Starter : « Au final, cela s’est plutôt bien passé pour les vacances de février. Mais on a été obligé de faire davantage de promos que d’habitude »
Pour la dernière semaine de vacances de la zone B, il restait hier encore quelques places sur le charter Tunisie exploité à l’année chez le régional de l’étape, Starter à Mulhouse.
Mais jusqu’au départ à la fin de la semaine, le voyagiste gardait l’espoir d’enregistrer encore quelques réservations.
Quant à l’autre charter programmé à l’année, celui de Dakar, Starter s’est dit satisfait du remplissage.
« Au final, cela s’est plutôt bien passé pour les vacances de février. Mais on a été obligé de faire davantage de promos que d’habitude », explique Thomas Giband, le responsable marketing.
Les promos, ce fut en effet, le catalyseur des ventes, tous TO confondus pour les vacances de février. « Le prix reste l’atout majeur dans la décision d’achat des consommateurs », résume Patrice Caradec, le président du groupe Transat en France.
Mais jusqu’au départ à la fin de la semaine, le voyagiste gardait l’espoir d’enregistrer encore quelques réservations.
Quant à l’autre charter programmé à l’année, celui de Dakar, Starter s’est dit satisfait du remplissage.
« Au final, cela s’est plutôt bien passé pour les vacances de février. Mais on a été obligé de faire davantage de promos que d’habitude », explique Thomas Giband, le responsable marketing.
Les promos, ce fut en effet, le catalyseur des ventes, tous TO confondus pour les vacances de février. « Le prix reste l’atout majeur dans la décision d’achat des consommateurs », résume Patrice Caradec, le président du groupe Transat en France.
Mexique, Rep dom et Cuba ont terminé au complet
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Mais la baisse des prix n’est pas issue à 100% de la marge des producteurs. « Plusieurs facteurs entrent dans la baisse des tarifs que l’on a pu faire aussi bien chez Transat que chez Look Voyages.
Il y a d’abord la baisse du prix du pétrole que l’on répercute. Ensuite devant le retard des réservations, un retard non seulement sur le marché français mais également sur l’ensemble des marchés impactés par la crise économique. Nos acheteurs sont allés renégocier les tarifs à la baisse avec les prestataires locaux ».
Et pour Patrice Caradec, la grisaille de l’hiver particulièrement tenace a fini de persuader les clients de s’offrir du soleil. Mais les ventes qui habituellement se font en novembre pour les vacances de février, ne se sont conclues cette année que très tardivement. Mexique, Rep dom et Cuba ont donc terminé au complet.
« Transat comme Look Voyages s’en sort avec de belles couleurs ». Seul bémol au bilan, la Thaïlande et le Kenya pour lesquels le rythme des inscriptions « n’a pas été à la hauteur ».
Chez Royal Tours, ce fut « la veille pour le lendemain ». Mais depuis la mi-janvier, le producteur rattrape le retard accumulé. « Février a été notre meilleur mois depuis novembre », explique Geneviève Dimitropoulos « mais ce fut à coups de promos et de prix barrés sur la Tunisie ».
Il y a d’abord la baisse du prix du pétrole que l’on répercute. Ensuite devant le retard des réservations, un retard non seulement sur le marché français mais également sur l’ensemble des marchés impactés par la crise économique. Nos acheteurs sont allés renégocier les tarifs à la baisse avec les prestataires locaux ».
Et pour Patrice Caradec, la grisaille de l’hiver particulièrement tenace a fini de persuader les clients de s’offrir du soleil. Mais les ventes qui habituellement se font en novembre pour les vacances de février, ne se sont conclues cette année que très tardivement. Mexique, Rep dom et Cuba ont donc terminé au complet.
« Transat comme Look Voyages s’en sort avec de belles couleurs ». Seul bémol au bilan, la Thaïlande et le Kenya pour lesquels le rythme des inscriptions « n’a pas été à la hauteur ».
Chez Royal Tours, ce fut « la veille pour le lendemain ». Mais depuis la mi-janvier, le producteur rattrape le retard accumulé. « Février a été notre meilleur mois depuis novembre », explique Geneviève Dimitropoulos « mais ce fut à coups de promos et de prix barrés sur la Tunisie ».
Thalasso n°1 : chiffre d'affaires + 10 panier moyen - 8%
Et la directrice des ventes d’évoquer le stress devant les engagements aériens et terrestres qui ne se remplissent qu’à la dernière minute. Un phénomène déjà ressenti l’année dernière mais encore plus accentué en ce début d’année.
Moins d’engagements chez Donatello en cette période de l’année sauf sur le charter de Venise. Alain Le Scouezec se dit satisfait des ventes sur ce produit, et particulièrement pour le carnaval de la Cité des Doges, qui coïncide avec la période des vacances d’hiver.
Quant à la programmation long courrier de l’Afrique australe, Tanzanie et Afrique du Sud ont atteint leurs publics, mais pas le Kenya. « Il y a un vrai frein sur la destination. Les réminiscences des événements de l’année dernière sont toujours dans les esprits », analyse le directeur commercial de Donatello.
A période de vacances comparable par rapport à 2007, chez Thalasso n°1, le chiffre d’affaires affiche une augmentation de 10% mais le panier moyen baisse de 8%. Le spécialiste du bien-être l’explique par une progression accrue des ventes sur la France, sans transport.
De son côté Havanatour n’a pas vraiment tiré profit des troubles sociaux des Antilles. « On imagine qu’il y a eu quelques reports mais les clients ne l’ont pas spécifié particulièrement et les deux destinations ne sont pas vraiment comparables».
Le spécialiste de Cuba se dit plutôt satisfait des ventes hiver, en limitant les effets de la crise économique avec un chiffre d’affaires en baisse de 15%. Sur les valeurs plus sûres comme le ski, le haut de gamme ou encore les Etats-Unis, les ventes de février se sont faites avec moins de stress.
Moins d’engagements chez Donatello en cette période de l’année sauf sur le charter de Venise. Alain Le Scouezec se dit satisfait des ventes sur ce produit, et particulièrement pour le carnaval de la Cité des Doges, qui coïncide avec la période des vacances d’hiver.
Quant à la programmation long courrier de l’Afrique australe, Tanzanie et Afrique du Sud ont atteint leurs publics, mais pas le Kenya. « Il y a un vrai frein sur la destination. Les réminiscences des événements de l’année dernière sont toujours dans les esprits », analyse le directeur commercial de Donatello.
A période de vacances comparable par rapport à 2007, chez Thalasso n°1, le chiffre d’affaires affiche une augmentation de 10% mais le panier moyen baisse de 8%. Le spécialiste du bien-être l’explique par une progression accrue des ventes sur la France, sans transport.
De son côté Havanatour n’a pas vraiment tiré profit des troubles sociaux des Antilles. « On imagine qu’il y a eu quelques reports mais les clients ne l’ont pas spécifié particulièrement et les deux destinations ne sont pas vraiment comparables».
Le spécialiste de Cuba se dit plutôt satisfait des ventes hiver, en limitant les effets de la crise économique avec un chiffre d’affaires en baisse de 15%. Sur les valeurs plus sûres comme le ski, le haut de gamme ou encore les Etats-Unis, les ventes de février se sont faites avec moins de stress.
Haut de gamme : Odysseus a refusé les promotions
Chez Jetset, Ermano Ficci est plutôt satisfait des résultats puisque les ventes, avec une prédominance sur les Etats-Unis ont été au niveau de celles de l’année dernière.
Peu de promos sur le ski chez Vacances Lagrange hormis sur quelques produits Pyrénées. « Sans transport, nos produits n’ont pas connu des hausses de prix aussi importantes que chez d’autres producteurs », analyse Séverine Leconte.
Pour autant, si la directrice commerciale de Lagrange estime réaliser une belle saison de ski, les ventes ont été plus molles en région qu’à Paris.
Et surtout, les réservations des marchés belges et britanniques dont les vacances coïncidaient avec celles des Parisiens, ont laissé moins de stock pour le marché français plus enclin à la vente de dernière minute.
Spécialiste du haut de gamme, Odysseus, s’est refusé à faire des promotions pour ne pas casser la valeur du produit.
« Sur le créneau du luxe, l’argent est toujours là. Plutôt que de baisser les prix, nous faisons donc des contre-promos, c’est-à-dire que l’on ajoute un élément au produit comme des chocolats pour la Saint Valentin ou encore le drop off en hélico pour le shopping festival de Dubai », explique Bart de Four, le directeur pour la France.
Moyennant quoi, les ventes de février ont été du même niveau que l’an dernier avec, contrairement à la tendance générale du marché, une croissance à deux chiffres sur Maldives et Maurice. Mascate, Dubai et les Citytrips ont également enregistré un nombre de dossiers en hausse par rapport à l’année dernière. Mais avec 30% du chiffre d’affaires réalisé à J-7.
La VDM a donc été le commun dénominateur des vacances de février. Et maintenant, les voyagistes surveillent la courbe des ventes des vacances de Pâques… qui ne font que commencer !
Peu de promos sur le ski chez Vacances Lagrange hormis sur quelques produits Pyrénées. « Sans transport, nos produits n’ont pas connu des hausses de prix aussi importantes que chez d’autres producteurs », analyse Séverine Leconte.
Pour autant, si la directrice commerciale de Lagrange estime réaliser une belle saison de ski, les ventes ont été plus molles en région qu’à Paris.
Et surtout, les réservations des marchés belges et britanniques dont les vacances coïncidaient avec celles des Parisiens, ont laissé moins de stock pour le marché français plus enclin à la vente de dernière minute.
Spécialiste du haut de gamme, Odysseus, s’est refusé à faire des promotions pour ne pas casser la valeur du produit.
« Sur le créneau du luxe, l’argent est toujours là. Plutôt que de baisser les prix, nous faisons donc des contre-promos, c’est-à-dire que l’on ajoute un élément au produit comme des chocolats pour la Saint Valentin ou encore le drop off en hélico pour le shopping festival de Dubai », explique Bart de Four, le directeur pour la France.
Moyennant quoi, les ventes de février ont été du même niveau que l’an dernier avec, contrairement à la tendance générale du marché, une croissance à deux chiffres sur Maldives et Maurice. Mascate, Dubai et les Citytrips ont également enregistré un nombre de dossiers en hausse par rapport à l’année dernière. Mais avec 30% du chiffre d’affaires réalisé à J-7.
La VDM a donc été le commun dénominateur des vacances de février. Et maintenant, les voyagistes surveillent la courbe des ventes des vacances de Pâques… qui ne font que commencer !