Le grand public a encore en mémoire la compétition acharnée entre Paris et Londres pour la gagne des Jeux Olympiques 2012.
Mais derrière ce duel très médiatisé, se cachent chaque mois des dizaines de compétitions entre les grandes villes du monde pour remporter l’organisation des grands événements du tourisme d’affaires, notamment les congrès.
Et la bataille est âpre, « parfois entachée de coups bas et de manigances », en atteste Christian Sautter, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale.
Raison pour laquelle la Ville de Paris, l’Office de tourisme et la Chambre de commerce et d’industrie s’unissent pour accompagner et soutenir les organisateurs de congrès dans la capitale.
Mais derrière ce duel très médiatisé, se cachent chaque mois des dizaines de compétitions entre les grandes villes du monde pour remporter l’organisation des grands événements du tourisme d’affaires, notamment les congrès.
Et la bataille est âpre, « parfois entachée de coups bas et de manigances », en atteste Christian Sautter, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale.
Raison pour laquelle la Ville de Paris, l’Office de tourisme et la Chambre de commerce et d’industrie s’unissent pour accompagner et soutenir les organisateurs de congrès dans la capitale.
Un congressiste dépense deux fois plus qu’un touriste loisirs
Jeudi 9 avril, Christian Sautter, Jean-Bernard Bros, Adjoint au Maire de Paris chargé du tourisme et Jean-Claude Lesourd, Président de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, ont remis la Médaille de la Ville à 10 personnalités françaises ayant porté et gagné l’organisation de manifestations de portée internationale à Paris, à l’instar du Congrès de la société européenne de cardiologie qui se tiendra du 27 au 31 août 2011 et réunira 30.000 participants.
30.000 participants sur 5 jours, c’est autant de nuitées dans les hôtels franciliens, autant de repas, de location d’espaces de réunions, de transports, d’achats d’agrément…
Et quand on sait que les dépenses moyennes d’un congressiste sont 4 fois supérieures à celles d’un Francilien, et deux fois celles d’un touriste loisirs, cela donne une idée plus précise de la manne que représente l’organisation d’un grand congrès dans la capitale.
30.000 participants sur 5 jours, c’est autant de nuitées dans les hôtels franciliens, autant de repas, de location d’espaces de réunions, de transports, d’achats d’agrément…
Et quand on sait que les dépenses moyennes d’un congressiste sont 4 fois supérieures à celles d’un Francilien, et deux fois celles d’un touriste loisirs, cela donne une idée plus précise de la manne que représente l’organisation d’un grand congrès dans la capitale.
7.000 chambres d’hôtel supplémentaires sur Paris en 2020
Christian Sautter
Et Jean-Yves Durance, vice-Président à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, de dresser le bilan 2008 du tourisme d’affaires en Île-de-France : « Les foires, salons et congrès génèrent 4,85 milliards d’€ de retombées économiques : 20% pour l’organisation en elle-même (location de lieux, matériels d’expos…) et 80% pour les dépenses d’accompagnement (hôtellerie, restauration, transports…). Le tourisme d’affaires représente 43% des 34 millions de nuitées annuelles sur Paris ».
Reste que la capitale souffre d’un déficit d’hôtels de forte capacité pouvant accueillir dans un lieu unique les grands événements professionnels, des infrastructures dont sont particulièrement friands les nord-Américains et les Asiatiques.
Pour répondre à la demande, Christian Sautter annonce l’ouverture de 7.000 chambres d’hôtel supplémentaires à Paris d’ici 2020 et l’implantation de grandes structures hôtelières en périphérie.
Reste que la capitale souffre d’un déficit d’hôtels de forte capacité pouvant accueillir dans un lieu unique les grands événements professionnels, des infrastructures dont sont particulièrement friands les nord-Américains et les Asiatiques.
Pour répondre à la demande, Christian Sautter annonce l’ouverture de 7.000 chambres d’hôtel supplémentaires à Paris d’ici 2020 et l’implantation de grandes structures hôtelières en périphérie.
Les rencontres professionnelles sont-elles impactées par la crise ?
Concernant les perspectives, Jean-Yves Durance ne relève « aucun souci sur l’activité des congrès » et constate même « une progression en nombre de visiteurs sur les salons grand public depuis le début de la crise.
Pour les salons professionnels, on enregistre un léger tassement de la fréquentation mais une augmentation de leur efficacité. Si les visiteurs sont moins nombreux, les professionnels estiment mieux travailler ».
Nous finirons sur un petit clin d’œil, puisque que les termes exacts utilisés par Jean-Yves Durance sont « sur les salons professionnels, il y a moins de touristes » (entendez par-là, moins de personnes qui n’ont pas grand-chose à y faire). Mais moins de « touristes », ça ne fait pas toujours l’affaire de nos métiers !
Pour les salons professionnels, on enregistre un léger tassement de la fréquentation mais une augmentation de leur efficacité. Si les visiteurs sont moins nombreux, les professionnels estiment mieux travailler ».
Nous finirons sur un petit clin d’œil, puisque que les termes exacts utilisés par Jean-Yves Durance sont « sur les salons professionnels, il y a moins de touristes » (entendez par-là, moins de personnes qui n’ont pas grand-chose à y faire). Mais moins de « touristes », ça ne fait pas toujours l’affaire de nos métiers !
Les chiffres-clés du tourisme d’affaires sur Paris/RP
En 2008, Paris a accueilli 28 millions de visiteurs (près de 50% pour affaires) – L’industrie des rencontres professionnelles assure 58.000 emplois directs – 900 congrès se sont tenus en Île-de-France, pour 600.000 participants – Paris/RP compte 150.000 chambres d’hôtel, dont 76.000 sur Paris intra-muros – 43% des nuitées sont générées par le tourisme d’affaires – Répartition des nuitées hôtelières tourisme d’affaires : 35% pour les foires et salons, 10% pour les congrès, 25% pour les événements d’entreprises, 30% pour les individuels affaires.