Pendant toute la semaine du 15 au 19 juin 2015, TourMaG.com a consacré un long dossier à la Tunisie.
Comment la destination se remet-elle 3 mois après la terrible attaque du musée du Bardo, à Tunis, le 18 mars 2015 ? Ou en est le projet d'ouverture du ciel tunisien ?
Comment faire reprendre le marché français ? Quel regard portent les professionnels tunisiens du tourisme sur leur pays ?
Autant de pays auxquelles nous avons tenté de répondre dans les six articles que nous vous avons proposés.
Comment la destination se remet-elle 3 mois après la terrible attaque du musée du Bardo, à Tunis, le 18 mars 2015 ? Ou en est le projet d'ouverture du ciel tunisien ?
Comment faire reprendre le marché français ? Quel regard portent les professionnels tunisiens du tourisme sur leur pays ?
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L'Open sky, c'est pour bientôt ?
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Tourisme Tunisie : le marché français en hausse de 4,6%
Premier volet de ce dossier : l'interview exclusive d'Abdellatif Hamam, nouveau Directeur général de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT). Il y fait le point sur la fréquentation étrangère dans le pays depuis début 2015.
Le marché français y est en retard sur les années précédentes avec seulement 182 000 visiteurs au cours des 5 premiers mois. Mais des opérations de communication grand public et vers les professionnels du tourisme sont en place pour favoriser la reprise.
Interrogé sur l'ouverture du ciel, M. Hamam explique également dans cet entretien que, pour instaurer l'open sky en Tunisie, il faut, dans un premier, remettre Tunisair à flot.
Pour autant, cela n'empêche pas les compagnies aériennes et les autorités locales de discuter en vue de l'ouverture de nouvelles liaisons vers le pays. Dans un autre article du dossier, nous révélons d'ailleurs que Ryanair pourrait bientôt se poser en Tunisie.
Des négociations sont en cours depuis plusieurs semaines et le transporteur irlandais envisage de desservir un aéroport régional tunisien dès que possible.
L'objectif est de faire baisser les tarifs de l'aérien pour inciter les voyageurs à revenir en Tunisie.
Le marché français y est en retard sur les années précédentes avec seulement 182 000 visiteurs au cours des 5 premiers mois. Mais des opérations de communication grand public et vers les professionnels du tourisme sont en place pour favoriser la reprise.
Interrogé sur l'ouverture du ciel, M. Hamam explique également dans cet entretien que, pour instaurer l'open sky en Tunisie, il faut, dans un premier, remettre Tunisair à flot.
Pour autant, cela n'empêche pas les compagnies aériennes et les autorités locales de discuter en vue de l'ouverture de nouvelles liaisons vers le pays. Dans un autre article du dossier, nous révélons d'ailleurs que Ryanair pourrait bientôt se poser en Tunisie.
Des négociations sont en cours depuis plusieurs semaines et le transporteur irlandais envisage de desservir un aéroport régional tunisien dès que possible.
L'objectif est de faire baisser les tarifs de l'aérien pour inciter les voyageurs à revenir en Tunisie.
Rencontre avec les professionnels français
Pour cela, la destination compte également sur les professionnels français du tourisme. C'est pourquoi, les agents de voyages et les tour-opérateurs hexagonaux ainsi que leurs organisations de représentation, SNAV et SETO, étaient invités à rencontrer les autorités tunisiennes, lundi 15 juin 2015.
Une réunion était organisée avec Selma Elloumi Rekik, ministre tunisienne du tourisme. Elle a écouté les doléances des professionnels, notamment sur la saleté et la sécurité en Tunisie. Un voyage d'une journée qui s'est achevé avec une visite du musée du Bardo, à Tunis.
Le lendemain, mardi 16 juin 2015, nous vous annoncions une bonne nouvelle en vue d'une reprise du tourisme en Tunisie : le retour de MSC Croisières en escale dans le port de la Goulette pour l'Hiver 2015/2016.
Cela pourrait permettre de rassurer le marché français qui fait actuellement cruellement défaut à la destination. C'est ce que nous constatons à Carthage, Tunis et Sidi Bou Saïd dans notre reportage. Les commerçants et artisans y des zones touristiques déplorent le manque de visiteurs.
Seule Djerba semble continuer d'avoir les faveurs des vacanciers français dans le pays. Mais, là aussi, une vingtaine d'hôtels est encore fermé à la veille de la haute-saison...
Une réunion était organisée avec Selma Elloumi Rekik, ministre tunisienne du tourisme. Elle a écouté les doléances des professionnels, notamment sur la saleté et la sécurité en Tunisie. Un voyage d'une journée qui s'est achevé avec une visite du musée du Bardo, à Tunis.
Le lendemain, mardi 16 juin 2015, nous vous annoncions une bonne nouvelle en vue d'une reprise du tourisme en Tunisie : le retour de MSC Croisières en escale dans le port de la Goulette pour l'Hiver 2015/2016.
Cela pourrait permettre de rassurer le marché français qui fait actuellement cruellement défaut à la destination. C'est ce que nous constatons à Carthage, Tunis et Sidi Bou Saïd dans notre reportage. Les commerçants et artisans y des zones touristiques déplorent le manque de visiteurs.
Seule Djerba semble continuer d'avoir les faveurs des vacanciers français dans le pays. Mais, là aussi, une vingtaine d'hôtels est encore fermé à la veille de la haute-saison...
Renouveler l'offre touristique en Tunisie
Pour se relancer, la Tunisie doit miser sur ses principaux atouts – le soleil et les plages – pour renforcer son positionnement de destination balnéaire.
Mais, selon certains professionnels du tourisme locaux, elle doit également penser à moderniser, voire renouveler, son offre touristique.
Pour Anis Meghirbi de Seabel Hotels Tunisia, il faudrait modifier l'image du pays pour en finir avec une perception de destination bas de gamme.
Comme d'autres hôteliers, il se positionne en faveur du développement de plus courts séjours de 2, 3 ou 4 nuits pour concurrencer certaines destinations européennes où les city break marchent bien.
On verra après l'été 2015 si les pistes avancées et les solutions mises en place auront porté leurs fruits.
Mais, selon certains professionnels du tourisme locaux, elle doit également penser à moderniser, voire renouveler, son offre touristique.
Pour Anis Meghirbi de Seabel Hotels Tunisia, il faudrait modifier l'image du pays pour en finir avec une perception de destination bas de gamme.
Comme d'autres hôteliers, il se positionne en faveur du développement de plus courts séjours de 2, 3 ou 4 nuits pour concurrencer certaines destinations européennes où les city break marchent bien.
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