Le Noël blanc qui s’est invité avec quelques jours d’avance en Europe aura un coût financier non négligeable pour les transporteurs.
Évidemment, l’heure n’est pas encore aux additions chez les compagnies aériennes, mais toujours aux problèmes de régulation des vols qui créent des annulations de dernière minute et, en conséquence, une prise en charge des passagers bloqués.
Il n’empêche que l’addition finale sera lourde. Retour en arrière : jeudi dernier, premier jour de neige, plus d’un millier de voyageurs ont passé la nuit, bloqués à CDG.
Les hôtels de la zone ont été pris d’assaut par les compagnies cherchant à loger une partie de leurs passagers.
Les intempéries sont-elles réellement un cas de force majeure qui absoudrait les transporteurs d’une responsabilité vis-à-vis de leurs passagers ?
Difficile à accepter lorsque l’on sait que les recommandations d’annulations des vols passées par ADP aux compagnies sont liées directement au manque d’équipements permettant de réaliser le dégivrage des avions à une cadence raisonnable !
Il n’empêche que dans l’urgence, les compagnies ont tendance à faire les gestes commerciaux adéquats qui leur permettront de garder l’estime de leurs passagers. La re confirmation sur un vol ultérieur est une obligation morale, même chez les low cost.
Évidemment, l’heure n’est pas encore aux additions chez les compagnies aériennes, mais toujours aux problèmes de régulation des vols qui créent des annulations de dernière minute et, en conséquence, une prise en charge des passagers bloqués.
Il n’empêche que l’addition finale sera lourde. Retour en arrière : jeudi dernier, premier jour de neige, plus d’un millier de voyageurs ont passé la nuit, bloqués à CDG.
Les hôtels de la zone ont été pris d’assaut par les compagnies cherchant à loger une partie de leurs passagers.
Les intempéries sont-elles réellement un cas de force majeure qui absoudrait les transporteurs d’une responsabilité vis-à-vis de leurs passagers ?
Difficile à accepter lorsque l’on sait que les recommandations d’annulations des vols passées par ADP aux compagnies sont liées directement au manque d’équipements permettant de réaliser le dégivrage des avions à une cadence raisonnable !
Il n’empêche que dans l’urgence, les compagnies ont tendance à faire les gestes commerciaux adéquats qui leur permettront de garder l’estime de leurs passagers. La re confirmation sur un vol ultérieur est une obligation morale, même chez les low cost.
Eurostar : du chemin de fer au chemin de croix
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Hier lundi, Easyjet qui a annulé 80 vols sur l’ensemble de son réseau recommandait à ses passagers de tenter de se trouver une place sur un autre vol.
A Orly, Air Europa avait à gérer les annulations de vol au départ de Madrid qui avaient des répercussions directes sur les départs de Paris. Gérer les passagers est alors une priorité. Une question d’image de marque qui peut coûter fort cher.
L’image de marque de l’Eurostar, c’est justement le sujet sur lequel s’interrogent les observateurs britanniques devant le fiasco du week-end qui a vu près de 2 500 clients faire le voyage en 16 heures pour certains, avec débarquement et trajet à pied dans le tunnel de service.
Alors que le trafic reprend ce mardi à un rythme ralenti, le coût financier de la catastrophe pour l’Eurostar se chiffrera à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Les 2 500 passagers bloqués dans les trains se verront offrir une compensation de 170 euros, le remboursement des billets, accompagnés d’un nouveau billet gratuit pour un voyage ultérieur.
Mais ce n’est pas tout. Eurostar a affrété des autocars pour transporter près de 500 passagers vers Paris et Bruxelles via les ferries du transmanche. Eurostar devra également rembourser les frais d’hôtels ou de transports aux clients qui auront cherché une alternative au train.
Sans parler du remboursement des billets qui ne seront pas utilisés. Il est estimé que près de 100 000 passagers seraient concernés.
Même si aujourd’hui mardi, Eurostar prévoit de refaire circuler des trains pour offrir un total de 26 000 sièges dans la journée, soit 60% de la capacité normale, le mal est fait.
Un mauvais épisode pour Eurostar qui a perdu cette année un volume important de clientèle Affaires touchée par la déconfiture du secteur bancaire et financier de la City.
A Orly, Air Europa avait à gérer les annulations de vol au départ de Madrid qui avaient des répercussions directes sur les départs de Paris. Gérer les passagers est alors une priorité. Une question d’image de marque qui peut coûter fort cher.
L’image de marque de l’Eurostar, c’est justement le sujet sur lequel s’interrogent les observateurs britanniques devant le fiasco du week-end qui a vu près de 2 500 clients faire le voyage en 16 heures pour certains, avec débarquement et trajet à pied dans le tunnel de service.
Alors que le trafic reprend ce mardi à un rythme ralenti, le coût financier de la catastrophe pour l’Eurostar se chiffrera à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Les 2 500 passagers bloqués dans les trains se verront offrir une compensation de 170 euros, le remboursement des billets, accompagnés d’un nouveau billet gratuit pour un voyage ultérieur.
Mais ce n’est pas tout. Eurostar a affrété des autocars pour transporter près de 500 passagers vers Paris et Bruxelles via les ferries du transmanche. Eurostar devra également rembourser les frais d’hôtels ou de transports aux clients qui auront cherché une alternative au train.
Sans parler du remboursement des billets qui ne seront pas utilisés. Il est estimé que près de 100 000 passagers seraient concernés.
Même si aujourd’hui mardi, Eurostar prévoit de refaire circuler des trains pour offrir un total de 26 000 sièges dans la journée, soit 60% de la capacité normale, le mal est fait.
Un mauvais épisode pour Eurostar qui a perdu cette année un volume important de clientèle Affaires touchée par la déconfiture du secteur bancaire et financier de la City.