Le voyagiste toulousain va-t-il baisser pavillon sur fond de querelles intestines ?
Voyages Fram devra-t-il se résoudre à déposer le bilan d'ici fin juin ?
Techniquement, la réponse est oui. En effet, un prêt de 10 millions d'euros consenti par un consortium bancaire, arrive à l'échéance à la fin du mois.
Or, pour reconduire ce prêt, les banques demandent aujourd'hui aux actionnaires de l'entreprise d'être caution personnelle.
Une exigence qui, selon nos informations, passe très mal, les familles Colson et Chaubet sur fonds de querelle familiale refusant de remettre au pot.
Or, cet argent constitue la trésorerie indispensable pour la poursuite de l'activité.
Malgré son patrimoine immobilier (sur ?) évalué à 150 millions d'euros, rien n'est réalisable (en dehors du siège de Toulouse, déjà vendu) à court terme.
Techniquement, la réponse est oui. En effet, un prêt de 10 millions d'euros consenti par un consortium bancaire, arrive à l'échéance à la fin du mois.
Or, pour reconduire ce prêt, les banques demandent aujourd'hui aux actionnaires de l'entreprise d'être caution personnelle.
Une exigence qui, selon nos informations, passe très mal, les familles Colson et Chaubet sur fonds de querelle familiale refusant de remettre au pot.
Or, cet argent constitue la trésorerie indispensable pour la poursuite de l'activité.
Malgré son patrimoine immobilier (sur ?) évalué à 150 millions d'euros, rien n'est réalisable (en dehors du siège de Toulouse, déjà vendu) à court terme.
Des salariés auraient bloqué le Conseil d'administration
Selon des sources proches du dossier, Daniel Cohen (président du Directoire) ne peut plus rien faire désormais et est allé au bout de ses possibilités.
La solution est désormais entre les mains des actionnaires... Et c'est dommage car il avait la confiance des salariés et on commençait à ressentir le début des mesures mises en place..."
Toujours est-il que des salariés, selon nos informations, seraient venus ce matin bloquer le Conseil d'administration afin de demander des comptes aux actionnaires.
Le destin du voyagiste est désormais lié à la suite des évènements de ce jeudi après midi et à l'attitude des actionnaires à qui on demande, en quelque sorte, une "juste" contrepartie aux dividendes généreux qu'ils se sont versés par le passé, y compris lorsque l'entreprise était déjà en forte difficulté...
La solution est désormais entre les mains des actionnaires... Et c'est dommage car il avait la confiance des salariés et on commençait à ressentir le début des mesures mises en place..."
Toujours est-il que des salariés, selon nos informations, seraient venus ce matin bloquer le Conseil d'administration afin de demander des comptes aux actionnaires.
Le destin du voyagiste est désormais lié à la suite des évènements de ce jeudi après midi et à l'attitude des actionnaires à qui on demande, en quelque sorte, une "juste" contrepartie aux dividendes généreux qu'ils se sont versés par le passé, y compris lorsque l'entreprise était déjà en forte difficulté...