore tomber. Mais ce n'est pas la seule raison, bien sûr.
En effet, le "Manque de productivité des Agences du réseau intégré serait la principale raison de l’échec en ce qui concerne les objectifs budgétaires". En outre, l'implantation en France de l'activité tour operating ne serait pas "dans les clous", ce qui fait que la brochure Thomas Cook voiture-ex All Seasons, destinée à la Belgique, avait été lancée telle quelle sur le marché français.
Les résultats France pas comparables à la Belgique
Souvenez-vous : début mars le chiffre d'affaires réalisé par les agences propriétaires de l'ancien Havas Voyages a enregistré une baisse de 1,4% à 756 Mie en 2003, contre 767 Mie en 2002.
Si globalement, les forfaits affichaient une hausse de 1% à 455 Mie, la billetterie elle chutait de 5% à 301 Mie. Heureusement, les franchisées ont sauvé la mise au réseau intégré avec un chiffre d'affaires de 216 Mie, à comparer à 171 Mie en 2002, soit une progression de plus de 25%. Dans le même temps, le résultat opérationnel de l'entreprise (réseau intégré) a chuté de 11,8 Mie en 2002 à 7,5 Mie en 2003.
Des chiffres qui supportent mal la comparaison avec le Plat pays où, en 2003, Thomas Cook Belgium a fait du bénéfice et augmenté ses ventes. Nous en saurons davantage d'ici peu. En effet, la discrétion des responsables de la marque s'expliquerait par le fait que les conditions du départ des deux responsables ne sont pas encore tout à fait bouclées.
Politique commerciale davantage "téléguidée" depuis Bruxelles ?
Il est bien sûr encore un peu tôt pour évaluer toutes les incidences de ces deux départs (Antoine Cachin et Claude Ravilly) mais on peut penser que le bouclage de l'opération G4 (*), prévue pour septembre prochain, pourrait subir un retard (ou être remise en cause ?) du fait de la mise en place de la nouvelle direction et d'une stratégie beaucoup plus "téléguidée" depuis Bruxelles, maintenant que Wim Desmet a repris les rênes en main.
(*) G4 - Projet d'Alliance actuellement à l'étude formé de 4 partenaires : Afat Voyages, Manor, Havas AMEX et Thomas Cook France.
Celle qui revient le plus souvent est, selon un proche du dossier, "un refus latent de la Direction France d’appliquer la politique générale du groupe".
Une attitude suffisamment généralisée pour qu'on nous laisse entendre que d’autres têtes pourraient encore tomber. Mais ce n'est pas la seule raison, bien sûr.
En effet, le "Manque de productivité des Agences du réseau intégré serait la principale raison de l’échec en ce qui concerne les objectifs budgétaires". En outre, l'implantation en France de l'activité tour operating ne serait pas "dans les clous", ce qui fait que la brochure Thomas Cook voiture-ex All Seasons, destinée à la Belgique, avait été lancée telle quelle sur le marché français.
Les résultats France pas comparables à la Belgique
Souvenez-vous : début mars le chiffre d'affaires réalisé par les agences propriétaires de l'ancien Havas Voyages a enregistré une baisse de 1,4% à 756 Mie en 2003, contre 767 Mie en 2002.
Si globalement, les forfaits affichaient une hausse de 1% à 455 Mie, la billetterie elle chutait de 5% à 301 Mie. Heureusement, les franchisées ont sauvé la mise au réseau intégré avec un chiffre d'affaires de 216 Mie, à comparer à 171 Mie en 2002, soit une progression de plus de 25%. Dans le même temps, le résultat opérationnel de l'entreprise (réseau intégré) a chuté de 11,8 Mie en 2002 à 7,5 Mie en 2003.
Des chiffres qui supportent mal la comparaison avec le Plat pays où, en 2003, Thomas Cook Belgium a fait du bénéfice et augmenté ses ventes. Nous en saurons davantage d'ici peu. En effet, la discrétion des responsables de la marque s'expliquerait par le fait que les conditions du départ des deux responsables ne sont pas encore tout à fait bouclées.
Politique commerciale davantage "téléguidée" depuis Bruxelles ?
Il est bien sûr encore un peu tôt pour évaluer toutes les incidences de ces deux départs (Antoine Cachin et Claude Ravilly) mais on peut penser que le bouclage de l'opération G4 (*), prévue pour septembre prochain, pourrait subir un retard (ou être remise en cause ?) du fait de la mise en place de la nouvelle direction et d'une stratégie beaucoup plus "téléguidée" depuis Bruxelles, maintenant que Wim Desmet a repris les rênes en main.
(*) G4 - Projet d'Alliance actuellement à l'étude formé de 4 partenaires : Afat Voyages, Manor, Havas AMEX et Thomas Cook France.