Dans le Sud tunisien, plus particulièrement, le tourisme est une denrée vitale pour la population. /photo JDL
On la croyait en pleine rémission et puis voilà qu'elle vient de rechuter brutalement.
La Tunisie n'en a malheureusement pas fini avec son groupuscule de Salafistes qui gangrène et prend en otage le pays tout entier.
Après le cinéma et la télévision il s'en prend désormais aux Musées qui exposent des oeuvres jugées non conformes à leur conception étriquée de la culture.
On pourrait tourner en dérision l'épiphénomène si ce dernier n'était devenu le grain de sable qui grippe et révèle les failles du système actuel.
En effet, le Parti islamiste au pouvoir pris en tenaille entre une minorité extrémiste agissante et une politique libérale réaliste, semble quelque peu dépassé par les évènements.
La Tunisie n'en a malheureusement pas fini avec son groupuscule de Salafistes qui gangrène et prend en otage le pays tout entier.
Après le cinéma et la télévision il s'en prend désormais aux Musées qui exposent des oeuvres jugées non conformes à leur conception étriquée de la culture.
On pourrait tourner en dérision l'épiphénomène si ce dernier n'était devenu le grain de sable qui grippe et révèle les failles du système actuel.
En effet, le Parti islamiste au pouvoir pris en tenaille entre une minorité extrémiste agissante et une politique libérale réaliste, semble quelque peu dépassé par les évènements.
Les braises de la Révolution couvent encore...
Bref, il ne nous revient pas de faire ici des analyses politiques sybilines.
Mais force est de constater que le flou artistique actuel est quelque part responsable des émeutes qui ont fait une victime et abouti au couvre feu dans 8 régions du pays.
Une situation qui n'est guère rassurante pour les touristes qui, depuis plusieurs semaines, étaient revenus en masse dans les agences.
Certes, aucun ne semble avoir été molesté ou blessé mais l'explosion de violence de ce début de semaine démontre que, sous la cendre, les braises de la Révolution couvent encore.
Voilà qui n'est pas fait pour inciter les vacanciers à partir avec leur famille dans un pays où le climat politique reste incertain. Partant, et sans des mesures adéquates, c'est la saison touristique toute entière qui pourrait, une nouvelle fois, être compromise.
De quoi faire rager professionnels et institutionnels qui, depuis plusieurs mois ne ménagent par leur peine pour faire repartir cette industrie vitale pour le pays et gage de réussite de la vraie Révolution tunisienne.
Mais force est de constater que le flou artistique actuel est quelque part responsable des émeutes qui ont fait une victime et abouti au couvre feu dans 8 régions du pays.
Une situation qui n'est guère rassurante pour les touristes qui, depuis plusieurs semaines, étaient revenus en masse dans les agences.
Certes, aucun ne semble avoir été molesté ou blessé mais l'explosion de violence de ce début de semaine démontre que, sous la cendre, les braises de la Révolution couvent encore.
Voilà qui n'est pas fait pour inciter les vacanciers à partir avec leur famille dans un pays où le climat politique reste incertain. Partant, et sans des mesures adéquates, c'est la saison touristique toute entière qui pourrait, une nouvelle fois, être compromise.
De quoi faire rager professionnels et institutionnels qui, depuis plusieurs mois ne ménagent par leur peine pour faire repartir cette industrie vitale pour le pays et gage de réussite de la vraie Révolution tunisienne.
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