Seules les AGV les plus motivées, une centaine, sont venues rendre visite au workshop.
Top Montagne a proposé aux AGV et TO belges une véritable synthèse de ce qui se fait de mieux au niveau des destinations montagnes pour la France. Devant cette opportunité, on aurait pu croire que les AGV belges seraient venues en rangs serrés pour rencontrer les différents exposants.
Force a été de constater qu’il n’en a pas été ainsi. Seules les AGV les plus motivées, une centaine, sont venues rendre visite au workshop. Mais comme nous l’a expliqué avec raison l’un des participants: « Je préfère recevoir 100 visiteurs vraiment intéressés que mille dont 90 % ne viennent que pour le principe. »
Et la formation, qu’en fait-on?
Participer à un éductour, visiter un workshop fait partie de la formation permanente des AGV. Alors qu’il y a la commission zéro au niveau des compagnies aériennes et que tout donne à penser que, dans les dix années à venir, il en sera de même pour tous les produits de tourisme vendus en agence, la principale raison d’être des AGV ne sera plus de vendre mais de conseiller.
Le revenu même de la distribution dépendra essentiellement des frais de dossier. Ces honoraires seront demandés aux clients pour la bonne qualité des services et des conseils donnés. Or pour donner des conseils, il faut connaître les produits que l’on vend. Déjà aujourd’hui, nombre de professionnels reconnaissent que les clients maîtrisent mieux qu’eux-mêmes les destinations. A la limite, ils s’en plaignent même.
Ces mêmes personnes expliquent, doctement, que l’idéal, c’est d’avoir des contacts personnalisés avec les hôteliers, les responsables de réservation. Mais faire ne fût-ce que le premier pas pour aller à un workshop, une présentation de brochures, ces professionnels donneurs de leçons ne le font pas ou rarement.
Difficile de motiver les agences
Le responsable d’un important réseau d’agence nous a expliqué: « En dehors des éductours vers l’Ile Maurice ou des destinations lointaines, il y a très peu de candidats pour les produits que nous vendons réellement comme la Turquie, la Tunisie, l’Espagne… » Et d’expliquer, que s’il n’y a pas l’Incentive d’un concours doté d’un voyage, il est très difficile de déplacer les agents de comptoir de son réseau.
Quant à l’excuse de prétendre avoir ignoré l’organisation, elle ne tient pas. Non seulement la presse professionnelle belge en a parlé, mais en plus des associations professionnelles comme l’UPAV en a même fait mention dans sa newsletter…
Les visiteurs de Top Montagne
Nous sommes passés à plusieurs reprises à Top Montagne Bruxelles. Force a été de constater que la majorité des personnes qui avaient fait le déplacement étaient des agents de voyages dont l’âge moyen dépassait largement la trentaine. Encore plus frappant, l’absence quasi générale des collaborateurs des grands réseaux comme TUI Travel Center, Thomas Cook Travel Shop ou CWT.
A croire donc que pour ces absents, l’information ne comptait pas. Que ces agents de comptoir connaissaient parfaitement toutes les destinations de sport d’hiver de France. Nous avons réalisé un petit sondage auprès de cinq agences de Bruxelles.
Le résultat? « Samoens ? connais pas… », « Une destination où il est possible de skier en mai ? Je vais me renseigner, passez demain », « Les Trois-Vallées? vous êtes certain que c’est un grand domaine skiable ? Vous savez, le plus grand domaine skiable en France, c’est Courchevel »…
Salon utile
Avec des réponses pareilles, comment s’étonner que les clients préfèrent les réservations directes et se passent des AGV? AGV qui vont naturellement se plaindre que les TO spécialisés acceptent des réservations des clients et ce sans passer par les agences... .
Par contre, nous avons interrogé quelques-uns des visiteurs de Top Montagne. A la question de savoir s’ils vendaient bien les sports d’hiver, la majorité nous a répondu que oui et que Top Montagne était très utile pour peaufiner leurs offres, qu’ils avaient trouvés des informations utiles. D’autres nous ont expliqué être venu parce qu’ils avaient des groupes et qu’ils cherchaient des produits originaux à proposer.
Un autocariste, quant à lui nous dit qu’il avait fait un test auprès de plusieurs stations et qu’il attendait de voir la rapidité de réponse et surtout le contenu de celles-ci pour voir s’il allait inclure de nouvelles offres dans sa brochure.
Top Montagne a donc été un vrai succès pour la centaine de professionnels pour qui l’information est prioritaire. Des personnes qui ont saisi l’occasion de rencontrer en une ou deux heures une trentaine de massifs ou d’agences incoming qui allait leur donner un plus par rapport à leurs concurrents.
AGV qui ont déjà ont demandé les dates du prochain Top Montagne Bruxelles.
Force a été de constater qu’il n’en a pas été ainsi. Seules les AGV les plus motivées, une centaine, sont venues rendre visite au workshop. Mais comme nous l’a expliqué avec raison l’un des participants: « Je préfère recevoir 100 visiteurs vraiment intéressés que mille dont 90 % ne viennent que pour le principe. »
Et la formation, qu’en fait-on?
Participer à un éductour, visiter un workshop fait partie de la formation permanente des AGV. Alors qu’il y a la commission zéro au niveau des compagnies aériennes et que tout donne à penser que, dans les dix années à venir, il en sera de même pour tous les produits de tourisme vendus en agence, la principale raison d’être des AGV ne sera plus de vendre mais de conseiller.
Le revenu même de la distribution dépendra essentiellement des frais de dossier. Ces honoraires seront demandés aux clients pour la bonne qualité des services et des conseils donnés. Or pour donner des conseils, il faut connaître les produits que l’on vend. Déjà aujourd’hui, nombre de professionnels reconnaissent que les clients maîtrisent mieux qu’eux-mêmes les destinations. A la limite, ils s’en plaignent même.
Ces mêmes personnes expliquent, doctement, que l’idéal, c’est d’avoir des contacts personnalisés avec les hôteliers, les responsables de réservation. Mais faire ne fût-ce que le premier pas pour aller à un workshop, une présentation de brochures, ces professionnels donneurs de leçons ne le font pas ou rarement.
Difficile de motiver les agences
Le responsable d’un important réseau d’agence nous a expliqué: « En dehors des éductours vers l’Ile Maurice ou des destinations lointaines, il y a très peu de candidats pour les produits que nous vendons réellement comme la Turquie, la Tunisie, l’Espagne… » Et d’expliquer, que s’il n’y a pas l’Incentive d’un concours doté d’un voyage, il est très difficile de déplacer les agents de comptoir de son réseau.
Quant à l’excuse de prétendre avoir ignoré l’organisation, elle ne tient pas. Non seulement la presse professionnelle belge en a parlé, mais en plus des associations professionnelles comme l’UPAV en a même fait mention dans sa newsletter…
Les visiteurs de Top Montagne
Nous sommes passés à plusieurs reprises à Top Montagne Bruxelles. Force a été de constater que la majorité des personnes qui avaient fait le déplacement étaient des agents de voyages dont l’âge moyen dépassait largement la trentaine. Encore plus frappant, l’absence quasi générale des collaborateurs des grands réseaux comme TUI Travel Center, Thomas Cook Travel Shop ou CWT.
A croire donc que pour ces absents, l’information ne comptait pas. Que ces agents de comptoir connaissaient parfaitement toutes les destinations de sport d’hiver de France. Nous avons réalisé un petit sondage auprès de cinq agences de Bruxelles.
Le résultat? « Samoens ? connais pas… », « Une destination où il est possible de skier en mai ? Je vais me renseigner, passez demain », « Les Trois-Vallées? vous êtes certain que c’est un grand domaine skiable ? Vous savez, le plus grand domaine skiable en France, c’est Courchevel »…
Salon utile
Avec des réponses pareilles, comment s’étonner que les clients préfèrent les réservations directes et se passent des AGV? AGV qui vont naturellement se plaindre que les TO spécialisés acceptent des réservations des clients et ce sans passer par les agences... .
Par contre, nous avons interrogé quelques-uns des visiteurs de Top Montagne. A la question de savoir s’ils vendaient bien les sports d’hiver, la majorité nous a répondu que oui et que Top Montagne était très utile pour peaufiner leurs offres, qu’ils avaient trouvés des informations utiles. D’autres nous ont expliqué être venu parce qu’ils avaient des groupes et qu’ils cherchaient des produits originaux à proposer.
Un autocariste, quant à lui nous dit qu’il avait fait un test auprès de plusieurs stations et qu’il attendait de voir la rapidité de réponse et surtout le contenu de celles-ci pour voir s’il allait inclure de nouvelles offres dans sa brochure.
Top Montagne a donc été un vrai succès pour la centaine de professionnels pour qui l’information est prioritaire. Des personnes qui ont saisi l’occasion de rencontrer en une ou deux heures une trentaine de massifs ou d’agences incoming qui allait leur donner un plus par rapport à leurs concurrents.
AGV qui ont déjà ont demandé les dates du prochain Top Montagne Bruxelles.