Croisière en Polynésie : le Paul Gauguin fait partie des bateaux qui naviguent toute l'année dans les eaux polynésiennes @Ponant
En 2024, la Polynésie accueillera 1020 escales, auxquelles s’ajoutent les 350 escales du Panorama II de Variety Cruises (décomptées à part au regard de la taille du navire), positionnant le territoire comme la 1ère destination de croisière dans le Pacifique sud.
Comme le détaille Stéphane Renard, coordinateur du Tahiti Cruise Club, « il est prévu notamment 170 têtes de ligne sur Papeete, à la fois par des navires qui opèrent à l’année dans nos eaux (MS Paul Gauguin / Ponant ; Aranui Cruises ; Star Breeze / Windstar ; Panorama II / Variety Cruises) et pour des opérations ponctuelles d’une à plusieurs semaines (Norwegian Cruise Line ; Oceania Cruises ; Lindblad Expeditions ; Hanseatic ; Seven Seas ; Windstar…). S'ajoutent à ces croisières complètes dans les eaux polynésiennes des navires de passage en transpacifique d’une trentaine de navires supplémentaires ».
En termes de fréquentation, « cela devrait représenter autour de 100.000 visiteurs liés à la croisière (45% en tête de ligne ; 55% en transpacifique), ce qui nous ramène à la meilleure année historique en matière de fréquentation croisière en 2019. »
Comme le détaille Stéphane Renard, coordinateur du Tahiti Cruise Club, « il est prévu notamment 170 têtes de ligne sur Papeete, à la fois par des navires qui opèrent à l’année dans nos eaux (MS Paul Gauguin / Ponant ; Aranui Cruises ; Star Breeze / Windstar ; Panorama II / Variety Cruises) et pour des opérations ponctuelles d’une à plusieurs semaines (Norwegian Cruise Line ; Oceania Cruises ; Lindblad Expeditions ; Hanseatic ; Seven Seas ; Windstar…). S'ajoutent à ces croisières complètes dans les eaux polynésiennes des navires de passage en transpacifique d’une trentaine de navires supplémentaires ».
En termes de fréquentation, « cela devrait représenter autour de 100.000 visiteurs liés à la croisière (45% en tête de ligne ; 55% en transpacifique), ce qui nous ramène à la meilleure année historique en matière de fréquentation croisière en 2019. »
Croisière en Polynésie : des retombées économiques directes pour les îles desservies
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De plus, en 2025 puis 2026, certaines compagnies ont déjà annoncé leur intention de renforcer leurs opérations sur la destination, qu’il s’agisse de Ponant, Windstar Cruises, Oceania et Silversea. Ce qui devrait permettre « d’atteindre un palier stable autour de 1500 escales d’ici à 2027 (Variety Cruise inclus), et conforter une croissance de +300% depuis la création du club de la croisière », il y a quinze ans.
Par ailleurs, le tourisme en Polynésie française est le premier secteur économique, il représente 12% du PIB et le secteur de la croisière pèse pour un tiers des visiteurs (touristes et excursionnistes en croisière transpacifique) et 25% des retombées économiques, soit plus de 15 milliards XPF (125 M€).
Le club de la Croisière estime « que 40% de ces retombées sont dépensées à terre durant les escales (approvisionnements d’appoint, excursions, transports terrestres et lagonnaires, commerces et artisanats, santé…) et injectés directement dans l’économie des îles d’escales ce qui est essentiel pour la quasi-totalité de ces micro-systèmes insulaires, et contribue directement au maintien des populations dans leurs îles d'origine ».
De plus, en desservant 35 îles différentes (contre une dizaine il y a 15 ans) en 2024, « le secteur de la croisière en Polynésie contribue à la répartition des flux et des retombées dans la plupart des archipels, davantage que le tourisme traditionnel (flux aérien internationaux et domestiques), et renforce l’attractivité touristique de ces îles (en soutenant la création d’activités et de transports) » .
Par ailleurs, le tourisme en Polynésie française est le premier secteur économique, il représente 12% du PIB et le secteur de la croisière pèse pour un tiers des visiteurs (touristes et excursionnistes en croisière transpacifique) et 25% des retombées économiques, soit plus de 15 milliards XPF (125 M€).
Le club de la Croisière estime « que 40% de ces retombées sont dépensées à terre durant les escales (approvisionnements d’appoint, excursions, transports terrestres et lagonnaires, commerces et artisanats, santé…) et injectés directement dans l’économie des îles d’escales ce qui est essentiel pour la quasi-totalité de ces micro-systèmes insulaires, et contribue directement au maintien des populations dans leurs îles d'origine ».
De plus, en desservant 35 îles différentes (contre une dizaine il y a 15 ans) en 2024, « le secteur de la croisière en Polynésie contribue à la répartition des flux et des retombées dans la plupart des archipels, davantage que le tourisme traditionnel (flux aérien internationaux et domestiques), et renforce l’attractivité touristique de ces îles (en soutenant la création d’activités et de transports) » .
Les têtes de ligne au coeur de la croissance
Une croissance raisonnée : « 90% de l’ensemble des escales sont opérées par des navires de moins de 500 passagers, 5% par des navires de 500 à 1200 passagers, et 1% par des navires en transpacifique de plus de 3600 passagers (qui ne peuvent faire escale que dans 3 îles : Tahiti, Moorea et Raiatea) », détaille Stéphane Renard.
A lire aussi : Polynésie : exceptionnel 20e Voyage des Patrons et du MemberShip Club !
Ce qui permet de maintenir « un nombre moyen de passagers/escale inférieur à 500, chaque année, depuis 15 ans, permettant de valider un modèle de développement spécifique, régulé et choisi (adapté à la taille de nos populations dans nos îles) ». Les navires haut de gamme, de luxe et d’expédition composent l’essentiel des opérations.
Précisons aussi que les têtes de ligne sont au cœur de la croissance, depuis la création du club de la Croisière, « afin d’assurer la plus grande constance et régularité des opérations pour l’ensemble des îles concernées ».
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Ce qui permet de maintenir « un nombre moyen de passagers/escale inférieur à 500, chaque année, depuis 15 ans, permettant de valider un modèle de développement spécifique, régulé et choisi (adapté à la taille de nos populations dans nos îles) ». Les navires haut de gamme, de luxe et d’expédition composent l’essentiel des opérations.
Précisons aussi que les têtes de ligne sont au cœur de la croissance, depuis la création du club de la Croisière, « afin d’assurer la plus grande constance et régularité des opérations pour l’ensemble des îles concernées ».
Nouveau terminal de croisière à Papeete
Le nouveau terminal de croisières de Papeete est situé à 20 minutes de l'aéroport international. © Port Autonome de Papeete
Ainsi, l’inauguration cette année et la mise en service du terminal de croisière, élaboré, financé et exploité par le Port Autonome de Papeete, constitue « un levier de développement propice à conforter notre stratégie en matière de têtes de ligne, et incidemment d’accueil des navires en transpacifique », souligne le Club.
Il vient offrir « une infrastructure moderne et adaptée pour plus de confort, d’efficience et de capacités logistiques pour les armements et leurs passagers durant les opérations de débarquements finaux ou embarquements initiaux pour les têtes de ligne ».
A terme, il proposera tous les services et équipements d’un terminal moderne (traitement et scanner pour les bagages, pour les passagers, pré-enregistrements et liaisons directes avec l’aéroport…).
Positionné au cœur de la capitale de Papeete, avec un accès direct au centre-ville, à 20 minutes de l’aéroport international, et 5 mn de l’ensemble des quais et infrastructures logistiques portuaires, « il va permettre de simplifier l’ensemble des opérations, de les sécuriser davantage, et conforter le positionnement de Tahiti et de Papeete comme l’un voire le principal port de tête de ligne croisière dans le Pacifique sud en nombre d’escales et d’opérations réalisés ».
Le port est déjà le 3e port au niveau national en termes de trafic maritime de passagers en ferry avec +1,6 M/pax par an et dispose d’une gare maritime dédiée, distinct du terminal de croisière.
Il vient offrir « une infrastructure moderne et adaptée pour plus de confort, d’efficience et de capacités logistiques pour les armements et leurs passagers durant les opérations de débarquements finaux ou embarquements initiaux pour les têtes de ligne ».
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Positionné au cœur de la capitale de Papeete, avec un accès direct au centre-ville, à 20 minutes de l’aéroport international, et 5 mn de l’ensemble des quais et infrastructures logistiques portuaires, « il va permettre de simplifier l’ensemble des opérations, de les sécuriser davantage, et conforter le positionnement de Tahiti et de Papeete comme l’un voire le principal port de tête de ligne croisière dans le Pacifique sud en nombre d’escales et d’opérations réalisés ».
Le port est déjà le 3e port au niveau national en termes de trafic maritime de passagers en ferry avec +1,6 M/pax par an et dispose d’une gare maritime dédiée, distinct du terminal de croisière.