De gauche à droite N. Baudy pdt de l'agence en ligne « Tous en France », H. Decaux directeur du CRT Limousin, F. Dargnies, fondateur de l'entreprise « 4 Roues sous 1 Parapluie », T. Schidler (Pdt SNET) et C. Orofino (DG Visit France)
Vendre la France aux Français serait aussi une véritable gageure. 10 % seulement de nos concitoyens partent en vacances à l'étranger, un taux qui semble d'une stabilité à toute épreuve. C'est dire l'importance du potentiel. La France serait donc une niche de plusieurs millions d'habitants, mais une niche encore inexploitée avec ce handicap : la qualité et surtout l'immense diversification de la « marque » France qui ne permettent pas d'en donner une image globale forte.
Dans cette affaire, depuis des lustres, secteurs privés et publics peinent à mettre en place un partenariat constructif. Au mieux, institutionnels, entreprises réceptives privées, hôteliers, autocaristes... chacun vit sa vit et monte au créneau en ordre dispersé. Au pire ils s'accusent de concurrence frontale.
Ce constat était le fil rouge d'une des tables rondes organisées dans le cadre du MAP et animées par Michel Messager. Les intervenants représentant les deux secteurs, privé et public, avaient leurs propositions : à l'institutionnel qui disposent de budgets venant de l'Etat ou des collectivités locales de financer, d'éditer des brochures et d'assurer la promotion et la lisibilité du « produit » France ; au privé de vendre, de commercialiser et de mettre à profit son savoir-faire. « Le tourisme d'accueil n'est pas seulement une affaire de promotion. Il faut une offre structurée » a dit Christian Orofino.
Dans cette affaire, depuis des lustres, secteurs privés et publics peinent à mettre en place un partenariat constructif. Au mieux, institutionnels, entreprises réceptives privées, hôteliers, autocaristes... chacun vit sa vit et monte au créneau en ordre dispersé. Au pire ils s'accusent de concurrence frontale.
Ce constat était le fil rouge d'une des tables rondes organisées dans le cadre du MAP et animées par Michel Messager. Les intervenants représentant les deux secteurs, privé et public, avaient leurs propositions : à l'institutionnel qui disposent de budgets venant de l'Etat ou des collectivités locales de financer, d'éditer des brochures et d'assurer la promotion et la lisibilité du « produit » France ; au privé de vendre, de commercialiser et de mettre à profit son savoir-faire. « Le tourisme d'accueil n'est pas seulement une affaire de promotion. Il faut une offre structurée » a dit Christian Orofino.
Il y a du ménage à faire
Deux jeunes entrepreneurs étaient sur le plateau, Hervé Decaux (Tous en France ) et Florent Dargnies (4 Roues sous 1 Parapluie ». Tous deux en créant leur entreprise avaient tenté de se positionner dans le cadre d'une stratégie nationale globale développée par les institutionnels. Ils y avaient renoncé. « Maison de la France était inabordable en termes de budget. Je viens à peine d'y adhérer. Cela me permet de me faire représenter à l'étranger » reconnaît Florent Dargnies. « J'avais découvert une véritable mosaïque d'actions parfois contradictoires. Il y a un véritable ménage à faire avant de définir une stratégie globale » assure Hervé Decaux.
De son côté Thierry Schidler à mis en avant l'aspect budget. « Nous sommes en concurrence avec beaucoup de pays émergeants. Pour nos concitoyens il est souvent plus facile de partir à l'étranger à moindre coût qu'en France. Avec notre fiscalité et nos charges, en France nous avons à faire face à un problème de prix » Pour le président du SNET la France est confrontée à une réelle problématique des prix, l'important étant d'en prendre conscience en la commercialisant sur des bases donnant la part belle à la valeur ajoutée, à la créativité, au service.
Il fut noté un piège où ne pas tomber pour les institutionnels : que chacun des territoires touristiques garde son identité et ses traditions sans risquer de se fabriquer des produits correspondant à l'idée que se font les Etrangers de la France. A méditer...
De son côté Thierry Schidler à mis en avant l'aspect budget. « Nous sommes en concurrence avec beaucoup de pays émergeants. Pour nos concitoyens il est souvent plus facile de partir à l'étranger à moindre coût qu'en France. Avec notre fiscalité et nos charges, en France nous avons à faire face à un problème de prix » Pour le président du SNET la France est confrontée à une réelle problématique des prix, l'important étant d'en prendre conscience en la commercialisant sur des bases donnant la part belle à la valeur ajoutée, à la créativité, au service.
Il fut noté un piège où ne pas tomber pour les institutionnels : que chacun des territoires touristiques garde son identité et ses traditions sans risquer de se fabriquer des produits correspondant à l'idée que se font les Etrangers de la France. A méditer...