Colette da Silva, PDG de Croisitours
"Effectivement notre profession est essentiellement féminine, mais il y a peu de place pour les postes à responsabilité. Comme dans les autres métiers les femmes responsables sont minoritaires.
Nous sommes toujours dans un monde décisionnaire d’hommes qui fait peu confiance aux femmes. C’est bien dommage car les femmes sont tenaces et constantes dans leurs tâches et ont en plus le sens de la finition...
Le manque de confiance des hommes fait que les femmes hésitent à prendre les choses en mains et arrivent parfois à manquer de confiance en elles. Elles se cantonnent alors de fait dans les schémas types de travaux sans responsabilité.
La famille et les enfants à charge sont une source évidente de fuite de responsabilité, le manque de disponibilité pouvant faire reculer les femmes dans des engagements à long terme puisque, par définition, les femmes vont au bout de leurs engagements.
LES COMPLICATIONS DE LA PROFESSION, LES NOUVEAUX ENJEUX avec la commission 0 et les orientations sur le net peuvent effrayer les femmes. En effet, compte tenu du fait que la femme doit en général en faire toujours plus pour être crédible, la nouvelle donne de la profession demande beaucoup d’investissement et aucun droit à l’erreur. Oui, les femmes qui sont prêtes à prendre des risques, sont effectivement assez rares...
LE TEMPS, ce fameux grand maître, demande beaucoup de disponibilité pour s’occuper d’une affaire. Il faut aussi avoir une certaine forme d’esprit pour rester imperméable à tout ce qui est négatif et poursuivre son objectif. Ce fameux TEMPS donne aussi le discernement pour anticiper. Il faut acquérir l’esprit chef d’entreprise et surtout savoir gérer et, dans notre métier, cela veut dire savoir GAGNER petit.
Quant à moi, je ne suis pas une exception. J'ai été peut-être plus opiniâtre tout simplement et j’ai pu mener de front une vie familiale et ma vie professionnelle... mais je suis toujours allée au fond des choses !"
Nous sommes toujours dans un monde décisionnaire d’hommes qui fait peu confiance aux femmes. C’est bien dommage car les femmes sont tenaces et constantes dans leurs tâches et ont en plus le sens de la finition...
Le manque de confiance des hommes fait que les femmes hésitent à prendre les choses en mains et arrivent parfois à manquer de confiance en elles. Elles se cantonnent alors de fait dans les schémas types de travaux sans responsabilité.
La famille et les enfants à charge sont une source évidente de fuite de responsabilité, le manque de disponibilité pouvant faire reculer les femmes dans des engagements à long terme puisque, par définition, les femmes vont au bout de leurs engagements.
LES COMPLICATIONS DE LA PROFESSION, LES NOUVEAUX ENJEUX avec la commission 0 et les orientations sur le net peuvent effrayer les femmes. En effet, compte tenu du fait que la femme doit en général en faire toujours plus pour être crédible, la nouvelle donne de la profession demande beaucoup d’investissement et aucun droit à l’erreur. Oui, les femmes qui sont prêtes à prendre des risques, sont effectivement assez rares...
LE TEMPS, ce fameux grand maître, demande beaucoup de disponibilité pour s’occuper d’une affaire. Il faut aussi avoir une certaine forme d’esprit pour rester imperméable à tout ce qui est négatif et poursuivre son objectif. Ce fameux TEMPS donne aussi le discernement pour anticiper. Il faut acquérir l’esprit chef d’entreprise et surtout savoir gérer et, dans notre métier, cela veut dire savoir GAGNER petit.
Quant à moi, je ne suis pas une exception. J'ai été peut-être plus opiniâtre tout simplement et j’ai pu mener de front une vie familiale et ma vie professionnelle... mais je suis toujours allée au fond des choses !"
Mini Bio
Après un Bac littérature langues vivantes, Colette da Silva décroche un B.T.S Européen de tourisme, qu'elle renforce en 1972 par un Diplôme d’Etudes Supérieures Hôtellerie au Lycée Hôtelier de Nice.
Elle débute en 1973 à Croisières & Voyages où elle fera pratiquement toute sa carrière. D'abord comme Responsable production jusqu'en 1976 puis comme directrice générale jusqu'en 1979, avant d'en devenir la principale actionnaire et de prendre les rênes de l'entreprise en tant que PDG.
Après un Bac littérature langues vivantes, Colette da Silva décroche un B.T.S Européen de tourisme, qu'elle renforce en 1972 par un Diplôme d’Etudes Supérieures Hôtellerie au Lycée Hôtelier de Nice.
Elle débute en 1973 à Croisières & Voyages où elle fera pratiquement toute sa carrière. D'abord comme Responsable production jusqu'en 1976 puis comme directrice générale jusqu'en 1979, avant d'en devenir la principale actionnaire et de prendre les rênes de l'entreprise en tant que PDG.