Travelski présentait jeudi 13 novembre ses différentes actions pour répondre au mieux aux attentes d’un client, devenu internaute puis mobinaute. © Ingo Bartussek - Fotolia.com
Même pour une OTA, s’adapter au skieur 2.0 n’est pas inné.
Cela demande un certain investissement et surtout une vision à long terme.
C’est dans l’antre parisien du géant du net, Google, que Travelski présentait jeudi 13 novembre ses différentes actions pour répondre au mieux aux attentes d’un client, devenu internaute puis mobinaute.
« L’enjeu est d’être présent tout au long du parcours du voyageur : de la réservation, au séjour jusqu’au retour au domicile », explique d’abord Yariv Abehsera, président de Travelski.
Cela demande un certain investissement et surtout une vision à long terme.
C’est dans l’antre parisien du géant du net, Google, que Travelski présentait jeudi 13 novembre ses différentes actions pour répondre au mieux aux attentes d’un client, devenu internaute puis mobinaute.
« L’enjeu est d’être présent tout au long du parcours du voyageur : de la réservation, au séjour jusqu’au retour au domicile », explique d’abord Yariv Abehsera, président de Travelski.
Pour la planification du séjour
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Pour s’imposer sur la toile dès la phase de préparation du séjour, l’agence en ligne a fait un travail de curation.
De nouveaux contenus rédactionnels ont été rédigés l’année dernière pour 30 stations : « Chaque station est considérée comme un resort unique avec des particularités propres. Et le contenu s’adapte aux mobiles », détaille le chef d’entreprise.
Une stratégie payante puisqu’en un an, le temps moyen passé sur le site a augmenté de 20%, passant de 7,36 à 8,09 minutes.
« Notre but est d’industrialiser ce modèle aux 120 stations que nous couvrons pour améliorer le taux de transformation », poursuit-il.
Autre moyen de favoriser la planification des vacances au ski, Travelki propose une cartographie des stations pour s’adapter à la digitalisation de la préparation des vacances.
De nouveaux contenus rédactionnels ont été rédigés l’année dernière pour 30 stations : « Chaque station est considérée comme un resort unique avec des particularités propres. Et le contenu s’adapte aux mobiles », détaille le chef d’entreprise.
Une stratégie payante puisqu’en un an, le temps moyen passé sur le site a augmenté de 20%, passant de 7,36 à 8,09 minutes.
« Notre but est d’industrialiser ce modèle aux 120 stations que nous couvrons pour améliorer le taux de transformation », poursuit-il.
Autre moyen de favoriser la planification des vacances au ski, Travelki propose une cartographie des stations pour s’adapter à la digitalisation de la préparation des vacances.
Exemple de cartographie d'une station
La carte permet de maximiser la vision des différents points de contact d’un séjour: la résidence, le parking, les pistes…
L’ambition est de renseigner, avec le plus de précision, les 120 stations partenaires.
« C’est un travail extrêmement minutieux. Mais cet outil est un excellent moyen de rassurer nos clients. Nous nous sommes aperçu, via les retours de notre call center, qu’il y a beaucoup d’aspects anxiogènes dans un séjour au ski. »
Travelki avait également lancé l’application Overlay rentrant dans sa stratégie multicanal.
L’ambition est de renseigner, avec le plus de précision, les 120 stations partenaires.
« C’est un travail extrêmement minutieux. Mais cet outil est un excellent moyen de rassurer nos clients. Nous nous sommes aperçu, via les retours de notre call center, qu’il y a beaucoup d’aspects anxiogènes dans un séjour au ski. »
Travelki avait également lancé l’application Overlay rentrant dans sa stratégie multicanal.
La réservation
Chez Travelski, le desktop est en fort déclin sur les 2 dernières années alors que la croissance du mobile s’accélère et celle de la tablette se stabilise.
Cliquer pour agrandir - Chez Travelski, 34% des requêtes ski sont effectuées depuis un device mobile.
Parmi les services propres à la montagne, acheter son skipass de remontée mécanique en ligne est le moyen favori après l’achat en station selon une étude PhoCusWright US Skier and Ski Traveler Report 2014.
En particulier chez les plus jeunes où l’achat en ligne est à peu près équivalent à l’achat physique.
Chez Travelski, la vente de skipass a d'ailleurs augmenté de 39% entre la période juin-octobre 2013 et 2014.
Selon une étude menée auprès de leurs clients, 50% d’entre eux voudraient voir les points de contact diminuer une fois sur place.
L'agence en ligne a donc ressorti du placard le concept «Zéro Souski».
Dans 12 stations partenaires, les skipass des clients peuvent être livrés directement sur le lieu de retrait des clés de l’appartement.
« La prochaine muraille qu'il faudra digitaliser, c’est la possibilité de pouvoir réserver un moniteur de ski. Mais pour l’instant, il y a trop de freins. »
En particulier chez les plus jeunes où l’achat en ligne est à peu près équivalent à l’achat physique.
Chez Travelski, la vente de skipass a d'ailleurs augmenté de 39% entre la période juin-octobre 2013 et 2014.
Selon une étude menée auprès de leurs clients, 50% d’entre eux voudraient voir les points de contact diminuer une fois sur place.
L'agence en ligne a donc ressorti du placard le concept «Zéro Souski».
Dans 12 stations partenaires, les skipass des clients peuvent être livrés directement sur le lieu de retrait des clés de l’appartement.
« La prochaine muraille qu'il faudra digitaliser, c’est la possibilité de pouvoir réserver un moniteur de ski. Mais pour l’instant, il y a trop de freins. »
Lancement d'une application mobile
Lors du séjour, le mobile est devenu le meilleur compagnon du skieur (voir article).
« Nous lançons cette année une application mobile.
Auparavant il y avait un énorme laps de temps durant lequel nous ne parlions pas à nos clients.
On le recontactait 5 jours avant son départ. Nous ne travaillions donc pas notre branding pendant tout ce temps.
L’idée est donc de pouvoir voir les conditions météo, l’enneigement de la station via des webcams, avoir ses vouchers, utiliser le GPS Challenges en station…
Il fallait pouvoir rivaliser avec les stations qui ont déjà de belles applications. »
Pour alimenter le contenu, l’application bénéficie de la data de Savoie Mont Blanc.
Ces efforts technologiques auront-ils l'impact attendu ?
« La digitalisation des services permet de faciliter la vente », affirme avec enthousiasme le directeur de Travelski,ancien analyste financier.
Qu'en est-il du début de saison?
« Nous lançons cette année une application mobile.
Auparavant il y avait un énorme laps de temps durant lequel nous ne parlions pas à nos clients.
On le recontactait 5 jours avant son départ. Nous ne travaillions donc pas notre branding pendant tout ce temps.
L’idée est donc de pouvoir voir les conditions météo, l’enneigement de la station via des webcams, avoir ses vouchers, utiliser le GPS Challenges en station…
Il fallait pouvoir rivaliser avec les stations qui ont déjà de belles applications. »
Pour alimenter le contenu, l’application bénéficie de la data de Savoie Mont Blanc.
Ces efforts technologiques auront-ils l'impact attendu ?
« La digitalisation des services permet de faciliter la vente », affirme avec enthousiasme le directeur de Travelski,ancien analyste financier.
Qu'en est-il du début de saison?
Une belle saison en perspective ?
La saison 2014/2015 s’annonce toujours affectée par le resserrement des budgets des ménages.
Cependant le nombre de réservations affiche + 46%. Quant au panier moyen, il reste stable (1 600 euros).
« Nous avons une démarche agressive de fidélisation client et une politique commerciale offensive en démarrage de saison. Nous suivons de près les tendances grâce à la data de Google.
Au final, nos efforts de digitalisation des services participent à la croissance et favorisent l’earlybooking. »
Yariv Abehsera, qui déplore parfois le manque de coopération entre les acteurs touristiques du ski, espère ainsi amener plus de clients dans les stations françaises, « réveiller les lits froids ».
Une posture forte face à la concurrence, notamment celle des acteurs du CtoC.
« Lors du Salon du ski à Londres, Airbnb avait un très grand stand. Mais on ne va pas leur laisser le champ libre. Nous faisons remonter du stocks des particuliers.
Nous avons une promesse qui nous différencie : au bout de la clef, il y a un professionnel. »
La saison dernière, l’agence en ligne avait fait voyager 140 000 clients, elle mise cette année sur une hausse de 25%.
Après l’Israël, la Belgique, cap sur les marchés hollandais et anglais en 2015.
Cependant le nombre de réservations affiche + 46%. Quant au panier moyen, il reste stable (1 600 euros).
« Nous avons une démarche agressive de fidélisation client et une politique commerciale offensive en démarrage de saison. Nous suivons de près les tendances grâce à la data de Google.
Au final, nos efforts de digitalisation des services participent à la croissance et favorisent l’earlybooking. »
Yariv Abehsera, qui déplore parfois le manque de coopération entre les acteurs touristiques du ski, espère ainsi amener plus de clients dans les stations françaises, « réveiller les lits froids ».
Une posture forte face à la concurrence, notamment celle des acteurs du CtoC.
« Lors du Salon du ski à Londres, Airbnb avait un très grand stand. Mais on ne va pas leur laisser le champ libre. Nous faisons remonter du stocks des particuliers.
Nous avons une promesse qui nous différencie : au bout de la clef, il y a un professionnel. »
La saison dernière, l’agence en ligne avait fait voyager 140 000 clients, elle mise cette année sur une hausse de 25%.
Après l’Israël, la Belgique, cap sur les marchés hollandais et anglais en 2015.