Le marché des vols loisirs au départ de la métropole et vers la France, l’Europe et le monde, fait le bonheur des compagnies étrangères - Crédit : depositphoto. Auteur: Skorzewiak
"Bénie des dieux". Telle est souvent l’expression qui revient dans le monde des professionnels de l’aérien pour qualifier la France.
C’est en France qu’arrive le plus grand nombre de touristes, c’est en France que l’industrie aéronautique produit les avions parmi les meilleurs du monde.
C’est en France que l’aviation commerciale s’est développée dès 1920.
C’est donc en France qu’on aurait dû voir se construire un pavillon français éclectique, prospère, conquérant, notamment sur le marché des vols loisirs dynamisé par l’arrivée des low cost dont même le Covid n’a pas réussi à casser la dynamique.
C’est en France qu’arrive le plus grand nombre de touristes, c’est en France que l’industrie aéronautique produit les avions parmi les meilleurs du monde.
C’est en France que l’aviation commerciale s’est développée dès 1920.
C’est donc en France qu’on aurait dû voir se construire un pavillon français éclectique, prospère, conquérant, notamment sur le marché des vols loisirs dynamisé par l’arrivée des low cost dont même le Covid n’a pas réussi à casser la dynamique.
Raté le coche des vols loisirs
Cela ne s’est pas fait.
Certes, au siècle dernier, l’état n’a pas facilité la tâche des entrepreneurs privés de l’aérien souhaitant développer des compagnies aériennes concurrentes d’Air France.
Cependant, à partir des années 2000, le marché s’est franchement libéralisé et ouvert. Les monopoles sont tombés, favorisant l’essor du transport aérien, mais faute d’investissements, faute d’avoir su se réinventer, faute d’avoir eu des entrepreneurs visionnaires, nous avons, en France, raté le coche des vols loisirs.
Il n’y a pas eu, a l’exception notable du groupe Dubreuil avec French bee, d’industriels prêts à investir et partir à la conquête des marchés.
EasyJet, par exemple, a fait cavalier seul pendant longtemps. On n’a pas cru en France à l’émergence d’un autre modèle économique dans le transport aérien principalement axé sur les vols loisirs.
Certes, au siècle dernier, l’état n’a pas facilité la tâche des entrepreneurs privés de l’aérien souhaitant développer des compagnies aériennes concurrentes d’Air France.
Cependant, à partir des années 2000, le marché s’est franchement libéralisé et ouvert. Les monopoles sont tombés, favorisant l’essor du transport aérien, mais faute d’investissements, faute d’avoir su se réinventer, faute d’avoir eu des entrepreneurs visionnaires, nous avons, en France, raté le coche des vols loisirs.
Il n’y a pas eu, a l’exception notable du groupe Dubreuil avec French bee, d’industriels prêts à investir et partir à la conquête des marchés.
EasyJet, par exemple, a fait cavalier seul pendant longtemps. On n’a pas cru en France à l’émergence d’un autre modèle économique dans le transport aérien principalement axé sur les vols loisirs.
Beautiful French market pour... les compagnies étrangères
Lorsque le groupe Air France - KLM « s’est réveillé » et a lancé sa filiale Transavia en 2006, les pilotes d’Air France ont fait barrage empêchant la compagnie de se développer et de rattraper son retard sur les Anglais d’EasyJet qui avaient tiré les premiers.
Depuis, le marché des vols loisirs au départ de la métropole et vers la France, l’Europe et le monde, fait le bonheur des compagnies étrangères sans vraiment de challenger national.
Elles se régalent. Régulièrement interrogés dans les colonnes de TourMaG, leurs dirigeants ne jurent que par le marché français.
Récemment, Bjørn Tore Larsen, le patron de Norse Atlantic Airways, installé au T3 de CDG et qui après New York vient d’ouvrir une nouvelle liaison entre Paris et Los Angeles ,nous déclarait : « La France est un marché très spécial. Pas seulement pour moi, mais pour énormément de gens qui considèrent que Paris est la destination "la plus désirable". L’envie d’aller à Paris est très forte dans le monde entier et nous voulons être la compagnie qui aide à venir à Paris en toute sécurité et à des prix abordables.»
Carlos Muñoz, le patron de la compagnie espagnole Volotea qui opère depuis ses bases françaises de Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Lyon, Lille, Lourdes et Brest a fait de notre pays son premier marché.
Quand nous l’avons rencontré il y a quelques jours et interrogé sur les projets de croissance pour sa compagnie, il nous a répondu avec gourmandise qu’il avait en tête l’ouverture de 5 nouvelles bases dans l’hexagone.,
Idem pour les Espagnols de Vueling, bien implantés à Orly, mais aussi à Roissy et dont le directeur du réseau Jordi Pla Pintre, déclarait il y a quelques jours à TourMaG qu’il voulait consolider ses positions à Paris et développer encore de nouvelles lignes entre la France et l’Espagne.
Depuis, le marché des vols loisirs au départ de la métropole et vers la France, l’Europe et le monde, fait le bonheur des compagnies étrangères sans vraiment de challenger national.
Elles se régalent. Régulièrement interrogés dans les colonnes de TourMaG, leurs dirigeants ne jurent que par le marché français.
Récemment, Bjørn Tore Larsen, le patron de Norse Atlantic Airways, installé au T3 de CDG et qui après New York vient d’ouvrir une nouvelle liaison entre Paris et Los Angeles ,nous déclarait : « La France est un marché très spécial. Pas seulement pour moi, mais pour énormément de gens qui considèrent que Paris est la destination "la plus désirable". L’envie d’aller à Paris est très forte dans le monde entier et nous voulons être la compagnie qui aide à venir à Paris en toute sécurité et à des prix abordables.»
Carlos Muñoz, le patron de la compagnie espagnole Volotea qui opère depuis ses bases françaises de Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Lyon, Lille, Lourdes et Brest a fait de notre pays son premier marché.
Quand nous l’avons rencontré il y a quelques jours et interrogé sur les projets de croissance pour sa compagnie, il nous a répondu avec gourmandise qu’il avait en tête l’ouverture de 5 nouvelles bases dans l’hexagone.,
Idem pour les Espagnols de Vueling, bien implantés à Orly, mais aussi à Roissy et dont le directeur du réseau Jordi Pla Pintre, déclarait il y a quelques jours à TourMaG qu’il voulait consolider ses positions à Paris et développer encore de nouvelles lignes entre la France et l’Espagne.
Marché des vols loisirs : une part modeste du gâteau
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Au Terminal T3 de Roissy CDG, au festin du marché des vols loisirs, Norse, Vueling, Play, Air Transat s’en donnent à cœur joie. ASL France, filiale d’un groupe irlandais, avec ses 6 avions n’a qu’une part modeste du gâteau.
À Orly, le Groupe Dubreuil et French bee en particulier se bat bien avec ses 6 avions.
Air France - KLM est passé en mode conquérant et veut, avec sa filiale Transavia, reprendre des parts d’un marché trop longtemps laissé aux pavillons étrangers.
Notons tout de même que là aussi, c’est un PDG étranger, Ben Smith, qui a su donner cette impulsion.
Reconnaissante, la France a déposé au revers de sa veste une Légion d’honneur.
À Orly, le Groupe Dubreuil et French bee en particulier se bat bien avec ses 6 avions.
Air France - KLM est passé en mode conquérant et veut, avec sa filiale Transavia, reprendre des parts d’un marché trop longtemps laissé aux pavillons étrangers.
Notons tout de même que là aussi, c’est un PDG étranger, Ben Smith, qui a su donner cette impulsion.
Reconnaissante, la France a déposé au revers de sa veste une Légion d’honneur.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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