Helmut et Tony Gschwentner :"nous n'avons pas l'intention de changer les principes qui ont conduit à la réussite de l'entreprise : nous continuons à proposer des voyages en Europe" - Photo JdL
A l'occasion de la présentation de leur nouveau produit, un yacht à taille humaine, Helmut et Tony Gschwentner, propriétaires de Travel Europe (et Visit Europe) ont font le point sur le présent et surtout sur l'avenir d'une société, créée en 1984... Et qui n'a cessé de se développer.
Et les chiffres parlent d'eux même.
Partis de la création d'une agence de voyage à Stans, au Tyrol autrichien, Helmut et Anton que nous appellerons désormais Tony, se retrouvent à la tête d'une entreprise qui dégage la bagatelle de plus de 112 millions d'euros (en progression par rapport à l'année précédente) et quelques marges plutôt confortables.
Une réussite qui ne leur monte pas à la tête aux deux frères, complices avant tout : le gestionnaire d'un côté, l'homme de terrain de l'autre, soudés par le même impératif : faire perdurer leur modèle économique.
Pour les 10 prochaines années, « il est très difficile de prévoir l'avenir » annoncent-ils d'une même voix, « mais nous n'avons pas l'intention de changer les principes qui ont conduit à la réussite de l'entreprise.
Nous continuons à proposer des voyages en Europe ».
Et les chiffres parlent d'eux même.
Partis de la création d'une agence de voyage à Stans, au Tyrol autrichien, Helmut et Anton que nous appellerons désormais Tony, se retrouvent à la tête d'une entreprise qui dégage la bagatelle de plus de 112 millions d'euros (en progression par rapport à l'année précédente) et quelques marges plutôt confortables.
Une réussite qui ne leur monte pas à la tête aux deux frères, complices avant tout : le gestionnaire d'un côté, l'homme de terrain de l'autre, soudés par le même impératif : faire perdurer leur modèle économique.
Pour les 10 prochaines années, « il est très difficile de prévoir l'avenir » annoncent-ils d'une même voix, « mais nous n'avons pas l'intention de changer les principes qui ont conduit à la réussite de l'entreprise.
Nous continuons à proposer des voyages en Europe ».
Angleterre et Ecosse : nouvelles ouvertures du TO
Madère (Portugal) , un des treize bureaux réceptifs dont Travel Europe est propriétaire et qui lui permet de maîtriser sa présence sur le terrain. (Vidéo Xavier Petit)
Mais l'Europe est vaste et Travel Europe ne « couvre » pas l'ensemble, ce qui lui laisse encore quelques perspectives.
Le développement vers l'Italie se concrétise chaque année et la prochaine étape passe vers l'Angleterre et l'Ecosse.
Ce sont en effet les nouvelles « ouvertures » pour lesquelles Travel Europe va renforcer sa production pour les prochaines années... autour de circuits adaptés à la demande de ses clients.
Tout en ne s'interdisant pas de songer à quelques destinations hors Europe...
« Mais nous ne recherchons pas absolument une explosion du chiffre d'affaires. Nous préférons la solidité ».
Bien évidemment, on ne peut éviter d'évoquer la période malheureuse de la tentative de rachat de Donatello.
« C'est définitivement terminé, parlent encore dans un parfait ensemble les deux frères. Nous n'avons même pas tenté de racheter la marque (vendue à Kuoni, ndlr).
Et pour le moment, la destination Italie devient un gros succès pour nous.
Nous la présentons sous la marque Visit Italie, qui nous appartient grâce à Visit Europe.
Mais vous savez, tout le monde vend l'Italie. En revanche, Travel Europe possède le savoir-faire en matière d'aérien et nous allons développer le maillage du territoire français.
Outre les départs traditionnels depuis les grandes villes françaises, Lyon, Bordeaux, Marseille, nous allons installer au fur et à mesure des départs « ponctuels » depuis certaines villes ».
Mais l'Europe est vaste et Travel Europe ne « couvre » pas l'ensemble, ce qui lui laisse encore quelques perspectives.
Le développement vers l'Italie se concrétise chaque année et la prochaine étape passe vers l'Angleterre et l'Ecosse.
Ce sont en effet les nouvelles « ouvertures » pour lesquelles Travel Europe va renforcer sa production pour les prochaines années... autour de circuits adaptés à la demande de ses clients.
Tout en ne s'interdisant pas de songer à quelques destinations hors Europe...
« Mais nous ne recherchons pas absolument une explosion du chiffre d'affaires. Nous préférons la solidité ».
Bien évidemment, on ne peut éviter d'évoquer la période malheureuse de la tentative de rachat de Donatello.
« C'est définitivement terminé, parlent encore dans un parfait ensemble les deux frères. Nous n'avons même pas tenté de racheter la marque (vendue à Kuoni, ndlr).
Et pour le moment, la destination Italie devient un gros succès pour nous.
Nous la présentons sous la marque Visit Italie, qui nous appartient grâce à Visit Europe.
Mais vous savez, tout le monde vend l'Italie. En revanche, Travel Europe possède le savoir-faire en matière d'aérien et nous allons développer le maillage du territoire français.
Outre les départs traditionnels depuis les grandes villes françaises, Lyon, Bordeaux, Marseille, nous allons installer au fur et à mesure des départs « ponctuels » depuis certaines villes ».
Italie : départs ponctuels depuis certaines villes
Ainsi est-il prévu de desservir l'Italie depuis Cherbourg, Lille, Brest, Clermont Ferrand, Deauville, Dijon, Biarritz ou Pau, pour n'en citer que quelques unes.
Pour l'avenir et les dix prochaines années, les frères Gschwentner restent toujours très pragmatiques.
Visit Europe (la filiale française), par exemple, même si la rentabilité est encore un peu difficile, permet de s'assurer un développement important, particulièrement vers la Corse qui représente près de 20000 pax.
Développer les ventes en B to C ?
« Bien évidemment, nous y avons réfléchis et nous continuons à y penser », reconnaissent-ils, « mais ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment.
Nous avons d'excellentes relations avec la distribution, nous sommes référencés par pratiquement tous les grands réseaux et nous ne voulons pas trahir la confiance de nos partenaires ».
Actuellement, 60% des ventes de Visit Europe sont effectuées via le site internet pro et 40% par téléphone.
Pour l'avenir et les dix prochaines années, les frères Gschwentner restent toujours très pragmatiques.
Visit Europe (la filiale française), par exemple, même si la rentabilité est encore un peu difficile, permet de s'assurer un développement important, particulièrement vers la Corse qui représente près de 20000 pax.
Développer les ventes en B to C ?
« Bien évidemment, nous y avons réfléchis et nous continuons à y penser », reconnaissent-ils, « mais ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment.
Nous avons d'excellentes relations avec la distribution, nous sommes référencés par pratiquement tous les grands réseaux et nous ne voulons pas trahir la confiance de nos partenaires ».
Actuellement, 60% des ventes de Visit Europe sont effectuées via le site internet pro et 40% par téléphone.
Quid de la croissance externe ?
Bien évidemment, la question d'une croissance externe se pose.
« Nous regardons effectivement les dossiers qui peuvent se présenter, confient Tony et Helmut, mais nous n'avons pour l'instant pas de « dossier particulier ».
Nous avons cependant conservé Visit Invest, la société que nous avions créée à l'occasion de la vente de Donatello. On ne sait jamais... »
Et pour l'instant, tout semble aller pour le mieux. La mise en service d'un nouveau bateau en Croatie, le Corona (lire) complète l'offre du TO qui annonce quelque 40.000 clients français sur la Croatie (près de 69000 pour le Groupe) et quelque 20.000 espagnols.
Sans parler bien évidemment du point fort de Travel Europe et de sa politique de transport aérien, qui représente quand même quelque 700 vols annuels et un investissement d'environ 25 millions d'euros.
Et lorsque l'on cite le cas d'Air Med, dont Travel Europe est un gros client, pas question de racheter : "Travel Europe termine son contrat avec Air Med en septembre.
Il est exclu de prendre une part au capital mais il pourrait y avoir des avances de trésorerie en cas d'accord".
Un risque ? "Oui, répondent les deux frangins, certes, mais il faut parfois savoir les prendre. Parfois on perd... Mais on gagne souvent !"
« Nous regardons effectivement les dossiers qui peuvent se présenter, confient Tony et Helmut, mais nous n'avons pour l'instant pas de « dossier particulier ».
Nous avons cependant conservé Visit Invest, la société que nous avions créée à l'occasion de la vente de Donatello. On ne sait jamais... »
Et pour l'instant, tout semble aller pour le mieux. La mise en service d'un nouveau bateau en Croatie, le Corona (lire) complète l'offre du TO qui annonce quelque 40.000 clients français sur la Croatie (près de 69000 pour le Groupe) et quelque 20.000 espagnols.
Sans parler bien évidemment du point fort de Travel Europe et de sa politique de transport aérien, qui représente quand même quelque 700 vols annuels et un investissement d'environ 25 millions d'euros.
Et lorsque l'on cite le cas d'Air Med, dont Travel Europe est un gros client, pas question de racheter : "Travel Europe termine son contrat avec Air Med en septembre.
Il est exclu de prendre une part au capital mais il pourrait y avoir des avances de trésorerie en cas d'accord".
Un risque ? "Oui, répondent les deux frangins, certes, mais il faut parfois savoir les prendre. Parfois on perd... Mais on gagne souvent !"