''Les hôteliers me mettent en copie des relances envoyées à Royal Tours. J’estime donc ce montant à 800 000 euros...'' /photo d'illustration
TourMaG.com - Que s’est-il passé exactement avec les clients de Royal Tours le week-end dernier ?
Mongi Barbouchi : "La situation est la suivante. J’assure les transferts, le handling, les excursions pour Royal Tours et fournis en contrat direct deux hôtels.
Tous les autres hôtels, Riu, Hasdrubal, etc sont normalement en contrat avec Royal Tours et payés directement par le TO. Or, il se trouve que les hôteliers ont perdu patience, car les paiements n’arrivent pas.
Les hôteliers envoient des relances à Royal Tours et me mettent en copie. Je leur demande de patienter, j’évoque les difficultés de trésorerie que tous les tour-opérateurs peuvent avoir du fait de la crise.
Mongi Barbouchi : "La situation est la suivante. J’assure les transferts, le handling, les excursions pour Royal Tours et fournis en contrat direct deux hôtels.
Tous les autres hôtels, Riu, Hasdrubal, etc sont normalement en contrat avec Royal Tours et payés directement par le TO. Or, il se trouve que les hôteliers ont perdu patience, car les paiements n’arrivent pas.
Les hôteliers envoient des relances à Royal Tours et me mettent en copie. Je leur demande de patienter, j’évoque les difficultés de trésorerie que tous les tour-opérateurs peuvent avoir du fait de la crise.
"Ce n’est pas 25 mais 130 arrivées qu'il a fallu gérer...''
Il y a un mois, j’ai prévenu Monsieur Chaoui qu’il fallait régler les factures de 2008 et 2009.
Il a promis de verser une partie de la somme en juin et en juillet mais les hôteliers n’ont rien vu venir et ont refusé de continuer à héberger les clients de Royal Tours.
D'ailleurs, ce n’est pas 25 clients comme le prétend Monsieur Chaoui mais 130 arrivées à Djerba et Nabeul que nous avons gérées dimanche dernier avec l’appui du représentant du ministère du tourisme tunisien.
Nous avons insisté auprès des hôteliers pour qu’ils prennent en charge la nuit du dimanche car les agences sont fermées ce jour-là et, dès le lundi, j’ai prévenu les agences françaises et j’ai aidé à trouver une solution pour chacun des clients."
TM.com - A combien estimez-vous le montant des impayés de Royal Tours en Tunisie ?
MB: "Les hôteliers me mettent en copie des relances envoyées à Royal Tours. J’estime donc ce montant à 800 000 euros.
La Tunisie a été une destination importante de Royal Tours. Elle pouvait représenter jusqu’à 30% de son chiffre d’affaires certaines années."
TM.com - Comment comptez-vous régler ce différend qui vous oppose à Royal Tours ?
MB : "Je veux rencontrer Monsieur Chaoui pour faire appel à sa conscience. Car il fait du mal autour de lui et il ne s’en rend peut-être pas bien compte.
Je ne suis pas un homme de conflit et j’ai l’espoir que cela pourra se résoudre par la négociation."
Il a promis de verser une partie de la somme en juin et en juillet mais les hôteliers n’ont rien vu venir et ont refusé de continuer à héberger les clients de Royal Tours.
D'ailleurs, ce n’est pas 25 clients comme le prétend Monsieur Chaoui mais 130 arrivées à Djerba et Nabeul que nous avons gérées dimanche dernier avec l’appui du représentant du ministère du tourisme tunisien.
Nous avons insisté auprès des hôteliers pour qu’ils prennent en charge la nuit du dimanche car les agences sont fermées ce jour-là et, dès le lundi, j’ai prévenu les agences françaises et j’ai aidé à trouver une solution pour chacun des clients."
TM.com - A combien estimez-vous le montant des impayés de Royal Tours en Tunisie ?
MB: "Les hôteliers me mettent en copie des relances envoyées à Royal Tours. J’estime donc ce montant à 800 000 euros.
La Tunisie a été une destination importante de Royal Tours. Elle pouvait représenter jusqu’à 30% de son chiffre d’affaires certaines années."
TM.com - Comment comptez-vous régler ce différend qui vous oppose à Royal Tours ?
MB : "Je veux rencontrer Monsieur Chaoui pour faire appel à sa conscience. Car il fait du mal autour de lui et il ne s’en rend peut-être pas bien compte.
Je ne suis pas un homme de conflit et j’ai l’espoir que cela pourra se résoudre par la négociation."