"C'est une très bonne année 2005 qui s'annonce pour le trafic international", s'est félicité Giovanni Bisignani, directeur général de l'IATA. "La croissance est plus importante que prévu dans toutes les régions du monde sauf en Asie-Pacifique à cause de l'impact du tsunami dans l'océan indien", a-t-il ajouté.
"La croissance en Asie et dans la région du Pacifique a souffert des conséquences du tsunami qui a ravagé les zones touristiques de l'Asie du sud-est en décembre dernier", selon l'IATA, qui regroupe 270 compagnies aériennes.
Le trafic aérien de passagers en Asie a augmenté de 2,5% seulement en janvier. Mais selon l'IATA, le trafic de passagers ne devrait augmenter que de 5,9% sur l'ensemble de l'année 2005, ce qui est bien en deça des 15,3% d'augmentation constatés en 2004, après que le secteur est sorti d'une période de marasme.
Maîtiser les coûts
L'IATA a souligné dans un communiqué que les prix élevés du pétrole devraient également continuer d'affaiblir les finances des compagnies aériennes. "Malgré une diversité de plus en plus grande selon les régions, 2005 devrait être placé sous un seul signe: l'austérité", a ajouté Giovanni Bisignani.
"Il n'y a pas de panacée pour régler les problèmes du secteur mais il est certain que la maîtrise des coûts doit figurer en tête des priorités pour tous", a-t-il ajouté. Malgré ces avertissements, les compagnies aériennes d'Asie, d'Europe et du Moyen-Orient ont enregistré de meilleurs résultats financiers, selon l'IATA.
Les compagnies américaines affichent, quant à elles, des résultats plus faibles du fait de la morosité du marché intérieur. Elles tentent de profiter de la faiblesse continue du dollar pour se réorienter vers l'international, ce qui leur a permis d'afficher une augmentation de 11,8% du nombre de passagers en janvier.
Critiques contre les Etats
L'IATA a également critiqué la nouvelle régulation gouvernementale dans le secteur des transports aériens, notamment la décision prise par l'Union Européenne d'indemniser de manière plus conséquente les passagers victimes des annulations ou des retards.
"Cela rajoute des dépenses et des problèmes à un secteur qui cherche à réduire ses coûts et à fournir un produit de qualité aux consommateurs", a affirmé M. Bisignani. "Dans le même temps, les hommes politiques proposent de nouvelles taxes qui ne tiennent pas compte du fait que le secteur du transport aérien finance déjà ses propres infrastructures", a-t-il ajouté.
Le président français Jacques Chirac a récemment évoqué l'idée d'une possible taxe internationale sur les billets d'avion afin de financer la lutte contre la pauvreté. Dans certains pays d'Europe de l'Ouest, les compagnies aériennes doivent faire face à la concurrence du réseau ferroviaire de lignes à grande vitesse construit par l'Etat ces dernières années et qui ne cesse de se développer.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"La croissance en Asie et dans la région du Pacifique a souffert des conséquences du tsunami qui a ravagé les zones touristiques de l'Asie du sud-est en décembre dernier", selon l'IATA, qui regroupe 270 compagnies aériennes.
Le trafic aérien de passagers en Asie a augmenté de 2,5% seulement en janvier. Mais selon l'IATA, le trafic de passagers ne devrait augmenter que de 5,9% sur l'ensemble de l'année 2005, ce qui est bien en deça des 15,3% d'augmentation constatés en 2004, après que le secteur est sorti d'une période de marasme.
Maîtiser les coûts
L'IATA a souligné dans un communiqué que les prix élevés du pétrole devraient également continuer d'affaiblir les finances des compagnies aériennes. "Malgré une diversité de plus en plus grande selon les régions, 2005 devrait être placé sous un seul signe: l'austérité", a ajouté Giovanni Bisignani.
"Il n'y a pas de panacée pour régler les problèmes du secteur mais il est certain que la maîtrise des coûts doit figurer en tête des priorités pour tous", a-t-il ajouté. Malgré ces avertissements, les compagnies aériennes d'Asie, d'Europe et du Moyen-Orient ont enregistré de meilleurs résultats financiers, selon l'IATA.
Les compagnies américaines affichent, quant à elles, des résultats plus faibles du fait de la morosité du marché intérieur. Elles tentent de profiter de la faiblesse continue du dollar pour se réorienter vers l'international, ce qui leur a permis d'afficher une augmentation de 11,8% du nombre de passagers en janvier.
Critiques contre les Etats
L'IATA a également critiqué la nouvelle régulation gouvernementale dans le secteur des transports aériens, notamment la décision prise par l'Union Européenne d'indemniser de manière plus conséquente les passagers victimes des annulations ou des retards.
"Cela rajoute des dépenses et des problèmes à un secteur qui cherche à réduire ses coûts et à fournir un produit de qualité aux consommateurs", a affirmé M. Bisignani. "Dans le même temps, les hommes politiques proposent de nouvelles taxes qui ne tiennent pas compte du fait que le secteur du transport aérien finance déjà ses propres infrastructures", a-t-il ajouté.
Le président français Jacques Chirac a récemment évoqué l'idée d'une possible taxe internationale sur les billets d'avion afin de financer la lutte contre la pauvreté. Dans certains pays d'Europe de l'Ouest, les compagnies aériennes doivent faire face à la concurrence du réseau ferroviaire de lignes à grande vitesse construit par l'Etat ces dernières années et qui ne cesse de se développer.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com