Les vacances scolaires de la Toussaint vont poser problèmes à certains professionnels du tourisme - DR Gîtes de France, Haute Maurienne, Le Klya des Lanste
Cette année, les vacances de la Toussaint débuteront un mercredi, le 19 octobre pour être plus précis.
Une originalité qui incite les professionnels du tourisme à adapter leurs offres, sans toutefois créer la panique.
"La Toussaint n’est pas un moment-clé dans les agences de voyages, coincé entre la fin de l’été, le paiement des impôts et la rentrée. Aucun adhérent n’a porté cette problématique à notre connaissance", remarque Jean-Marc Rozé, le secrétaire général des Entreprises du voyage (EDV).
On se demande d’ailleurs pourquoi le sujet revient aujourd’hui sur le tapis, alors que les modalités de ce calendrier triennal sont connues depuis avril 2015.
"Cette contrainte vient se rajouter à l’environnement économique actuel particulièrement compliqué", estime Thierry Grégoire du syndicat hôtelier UMIH.
Interrogé le 25 août dernier par Europe 1, ce dernier avait déclaré que ces dates étaient un non sens économique, notamment pour la durée des locations.
« Il faut toutefois avouer que la Toussaint n’est pas la période la plus importante pour les hôteliers, qui sauront s’adapter. Mais cela sera sûrement plus difficile pour les loueurs », a-t-il précisé à TourMaG.com.
Une originalité qui incite les professionnels du tourisme à adapter leurs offres, sans toutefois créer la panique.
"La Toussaint n’est pas un moment-clé dans les agences de voyages, coincé entre la fin de l’été, le paiement des impôts et la rentrée. Aucun adhérent n’a porté cette problématique à notre connaissance", remarque Jean-Marc Rozé, le secrétaire général des Entreprises du voyage (EDV).
On se demande d’ailleurs pourquoi le sujet revient aujourd’hui sur le tapis, alors que les modalités de ce calendrier triennal sont connues depuis avril 2015.
"Cette contrainte vient se rajouter à l’environnement économique actuel particulièrement compliqué", estime Thierry Grégoire du syndicat hôtelier UMIH.
Interrogé le 25 août dernier par Europe 1, ce dernier avait déclaré que ces dates étaient un non sens économique, notamment pour la durée des locations.
« Il faut toutefois avouer que la Toussaint n’est pas la période la plus importante pour les hôteliers, qui sauront s’adapter. Mais cela sera sûrement plus difficile pour les loueurs », a-t-il précisé à TourMaG.com.
Les professionnels ont adapté leurs offres
Le site de locations Abritel ne semble pourtant pas s'inquiéter, estimant que ses propriétaires sont flexibles quant aux dates de départ et d’arrivée et que les séjours ne sont pas nécessairement du samedi au samedi.
En revanche, chez Gîtes de France, seuls 50% des propriétaires permettent aujourd'hui une arrivée en décalé, à partir du mercredi. "Les autres vont certainement perdre des semaines de location", remarque Anne-Catherine Péchinot, directeur général de Gîtes de France.
Elle poursuit ainsi son travail de pédagogie auprès de ses membres pour qu'ils s'adaptent au calendrier, sans pour autant les forcer. D'autant que les vacances de la Toussaint se réservent en dernière minute et à ce jour, seul 40% du chiffre d'affaires a été engrangé.
Même son de cloche chez Travel Factory, qui exploite notamment la marque de location Locatour.
"Les réservations commencent tout juste, je n’ai pas de visibilité encore sur cette période", explique Magali Degorre, la directrice de production.
Elle a dû rendre ses offres plus flexibles pour permettre aux clients de partir dès le mercredi, et pense que les voyageurs vont en profiter pour poser quelques jours de congés afin de s’accorder un long week-end.
"Il est bien rare que les gens partent une semaine entière, il s’agit surtout de courts-séjours".
Chez Vacances Transat, on estime que l’impact sera limité, car les ventes de Toussaint concernent surtout les destinations long-courrier, dont les départs peuvent se faire tous les jours.
"Même lorsque nous avions deux semaines complètes, nous ne travaillions bien qu’une seule semaine", précise Patrice Caradec, le président de Transat France.
Là encore, l’impact économique de ces vacances est assez limité, contrairement à celles de février ou de Pâques.
En revanche, chez Gîtes de France, seuls 50% des propriétaires permettent aujourd'hui une arrivée en décalé, à partir du mercredi. "Les autres vont certainement perdre des semaines de location", remarque Anne-Catherine Péchinot, directeur général de Gîtes de France.
Elle poursuit ainsi son travail de pédagogie auprès de ses membres pour qu'ils s'adaptent au calendrier, sans pour autant les forcer. D'autant que les vacances de la Toussaint se réservent en dernière minute et à ce jour, seul 40% du chiffre d'affaires a été engrangé.
Même son de cloche chez Travel Factory, qui exploite notamment la marque de location Locatour.
"Les réservations commencent tout juste, je n’ai pas de visibilité encore sur cette période", explique Magali Degorre, la directrice de production.
Elle a dû rendre ses offres plus flexibles pour permettre aux clients de partir dès le mercredi, et pense que les voyageurs vont en profiter pour poser quelques jours de congés afin de s’accorder un long week-end.
"Il est bien rare que les gens partent une semaine entière, il s’agit surtout de courts-séjours".
Chez Vacances Transat, on estime que l’impact sera limité, car les ventes de Toussaint concernent surtout les destinations long-courrier, dont les départs peuvent se faire tous les jours.
"Même lorsque nous avions deux semaines complètes, nous ne travaillions bien qu’une seule semaine", précise Patrice Caradec, le président de Transat France.
Là encore, l’impact économique de ces vacances est assez limité, contrairement à celles de février ou de Pâques.
Les vendeurs de voyages à forfaits vont être pénalisés
En revanche, Jean Brajon, le directeur d’Héliades, s’alarme de ces vacances tronquées.
"Pour un tour-opérateur comme nous, qui vend des semaines en club et des circuits dans le bassin méditerranéen, c’est problématique, car la plupart de nos départs se font le samedi ou le dimanche".
Il pense qu’il vendra moins de forfaits. "Mais on va prendre notre mal en patience et attendre 2017, où tout devrait rentrer dans l’ordre".
Autres mécontents, les associations de parents d’élèves, qui estiment dans Le Figaro que le calendrier ne prend pas en compte les difficultés des familles qui devront poser des RTT supplémentaires, pour garder leurs enfants en milieu de semaine.
Toujours dans Le Figaro, le ministère de l'Éducation nationale estime que ce choix respecte davantage le rythme des enfants, en ne dépassant pas sept semaines de cours après la rentrée.
"Pour un tour-opérateur comme nous, qui vend des semaines en club et des circuits dans le bassin méditerranéen, c’est problématique, car la plupart de nos départs se font le samedi ou le dimanche".
Il pense qu’il vendra moins de forfaits. "Mais on va prendre notre mal en patience et attendre 2017, où tout devrait rentrer dans l’ordre".
Autres mécontents, les associations de parents d’élèves, qui estiment dans Le Figaro que le calendrier ne prend pas en compte les difficultés des familles qui devront poser des RTT supplémentaires, pour garder leurs enfants en milieu de semaine.
Toujours dans Le Figaro, le ministère de l'Éducation nationale estime que ce choix respecte davantage le rythme des enfants, en ne dépassant pas sept semaines de cours après la rentrée.