Un petit vent de folie flottait dans les airs en cette soirée du 31 décembre, sur le vol Transavia.com Marrakech/Paris, à quelques heures du passage à 2010.
Certes, la date se prêtait à une joyeuse convivialité de la part du personnel, coiffé de chapeaux pointus et équipé de mirlitons, mais nous avions pu apprécier cette qualité d’accueil quelques jours plus tôt, au départ de Paris, à l’aller.
Si sur ce vol low cost opéré en B737-800, restauration, boissons et divertissements sont payants, hôtesses et stewards ont – au moins – la « fibre commerciale », le sourire qui va avec et le sens du service.
Mais cet aspect « bassement pécuniaire » n’explique pas tout.
Certes, la date se prêtait à une joyeuse convivialité de la part du personnel, coiffé de chapeaux pointus et équipé de mirlitons, mais nous avions pu apprécier cette qualité d’accueil quelques jours plus tôt, au départ de Paris, à l’aller.
Si sur ce vol low cost opéré en B737-800, restauration, boissons et divertissements sont payants, hôtesses et stewards ont – au moins – la « fibre commerciale », le sourire qui va avec et le sens du service.
Mais cet aspect « bassement pécuniaire » n’explique pas tout.
En cabine, le commandant parle aux passagers
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À bord d’un avion Transavia.com, les clients auront souvent la bonne surprise de voir leur commandant de bord, en cabine, avant le départ, leur décrire le plan de vol.
« Nous emprunterons telle route, survolerons telles villes, telles chaînes de montagnes. Attendez-vous à quelques turbulences au sud de l’Espagne. Puis, fin de trajet tranquille avant l’atterrissage ».
Et le commandant poursuit les présentations : « Jean-Luc, votre Chef de cabine, Delphine, Sébastien et Arnaud, sont à votre service pendant toute la durée du vol que je vous souhaite excellent ».
Voilà de quoi rassurer les angoissés des airs.
« Nous emprunterons telle route, survolerons telles villes, telles chaînes de montagnes. Attendez-vous à quelques turbulences au sud de l’Espagne. Puis, fin de trajet tranquille avant l’atterrissage ».
Et le commandant poursuit les présentations : « Jean-Luc, votre Chef de cabine, Delphine, Sébastien et Arnaud, sont à votre service pendant toute la durée du vol que je vous souhaite excellent ».
Voilà de quoi rassurer les angoissés des airs.
2,3 litres pour 100 kilomètres parcourus
Plus tard, en vol, le commandant reprend le micro dans un registre de « transparence écologique », chère au président de la compagnie (1) :
« Nous allons parcourir 2.200 kilomètres, utiliser pour cela 6 tonnes de carburant, soit 8.000 litres, ce qui nous donne une consommation par passager de 2,3 litres aux 100 kilomètres. Vous pouvez comparer ce chiffre avec celui de votre voiture ».
Voilà de quoi rassurer les angoissés du réchauffement climatique.
Et, plus tard encore, le commandant s'adresse aux passagers situés à droite de l’appareil : « Vous pouvez voir l’agglomération de Madrid ». Et aux autres situés à gauche : « Harry Potter sur son balai ». Hilarité générale !
Si cette bonne humeur ne fait pas tout, disons qu’elle compense un peu d’autres aspects moins engageants, comme l’heure du décollage de Paris, à 6h00 du matin, qui impose d’arriver à Orly-Sud à 4h00. Gloups !
« Nous allons parcourir 2.200 kilomètres, utiliser pour cela 6 tonnes de carburant, soit 8.000 litres, ce qui nous donne une consommation par passager de 2,3 litres aux 100 kilomètres. Vous pouvez comparer ce chiffre avec celui de votre voiture ».
Voilà de quoi rassurer les angoissés du réchauffement climatique.
Et, plus tard encore, le commandant s'adresse aux passagers situés à droite de l’appareil : « Vous pouvez voir l’agglomération de Madrid ». Et aux autres situés à gauche : « Harry Potter sur son balai ». Hilarité générale !
Si cette bonne humeur ne fait pas tout, disons qu’elle compense un peu d’autres aspects moins engageants, comme l’heure du décollage de Paris, à 6h00 du matin, qui impose d’arriver à Orly-Sud à 4h00. Gloups !
Des tarifs plus raisonnables que ceux de la SNCF
Ceci étant précisé, il est temps de parler, enfin, du prix des prestations à bord.
Sur les boissons et la restauration, Transavia.com est plutôt très raisonnable.
Le café est à 2,5 €. Les soft drinks (Coca, Fanta…) à 3 €. La bière : 3,5 €. Pour 7 €, vous mangerez un sandwich poulet ou trois fromages dans son pain suédois (assez savoureux), une barre chocolatée Grany, le tout accompagné d’un café ou d’un thé.
Le « produit bio » du mois de décembre était un sandwich au foie gras (!), roquette et mangue, dans son pain pavot, pour 5 €.
Et finalement, pour 10 €, vous avez un en-cas (sandwich, boisson, dessert, café) assez reconstituant, servi plus rapidement, plus aimablement (et sans doute pour moins cher) qu’à bord d’un train SNCF.
Sur les boissons et la restauration, Transavia.com est plutôt très raisonnable.
Le café est à 2,5 €. Les soft drinks (Coca, Fanta…) à 3 €. La bière : 3,5 €. Pour 7 €, vous mangerez un sandwich poulet ou trois fromages dans son pain suédois (assez savoureux), une barre chocolatée Grany, le tout accompagné d’un café ou d’un thé.
Le « produit bio » du mois de décembre était un sandwich au foie gras (!), roquette et mangue, dans son pain pavot, pour 5 €.
Et finalement, pour 10 €, vous avez un en-cas (sandwich, boisson, dessert, café) assez reconstituant, servi plus rapidement, plus aimablement (et sans doute pour moins cher) qu’à bord d’un train SNCF.
Le bon plan : Les places des rangs 14 et 15
Enfin, si vous voulez des écouteurs pour suivre le film projeté (L’Âge de Glace 3), il vous en coûtera 3,5 €.
Compte tenu de la durée du vol (moins de 3 heures), l’espacement réduit entre les sièges n’est pas trop contraignant pour les passagers de grande taille.
Tant à l’aller qu’au retour, des places restaient disponibles au niveau des issues de secours (rangs 14 et 15). Votre serviteur d’1,92 mètre a pu y étaler ses jambes sur toute leur longueur.
À bon entendeur : Transavia n'a pas encore eu la « mauvaise idée » de surfacturer ces places privilégiées (contrairement à Air France).
Voilà donc un petit test très concluant (2).
Comme quoi, le low cost n’est pas toujours synonyme de prestations et d’accueil au rabais.
(1) Transavia.com s’engage pour un ciel plus vert
(2) Ceux qui soupçonnent TourMaG.com de « casser systématiquement » Air France et ses filiales en sont pour leurs frais. Il nous arrive – mais oui ! – d’apprécier la qualité du service quand celle-ci est au rendez-vous, même sur un vol low cost !
Pour lire (ou relire) les tests Air France, Oman Air et Singapore Airlines :
• Air France : Les grands, les forts et... les insomniaques ne sont pas à la fête !
• Singapore Airlines : La Classe Éco (presque) parfaite de l’A380
• Oman Air : TourMaG.com a testé la Classe Éco... qui fait l'Affaire !
Compte tenu de la durée du vol (moins de 3 heures), l’espacement réduit entre les sièges n’est pas trop contraignant pour les passagers de grande taille.
Tant à l’aller qu’au retour, des places restaient disponibles au niveau des issues de secours (rangs 14 et 15). Votre serviteur d’1,92 mètre a pu y étaler ses jambes sur toute leur longueur.
À bon entendeur : Transavia n'a pas encore eu la « mauvaise idée » de surfacturer ces places privilégiées (contrairement à Air France).
Voilà donc un petit test très concluant (2).
Comme quoi, le low cost n’est pas toujours synonyme de prestations et d’accueil au rabais.
(1) Transavia.com s’engage pour un ciel plus vert
(2) Ceux qui soupçonnent TourMaG.com de « casser systématiquement » Air France et ses filiales en sont pour leurs frais. Il nous arrive – mais oui ! – d’apprécier la qualité du service quand celle-ci est au rendez-vous, même sur un vol low cost !
Pour lire (ou relire) les tests Air France, Oman Air et Singapore Airlines :
• Air France : Les grands, les forts et... les insomniaques ne sont pas à la fête !
• Singapore Airlines : La Classe Éco (presque) parfaite de l’A380
• Oman Air : TourMaG.com a testé la Classe Éco... qui fait l'Affaire !