Les voyageurs non-résidents en Tunisie doivent acheter un timbre fiscal (sous le tampon du haut sur la photo) de 30 dinars (13 €) au moment de quitter le pays - DR
Depuis le 1er octobre 2014, les touristes étrangers qui visitent la Tunisie doivent payer un timbre fiscal, dit de « solidarité » de 30 dinars (environ 13 €) au moment où ils quittent le pays.
Une mesure prévue par l'Article 36 de la loi de Finances complémentaire n°54-2014.
Elle s'applique à l'ensemble des personnes non-résidentes en Tunisie, quelque soit leur nationalité. Les Tunisiens qui vivent à l'étranger ne sont pas concernés.
Si, pendant l'été 2014, au moment de l'annonce de la mise en place de cette taxe, les professionnels du tourisme semblaient l'accueillir avec calme et sans affolement, son entrée en vigueur a tout de même provoqué quelques remous.
Surtout chez les voyageurs. "Nos clients n'ont pas trop compris pourquoi ils devaient payer 13 € de plus alors qu'ils avaient opté pour une offre all inclusive" explique Geneviève Dimitropoulos, responsable commerciale de Sunshine Vacances.
"C'est une taxe supplémentaire à payer pour les touristes, ajoute Laurent Abitbol, président de Voyamar-Aerosun. Mais, dans l'ensemble, nos clients l'ont bien accueillie.
Il faut dire qu'étant donné le prix relativement bas de la taxe de séjour et les besoins en infrastructures de la Tunisie, la mise en place de cette mesure passe relativement mieux."
Une mesure prévue par l'Article 36 de la loi de Finances complémentaire n°54-2014.
Elle s'applique à l'ensemble des personnes non-résidentes en Tunisie, quelque soit leur nationalité. Les Tunisiens qui vivent à l'étranger ne sont pas concernés.
Si, pendant l'été 2014, au moment de l'annonce de la mise en place de cette taxe, les professionnels du tourisme semblaient l'accueillir avec calme et sans affolement, son entrée en vigueur a tout de même provoqué quelques remous.
Surtout chez les voyageurs. "Nos clients n'ont pas trop compris pourquoi ils devaient payer 13 € de plus alors qu'ils avaient opté pour une offre all inclusive" explique Geneviève Dimitropoulos, responsable commerciale de Sunshine Vacances.
"C'est une taxe supplémentaire à payer pour les touristes, ajoute Laurent Abitbol, président de Voyamar-Aerosun. Mais, dans l'ensemble, nos clients l'ont bien accueillie.
Il faut dire qu'étant donné le prix relativement bas de la taxe de séjour et les besoins en infrastructures de la Tunisie, la mise en place de cette mesure passe relativement mieux."
"Accompagner les voyageurs" sur place
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Pourtant, il a quand même fallu "arrondir les angles", du côté de Sunshine Vacances, précise la responsable commerciale du tour-opérateur (TO).
"Cela a été facilité par le fait que le timbre fiscal est vendu dans tous nos hôtels tunisiens", annonce-t-elle.
Les clients l'obtiennent ainsi dès le premier jour de leur voyage et n'ont plus à s'en occuper.
Chez Voyamar-Aerosun, les clients sont informés de la mesure avant leur départ.
Ensuite, "nos réceptifs s'occupent de leur fournir les timbres fiscaux", poursuit Laurent Abitbol.
Pour FTI Voyages, TO qui travaille uniquement en BtoB, ce sont aussi les équipes sur place – à savoir l'agence réceptive locale du groupe – qui "s'occupent d'accompagner les voyageurs afin qu'ils s'acquittent des modalités de paiement et d'obtention du timbre fiscal", assure Thomas Giband, responsable marketing.
Il explique que les agences de voyages partenaires du voyagistes étaient toutes au courant de cette nouvelle mesure. "Elles l'ont accueillie avec surprise, mais en ont pris acte", relate-t-il.
Selon un article de leconomistemaghrebin.com, l’État tunisien estime que la taxe de solidarité va générer 42 millions de dinars (18,4 millions d'euros) de recettes d'ici fin 2014 et près de 120 millions de dinars (52,6 millions d'euros) en 2015.
Tous les visiteurs étrangers, sans exception, sont soumis à l'achat de ce timbre fiscal de « solidarité ». Même les bébés.
En Tunisie, il n'y a donc pas d'âge pour se montrer solidaire.
"Cela a été facilité par le fait que le timbre fiscal est vendu dans tous nos hôtels tunisiens", annonce-t-elle.
Les clients l'obtiennent ainsi dès le premier jour de leur voyage et n'ont plus à s'en occuper.
Chez Voyamar-Aerosun, les clients sont informés de la mesure avant leur départ.
Ensuite, "nos réceptifs s'occupent de leur fournir les timbres fiscaux", poursuit Laurent Abitbol.
Pour FTI Voyages, TO qui travaille uniquement en BtoB, ce sont aussi les équipes sur place – à savoir l'agence réceptive locale du groupe – qui "s'occupent d'accompagner les voyageurs afin qu'ils s'acquittent des modalités de paiement et d'obtention du timbre fiscal", assure Thomas Giband, responsable marketing.
Il explique que les agences de voyages partenaires du voyagistes étaient toutes au courant de cette nouvelle mesure. "Elles l'ont accueillie avec surprise, mais en ont pris acte", relate-t-il.
Selon un article de leconomistemaghrebin.com, l’État tunisien estime que la taxe de solidarité va générer 42 millions de dinars (18,4 millions d'euros) de recettes d'ici fin 2014 et près de 120 millions de dinars (52,6 millions d'euros) en 2015.
Tous les visiteurs étrangers, sans exception, sont soumis à l'achat de ce timbre fiscal de « solidarité ». Même les bébés.
En Tunisie, il n'y a donc pas d'âge pour se montrer solidaire.