5 millions d’habitants pour plus de 8 millions de touristes ! La Croatie est en haut de l’affiche, une escapade de charme qui fait la manchette des journaux du monde entier, et que les agents de voyages français ont élu meilleure destination touristique de l’année 2005.
20 fois plus de Français
Car il est vrai que depuis quelque temps, les Français se l’arrachent ,cette perle de l’Adriatique, loin devant les Britanniques, les Suédois ou les Américains. Les raisons principales ? Seulement deux heures de vol depuis Paris, un paysage de rêve au cœur de l’Europe, et enfin un bon rapport qualité-prix.
Les chiffres sont éloquents. En 1999, alors qu’elle se relevait lentement de la guerre, la Croatie attirait plus de 30 000 visiteurs français. Six ans plus tard, après des investissements conséquents de l’Etat et des collectivités locales dans l’amélioration des infrastructures (construction d’autoroutes, d’hôtels, modernisation des réseaux d’eau potable, réalisation de projets écologiques), le pays accueille près de 600 000 hexagonaux, soit vingt fois plus. Le mieux est que cette fréquentation n’en est peut-être qu’à ses balbutiements…
Investir dans la qualité
Dans ce contexte, la Croatie est bien décidée à renforcer sa campagne de promotion en France. Zdenko Micic, Secrétaire d’Etat au tourisme, s’en est fait le porte-parole, jeudi soir, au Lutétia. Mais la jeune république sait aussi que pour continuer à faire chavirer autant les cœurs, notamment ceux des Français, elle va devoir développer un axe clé de sa politique touristique. A savoir, agrandir son parc hôtelier, pour que variété des sites à découvrir rime toujours avec qualité d’accueil.
Preuve qu’il s’y emploie, le pays annonce une multitude de projets, « dans toutes les régions », et tient à « encourager les structures d’hôtels de charme », qui ne comprennent pas plus de quarante chambres, et qui se prêtent à des vacances en famille.
D’ores-et-déjà, « un projet d’état visant à soutenir les habitants a permis la reconstruction de nombreuses vieilles maisons en pierres taillées et de propriétés agricoles. Ne serait-ce qu’en 2004, plus de trente petits hôtels (2 à 5 étoiles) ont ouvert leurs portes », illustre Marina Tomas-Billet, directrice de l’office de tourisme croate en France.
Un avenir en rose
Dans la catégorie des hôtels de chaîne, qui à 90 %, reposent sur des investissements privés, quelques réalisations sont là-aussi à noter. Ainsi, après l’ouverture en mai 2005 de l’Hilton Impérial de Dubrovnik, et au 1er janvier dernier d’un complexe sur l’île de Brac, en Dalmatie centrale, c’est un établissement cinq étoiles du Méridien Resort qui devrait voir le jour cet été. On sait aussi, plus localement, que l’Istrie, prisée de tous les vacanciers, s’est engagée dans un « Master plan » jusqu’en 2012.
Dans cette région située à l’extrême nord du littoral, secteurs public et privé voient grand : trois milliards d’euros d’investissement. Une coquette somme qui, entre autres engagements, traduit la bonne santé du tourisme en Croatie, et surtout la confiance en l’avenir. En octobre 2005, le secteur affichait 5,6 millions d’euros de recettes, soit 8 % de mieux qu’en 2004. Sans surprise, il est le premier employeur du pays.
20 fois plus de Français
Car il est vrai que depuis quelque temps, les Français se l’arrachent ,cette perle de l’Adriatique, loin devant les Britanniques, les Suédois ou les Américains. Les raisons principales ? Seulement deux heures de vol depuis Paris, un paysage de rêve au cœur de l’Europe, et enfin un bon rapport qualité-prix.
Les chiffres sont éloquents. En 1999, alors qu’elle se relevait lentement de la guerre, la Croatie attirait plus de 30 000 visiteurs français. Six ans plus tard, après des investissements conséquents de l’Etat et des collectivités locales dans l’amélioration des infrastructures (construction d’autoroutes, d’hôtels, modernisation des réseaux d’eau potable, réalisation de projets écologiques), le pays accueille près de 600 000 hexagonaux, soit vingt fois plus. Le mieux est que cette fréquentation n’en est peut-être qu’à ses balbutiements…
Investir dans la qualité
Dans ce contexte, la Croatie est bien décidée à renforcer sa campagne de promotion en France. Zdenko Micic, Secrétaire d’Etat au tourisme, s’en est fait le porte-parole, jeudi soir, au Lutétia. Mais la jeune république sait aussi que pour continuer à faire chavirer autant les cœurs, notamment ceux des Français, elle va devoir développer un axe clé de sa politique touristique. A savoir, agrandir son parc hôtelier, pour que variété des sites à découvrir rime toujours avec qualité d’accueil.
Preuve qu’il s’y emploie, le pays annonce une multitude de projets, « dans toutes les régions », et tient à « encourager les structures d’hôtels de charme », qui ne comprennent pas plus de quarante chambres, et qui se prêtent à des vacances en famille.
D’ores-et-déjà, « un projet d’état visant à soutenir les habitants a permis la reconstruction de nombreuses vieilles maisons en pierres taillées et de propriétés agricoles. Ne serait-ce qu’en 2004, plus de trente petits hôtels (2 à 5 étoiles) ont ouvert leurs portes », illustre Marina Tomas-Billet, directrice de l’office de tourisme croate en France.
Un avenir en rose
Dans la catégorie des hôtels de chaîne, qui à 90 %, reposent sur des investissements privés, quelques réalisations sont là-aussi à noter. Ainsi, après l’ouverture en mai 2005 de l’Hilton Impérial de Dubrovnik, et au 1er janvier dernier d’un complexe sur l’île de Brac, en Dalmatie centrale, c’est un établissement cinq étoiles du Méridien Resort qui devrait voir le jour cet été. On sait aussi, plus localement, que l’Istrie, prisée de tous les vacanciers, s’est engagée dans un « Master plan » jusqu’en 2012.
Dans cette région située à l’extrême nord du littoral, secteurs public et privé voient grand : trois milliards d’euros d’investissement. Une coquette somme qui, entre autres engagements, traduit la bonne santé du tourisme en Croatie, et surtout la confiance en l’avenir. En octobre 2005, le secteur affichait 5,6 millions d’euros de recettes, soit 8 % de mieux qu’en 2004. Sans surprise, il est le premier employeur du pays.