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TourMaG.com - Que peut-on déjà savoir des vacances d’été des Français ?
Josette Sicsic : Cette année encore, on sait que les Français sont un peu plus d’un sur deux à se dire prêts à partir en vacances d’été. Sur ceux qui partiront, les trois quarts choisiront la France. Sans aucune surprise, 47% d’entre eux choisiront de passer leur séjour au soleil, notamment sur le littoral. La durée moyenne de leur séjour sera de 15 jours s’ils restent en France ou de 17 s’ils vont à l’étranger !
Sur un plan qualitatif, en revanche, les éléments d’information sont nettement moins nombreux. Ils sont pourtant les plus révélateurs de la personnalité des vacanciers français. Une connaissance d’autant plus utile que la mosaïque n’a été aussi complexe. Un marketing psychologique devrait voir le jour.
T.M.com – Quelle est votre «mosaïque» des partants ?
J.S : On distingue une grande diversité d’attitudes allant d’un goût immodéré pour le voyage à une certaine indifférence. Les «enthousiastes» adorent les vacances et sont sur les starting-blocks des mois à l’avance. Les «compulsifs» veulent se défouler, se décomplexer et transgresser la réalité ; ces consommateurs névrotiques sont des clients idéaux. Les «indifférents» font au contraire preuve de peu d’excitation quant à la perspective de devoir quitter leurs domiciles et de cesser leurs activités pour paresser.
Les «angoissés», eux, sont effrayés par la perspective de changer de rythme. Les «blasés» ne sont motivés que par des propositions très originales. Les «routiniers» s’évadent en général sur une destination étalon parfaitement rôdée.
T.M.com – Vous étudiez aussi les «non partants» ?
J.S : Les motifs de non départs sont nombreux et très dépendants des profils psychologiques des individus. Les non partants «économiques» sont la majorité. Même l’achat d’un simple billet de train est au dessus de leurs moyens. Et quand une aide s’esquisse, ils s’en excluent par crainte de ne pas savoir consommer une forme de bonheur qu’ils considèrent «étrangère» à leur culture et à leur mode de vie.
Les non-partants «ostentatoires» affichent leur différence et leur mépris de la foule, laissant ostensiblement passer le raz-de-marée estival. Les non partants «occupés» ont tout simplement d’autres occupations, «refaire» leur appartement, travailler, étudier. Malades ou handicapés et personnes âgées, beaucoup d’entre eux aimeraient bien s’évader, mais les dispositifs existants ne suffisent pas à sécuriser leurs déplacements.
Les rangs grossissent du côté des «anti vacanciers». Pour eux, les vacances sont synonymes de déprime. Ils préfèrent s’y soustraire et vaquer à leurs tâches quotidiennes. Les «home sweet home» vivent dans des régions touristiques et ont tout sous la main : la plage, la nature, des loisirs. Les «solitaires» veulent bien partir mais ne savent pas avec qui. Quant aux «alter-vacanciers» ils partent une fois sur deux, c’est une méthode, un mode de vie…
Touriscopie édite une newsletter mensuelle sous forme de fiches. Pour en savoir plus, consulter le site www.touriscopie.com
Josette Sicsic : Cette année encore, on sait que les Français sont un peu plus d’un sur deux à se dire prêts à partir en vacances d’été. Sur ceux qui partiront, les trois quarts choisiront la France. Sans aucune surprise, 47% d’entre eux choisiront de passer leur séjour au soleil, notamment sur le littoral. La durée moyenne de leur séjour sera de 15 jours s’ils restent en France ou de 17 s’ils vont à l’étranger !
Sur un plan qualitatif, en revanche, les éléments d’information sont nettement moins nombreux. Ils sont pourtant les plus révélateurs de la personnalité des vacanciers français. Une connaissance d’autant plus utile que la mosaïque n’a été aussi complexe. Un marketing psychologique devrait voir le jour.
T.M.com – Quelle est votre «mosaïque» des partants ?
J.S : On distingue une grande diversité d’attitudes allant d’un goût immodéré pour le voyage à une certaine indifférence. Les «enthousiastes» adorent les vacances et sont sur les starting-blocks des mois à l’avance. Les «compulsifs» veulent se défouler, se décomplexer et transgresser la réalité ; ces consommateurs névrotiques sont des clients idéaux. Les «indifférents» font au contraire preuve de peu d’excitation quant à la perspective de devoir quitter leurs domiciles et de cesser leurs activités pour paresser.
Les «angoissés», eux, sont effrayés par la perspective de changer de rythme. Les «blasés» ne sont motivés que par des propositions très originales. Les «routiniers» s’évadent en général sur une destination étalon parfaitement rôdée.
T.M.com – Vous étudiez aussi les «non partants» ?
J.S : Les motifs de non départs sont nombreux et très dépendants des profils psychologiques des individus. Les non partants «économiques» sont la majorité. Même l’achat d’un simple billet de train est au dessus de leurs moyens. Et quand une aide s’esquisse, ils s’en excluent par crainte de ne pas savoir consommer une forme de bonheur qu’ils considèrent «étrangère» à leur culture et à leur mode de vie.
Les non-partants «ostentatoires» affichent leur différence et leur mépris de la foule, laissant ostensiblement passer le raz-de-marée estival. Les non partants «occupés» ont tout simplement d’autres occupations, «refaire» leur appartement, travailler, étudier. Malades ou handicapés et personnes âgées, beaucoup d’entre eux aimeraient bien s’évader, mais les dispositifs existants ne suffisent pas à sécuriser leurs déplacements.
Les rangs grossissent du côté des «anti vacanciers». Pour eux, les vacances sont synonymes de déprime. Ils préfèrent s’y soustraire et vaquer à leurs tâches quotidiennes. Les «home sweet home» vivent dans des régions touristiques et ont tout sous la main : la plage, la nature, des loisirs. Les «solitaires» veulent bien partir mais ne savent pas avec qui. Quant aux «alter-vacanciers» ils partent une fois sur deux, c’est une méthode, un mode de vie…
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