Préservée, l'architecture conventuelle a été mieux mise en valeur (©Paul Stefanaggi/Couvent des Minimes
Le café fume dans la tasse du petit-déjeuner. Pourtant, irrésistiblement, l'oeil est attiré, à travers la baie vitrée, vers la colline qui barre l'horizon. C'est un petit matin froid et même un peu blême de début décembre, mais le soleil levant promet une journée vraiment lumineuse.
Si l'oeil est ainsi aimanté, c'est qu'une silhouette noire, probablement celle d'un homme, grimpe sur l'arrête de la colline, marque un arrêt, reprend son ascension, stoppe de nouveau...
Ce marcheur matinal contemple-t-il les reflets dorés du soleil sur les feuilles marcescentes des chênes ? Ou regarde t-il avec curiosité les installations du Couvent des Minimes 5 étoiles, installé en contrebas, tout près de Mane, un joli village médiéval de cette Haute-Provence un peu râpeuse ?
On se surprend à échafauder des hypothèses. En tous cas, cette silhouette hésitante, un peu mystérieuse, fait presque oublier son café. Il serait pourtant dommage de ne pas profiter du somptueux petit déjeuner servi dans la salle du bistrot "Pamparigouste" où l'on déjeune, aussi, volontiers à midi.
Si l'oeil est ainsi aimanté, c'est qu'une silhouette noire, probablement celle d'un homme, grimpe sur l'arrête de la colline, marque un arrêt, reprend son ascension, stoppe de nouveau...
Ce marcheur matinal contemple-t-il les reflets dorés du soleil sur les feuilles marcescentes des chênes ? Ou regarde t-il avec curiosité les installations du Couvent des Minimes 5 étoiles, installé en contrebas, tout près de Mane, un joli village médiéval de cette Haute-Provence un peu râpeuse ?
On se surprend à échafauder des hypothèses. En tous cas, cette silhouette hésitante, un peu mystérieuse, fait presque oublier son café. Il serait pourtant dommage de ne pas profiter du somptueux petit déjeuner servi dans la salle du bistrot "Pamparigouste" où l'on déjeune, aussi, volontiers à midi.
Une métamorphose complète
Quelques tranches de fruits frais et une seconde tasse de café plus tard, retour dans sa vaste chambre. On oublie la petite silhouette mystérieuse, mais on y repensera plusieurs fois pendant son séjour, alors qu’elle aura disparu depuis longtemps.
Dans la chambre, les murs sont blancs, le mobilier simple, les rideaux en lin beige. Cette ambiance sobre, mais néanmoins raffinée, va comme un gant à cet établissement installé dans un ancien Couvent fondé en 1613 par le marquis Melchior de Forbin de Janson pour des religieux de l’ordre des Minimes, et récemment rénové de fond en comble.
L’enjeu était de taille, il est vrai. Longtemps fermé après la Révolution, le Couvent des Minimes avait trouvé une seconde vocation –celle d’un hospice- après que des sœurs franciscaines s’y soient installées en 1862. Mais, les soeurs ont quitté les lieux en 1999.
Racheté quelques années plus tard par le groupe L'Occitane -fondé au milieu des années 1970 par Olivier Baussan et désormais propriété de la famille Geiger-, le Couvent des Minimes a été transformé en hôtel et Spa en 2008. Puis intégré le réseau Relais & Châteaux.
Malgré quelques retouches au fil des ans, l’établissement n’était plus tout à fait au goût du jour lorsque le Covid est arrivé. Aussi, les maîtres de maison –Fabien Piacentino et son épouse Valérie- ont-ils profité de la fermeture imposée par la pandémie pour impulser une métamorphose complète, sous l'égide du bureau suisse d'architecture De Planta Associés. Ce dernier a chargé Antony Micoud du projet.
Le Couvent des Minimes a rouvert en 2023 à l’issue de quelque deux ans de travaux.
Préservée, son architecture conventuelle a été mieux mise en valeur. La réception a été installée dans l’ancienne chapelle, accolée à un salon d'une sobriété un tantinet monacale, comme la tenue des employées...
Dans la chambre, les murs sont blancs, le mobilier simple, les rideaux en lin beige. Cette ambiance sobre, mais néanmoins raffinée, va comme un gant à cet établissement installé dans un ancien Couvent fondé en 1613 par le marquis Melchior de Forbin de Janson pour des religieux de l’ordre des Minimes, et récemment rénové de fond en comble.
L’enjeu était de taille, il est vrai. Longtemps fermé après la Révolution, le Couvent des Minimes avait trouvé une seconde vocation –celle d’un hospice- après que des sœurs franciscaines s’y soient installées en 1862. Mais, les soeurs ont quitté les lieux en 1999.
Racheté quelques années plus tard par le groupe L'Occitane -fondé au milieu des années 1970 par Olivier Baussan et désormais propriété de la famille Geiger-, le Couvent des Minimes a été transformé en hôtel et Spa en 2008. Puis intégré le réseau Relais & Châteaux.
Malgré quelques retouches au fil des ans, l’établissement n’était plus tout à fait au goût du jour lorsque le Covid est arrivé. Aussi, les maîtres de maison –Fabien Piacentino et son épouse Valérie- ont-ils profité de la fermeture imposée par la pandémie pour impulser une métamorphose complète, sous l'égide du bureau suisse d'architecture De Planta Associés. Ce dernier a chargé Antony Micoud du projet.
Le Couvent des Minimes a rouvert en 2023 à l’issue de quelque deux ans de travaux.
Préservée, son architecture conventuelle a été mieux mise en valeur. La réception a été installée dans l’ancienne chapelle, accolée à un salon d'une sobriété un tantinet monacale, comme la tenue des employées...
Couvent des Minimes 5 étoiles : ni kitch rustique ni luxe tapageur
Couvent des Minimes 5 étoiles : Les chambres combinent sobriété et authenticité (©Utopia/Couvent des Minimes)
Pour magnifier l’héritage du Couvent, lui donner un supplément d’âme, le clocher, le cloître et le chemin de croix en restanques ont également été mieux mis en valeur.
L’hôtellerie a été repensée. Ici, ni kitch rustique ni luxe tapageur même si les chambres existantes -dotées de salle de bains d’une taille appréciable avec baignoire et douche à l’italienne- ont été agrandies....
De nouvelles chambres ont été aménagées dans le bâtiment moderne qui abritait, jusque-là un Spa assez modeste. Et, un peu plus haut, un nouveau bâtiment parfaitement intégré dans le paysage a été construit en béton bas carbone : le rez-de-chaussée accueille le nouveau et vaste Spa et, l’étage, quelques chambres supplémentaires, si bien qu’aujourd’hui le Couvent des Minimes***** totalise 49 chambres et suites.
Toutes ces chambres, très confortables, dotées d’une literie de qualité, combinent sérénité et sobriété. Deux se distinguent, en outre, par des fragments de fresques –ils pourraient dater du XVIIe- découverts sous le plâtre de leurs murs.
L’hôtellerie a été repensée. Ici, ni kitch rustique ni luxe tapageur même si les chambres existantes -dotées de salle de bains d’une taille appréciable avec baignoire et douche à l’italienne- ont été agrandies....
De nouvelles chambres ont été aménagées dans le bâtiment moderne qui abritait, jusque-là un Spa assez modeste. Et, un peu plus haut, un nouveau bâtiment parfaitement intégré dans le paysage a été construit en béton bas carbone : le rez-de-chaussée accueille le nouveau et vaste Spa et, l’étage, quelques chambres supplémentaires, si bien qu’aujourd’hui le Couvent des Minimes***** totalise 49 chambres et suites.
Toutes ces chambres, très confortables, dotées d’une literie de qualité, combinent sérénité et sobriété. Deux se distinguent, en outre, par des fragments de fresques –ils pourraient dater du XVIIe- découverts sous le plâtre de leurs murs.
Déjeuner bon enfant au bistrot « Pamparigouste »
A l’heure du déjeuner, retour au bistrot « Pamparigouste », en empruntant, près de notre chambre, un escalier qui, bien que dépouillé, a beaucoup d’allure. Cela tient au mince liséré noir bordant le rideau beige en lin qui encadre la fenêtre.
De grandes baies vitrées inondent de lumière la salle du bistrot, le mobilier est en bois clair, les luminaires en rotin, l’ambiance paisible.
A peine a-t-on le temps de s’interroger sur l’appellation « pamparigouste » -en Provence, ce mot désigne un pays imaginaire, lointain ou inconnu- qu’il faut se pencher sur la carte du jour.
Après le petit-déjeuner plantureux du matin, un plat végétarien est bienvenu : purée et tranches de potimarron encore entourées de leur peau, cuites juste ce qu'il faut pour préserver un moelleux et une saveur extraordinaires.
On se laisse ensuite tenter par un verre de vin. En regardant la carte, on manque succomber devant un blanc produit à Quintaine, au cœur des appellations Viré-Clessé, en Bourgogne du sud, par un vigneron déjà rencontré, Jean-Pierre Michel.
Ce n’est pas une surprise de le retrouver là ! Non seulement ses vins sont excellents, mais Louis Gachet, le chef du Couvent des Minimes, un jeune MOF passé par La Chèvre d’Or, magnifique palace des hauteurs de Eze (2* Michelin), dans les Alpes Maritimes, est natif de Mâcon. Il a donc à cœur de glisser de belles touches bourguignonnes dans sa cuisine aux accents très provençaux.
Finalement, le choix se porte sur un Côteau d’Aix, histoire de rester en harmonie avec ce coin de Provence. En effet, Mane est situé dans le pays de Forcalquier, Aix n’est qu’à soixante kilomètres.
Au bistrot, les prix sont très abordables. L’objectif de Fabien et Valérie Piacentino qui gèrent l’établissement en famille –ils sont désormais épaulés par leurs deux fils et leurs belles-filles-, n’a jamais été de transformer en palace le Couvent des Minimes, mais de le hisser au rang d’un élégant 5 étoiles, capable d’attirer des voyageurs de tous les horizons comme les habitants de la région.
« Qualité, simplicité et convivialité », nous a glissé Fabien Piacentino tandis que son épouse, Valérie, évoquait « l’esprit d’une maison de famille ».
De grandes baies vitrées inondent de lumière la salle du bistrot, le mobilier est en bois clair, les luminaires en rotin, l’ambiance paisible.
A peine a-t-on le temps de s’interroger sur l’appellation « pamparigouste » -en Provence, ce mot désigne un pays imaginaire, lointain ou inconnu- qu’il faut se pencher sur la carte du jour.
Après le petit-déjeuner plantureux du matin, un plat végétarien est bienvenu : purée et tranches de potimarron encore entourées de leur peau, cuites juste ce qu'il faut pour préserver un moelleux et une saveur extraordinaires.
On se laisse ensuite tenter par un verre de vin. En regardant la carte, on manque succomber devant un blanc produit à Quintaine, au cœur des appellations Viré-Clessé, en Bourgogne du sud, par un vigneron déjà rencontré, Jean-Pierre Michel.
Ce n’est pas une surprise de le retrouver là ! Non seulement ses vins sont excellents, mais Louis Gachet, le chef du Couvent des Minimes, un jeune MOF passé par La Chèvre d’Or, magnifique palace des hauteurs de Eze (2* Michelin), dans les Alpes Maritimes, est natif de Mâcon. Il a donc à cœur de glisser de belles touches bourguignonnes dans sa cuisine aux accents très provençaux.
Finalement, le choix se porte sur un Côteau d’Aix, histoire de rester en harmonie avec ce coin de Provence. En effet, Mane est situé dans le pays de Forcalquier, Aix n’est qu’à soixante kilomètres.
Au bistrot, les prix sont très abordables. L’objectif de Fabien et Valérie Piacentino qui gèrent l’établissement en famille –ils sont désormais épaulés par leurs deux fils et leurs belles-filles-, n’a jamais été de transformer en palace le Couvent des Minimes, mais de le hisser au rang d’un élégant 5 étoiles, capable d’attirer des voyageurs de tous les horizons comme les habitants de la région.
« Qualité, simplicité et convivialité », nous a glissé Fabien Piacentino tandis que son épouse, Valérie, évoquait « l’esprit d’une maison de famille ».
Halte très gastronomique au "Feuillée"
Le soir, dîner au restaurant gastronomique, Le Feuillée, ainsi nommé en hommage au botaniste de Louis XIV, un enfant du coin qui débuta comme portier au couvent des Minimes.
Comme dans tout Relais & Châteaux digne de ce nom, on y mange bien. Très bien même.
L’atmosphère de ce restaurant gourmet et honoré d'une étoile au Guide Michelin, est chic et intime : 35 couverts. Il accueille le soir, du mercredi au dimanche (19h15-21h00) et le dimanche midi (12h15-13h15).
L’été, le voyage culinaire inédit proposé peut se dérouler sur la terrasse à l’abri d’un immense platane.
S’il n’en est évidemment pas question en ce début d’hiver, les surprises n’en sont pas moins au rendez-vous. Non seulement la cave affiche plus de 800 références, vins provençaux en tête bien sûr, mais le menu « Racine et influences » fait la fête aux produits locaux et de saison.
Des mises en bouche au dessert, on va de belles surprises en ravissements : entre le tourteau mulet fumé au chevreuil et le dessert agrumes-Eucalyptus-Campari-Citron noir, on fait des détours par un rouget-carotte-oursin, vin jaune, une grenouille-ail noir-salsifis et surtout une huître Giol.
Inoubliable cette huître de la maison Giol, élevée dans l’eau salée de la baie de Tamaris, à la Seyne-sur-mer ! Non seulement sa saveur est délicate, mais elle est accompagnée de tête de veau gribiche, n’duja et caviar.
Et au moment de la servir, on est convié –comme cinq clients chaque soir- à se déplacer pour voir la brigade au travail et échanger quelques mots, avant de déguster son plat, non point à sa table, mais à une table installée juste en face de la cuisine.
Ainsi, non seulement, on profite sans tarder de l’étonnant assemblage de saveurs, mais on se sent un peu « guest star »...
Comme dans tout Relais & Châteaux digne de ce nom, on y mange bien. Très bien même.
L’atmosphère de ce restaurant gourmet et honoré d'une étoile au Guide Michelin, est chic et intime : 35 couverts. Il accueille le soir, du mercredi au dimanche (19h15-21h00) et le dimanche midi (12h15-13h15).
L’été, le voyage culinaire inédit proposé peut se dérouler sur la terrasse à l’abri d’un immense platane.
S’il n’en est évidemment pas question en ce début d’hiver, les surprises n’en sont pas moins au rendez-vous. Non seulement la cave affiche plus de 800 références, vins provençaux en tête bien sûr, mais le menu « Racine et influences » fait la fête aux produits locaux et de saison.
Des mises en bouche au dessert, on va de belles surprises en ravissements : entre le tourteau mulet fumé au chevreuil et le dessert agrumes-Eucalyptus-Campari-Citron noir, on fait des détours par un rouget-carotte-oursin, vin jaune, une grenouille-ail noir-salsifis et surtout une huître Giol.
Inoubliable cette huître de la maison Giol, élevée dans l’eau salée de la baie de Tamaris, à la Seyne-sur-mer ! Non seulement sa saveur est délicate, mais elle est accompagnée de tête de veau gribiche, n’duja et caviar.
Et au moment de la servir, on est convié –comme cinq clients chaque soir- à se déplacer pour voir la brigade au travail et échanger quelques mots, avant de déguster son plat, non point à sa table, mais à une table installée juste en face de la cuisine.
Ainsi, non seulement, on profite sans tarder de l’étonnant assemblage de saveurs, mais on se sent un peu « guest star »...
Le Spa justifierait à lui seul le séjour
Entre le déjeuner et le dîner, l'après-midi laisse largement le temps de profiter du magnifique Spa. Un Spa de la marque L’Occitane dont il est le flagship.
A lui seul, il justifie le séjour au Couvent des Minimes. Tous les clients le fréquentent, d’ailleurs. Mais, séparé de la partie hôtelière depuis la dernière transformation, il est aussi très aisément accessible par la clientèle locale qui, d’ailleurs, ne s’en prive pas.
Non seulement le bâtiment qui l’héberge associe luxe et durabilité, mais il est baigné de lumière naturelle. Ses 2500 m2 s’ouvrent sur une immense réception mêlant tisanerie, espace d’attente et boutique.
Il abrite deux piscines (intérieure et extérieure), un bassin sensoriel avec parcours aquatique, une douche sensorielle, un hammam, deux saunas, une cascade de glace, une grotte de sel, une salle de fitness, de yoga et de relaxation... Et dix cabines de soin où l’on peut s’offrir une large palette de soins personnalisés.
Ceux qui croient au pouvoir mystérieux des pierres opteront pour un massage aux pierres de 60 (ou 90) minutes alternant manœuvres douces et enveloppantes. A chacun, alors, de choisir sa « pierre compagnon » : le quartz rose réputé calmer les angoisses, le jaspe rouge qui chasse la fatigue et chasse les migraines, l’œil de tigre qui stimule la volonté, etc.....
Ceux qui ont du mal à dormir s’offriront 90 minutes de soins signature L’Occitane réputés favoriser le sommeil.
A lui seul, il justifie le séjour au Couvent des Minimes. Tous les clients le fréquentent, d’ailleurs. Mais, séparé de la partie hôtelière depuis la dernière transformation, il est aussi très aisément accessible par la clientèle locale qui, d’ailleurs, ne s’en prive pas.
Non seulement le bâtiment qui l’héberge associe luxe et durabilité, mais il est baigné de lumière naturelle. Ses 2500 m2 s’ouvrent sur une immense réception mêlant tisanerie, espace d’attente et boutique.
Il abrite deux piscines (intérieure et extérieure), un bassin sensoriel avec parcours aquatique, une douche sensorielle, un hammam, deux saunas, une cascade de glace, une grotte de sel, une salle de fitness, de yoga et de relaxation... Et dix cabines de soin où l’on peut s’offrir une large palette de soins personnalisés.
Ceux qui croient au pouvoir mystérieux des pierres opteront pour un massage aux pierres de 60 (ou 90) minutes alternant manœuvres douces et enveloppantes. A chacun, alors, de choisir sa « pierre compagnon » : le quartz rose réputé calmer les angoisses, le jaspe rouge qui chasse la fatigue et chasse les migraines, l’œil de tigre qui stimule la volonté, etc.....
Ceux qui ont du mal à dormir s’offriront 90 minutes de soins signature L’Occitane réputés favoriser le sommeil.
Programmes bien-être personnalisés
Plus classiques est le massage enveloppant de 90 minutes à l’huile au karité qui favorise la détente musculaire et nourrit la peau. Ou le massage drainant de 90 minutes à l’huile d’amande douce -pour lequel nous avons opté- qui stimule la circulation, chasse les toxines, agit sur la rétention d’eau.
Delphine, notre « beauty therapist », ajoute quelques gouttes d’huiles essentielles de bergamote, de géranium, d’orange douce et de mandarine.
Après m’être abandonnée 90 minutes à ses mains expertes, j’en sors reposée et requinquée. Et comme Delphine nous a trouvé la peau un peu tantinet sèche, elle nous remet un petit dépliant intitulé « votre routine personnalisée », bourré de conseils et deux échantillons de crème adaptés à notre cas. Des produits L’Occitane, bien sûr !
Après cette halte au Spa, on ne s’étonne plus que, sous l’impulsion de Fabien Piacentino, Le Couvent des Minimes s’affirme comme une « destination bien-être ».
Certes, ce 5 étoiles n’entend proposer ni des cures médicales ni tomber dans l’ésotérisme , mais il veut « faire du bien au corps et à l’esprit ».
En témoignent ses programmes personnalisés de 3, 6 ou 14 jours, qui mettent en œuvre une synergie parfaite entre la palette des soins L’Occitane et des approches complémentaires telles que la naturopathie, le yoga, la méditation ou l’aromathérapie. Ceux qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un coaching sportif. Et de l’intervention d’un nutritionniste.
Il n’est donc pas étonnant que dans son « Guide des Spas de luxe 2025 », Condé Nast Johansens, publication emblématique de Condé Nast (éditeur de Vogue, GQ, Tatler, Condé Nast Traveller et Vanity Fair), ait retenu le Spa du Couvent des Minimes, qualifié « d’écrin unique au cœur de la Provence ».
En tous cas, après-midi au Spa combinant beauté, silence, saveurs provençales et soins relaxants était si bienfaisante que l’on a eu envie de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Et de revenir, très vite.
Delphine, notre « beauty therapist », ajoute quelques gouttes d’huiles essentielles de bergamote, de géranium, d’orange douce et de mandarine.
Après m’être abandonnée 90 minutes à ses mains expertes, j’en sors reposée et requinquée. Et comme Delphine nous a trouvé la peau un peu tantinet sèche, elle nous remet un petit dépliant intitulé « votre routine personnalisée », bourré de conseils et deux échantillons de crème adaptés à notre cas. Des produits L’Occitane, bien sûr !
Après cette halte au Spa, on ne s’étonne plus que, sous l’impulsion de Fabien Piacentino, Le Couvent des Minimes s’affirme comme une « destination bien-être ».
Certes, ce 5 étoiles n’entend proposer ni des cures médicales ni tomber dans l’ésotérisme , mais il veut « faire du bien au corps et à l’esprit ».
En témoignent ses programmes personnalisés de 3, 6 ou 14 jours, qui mettent en œuvre une synergie parfaite entre la palette des soins L’Occitane et des approches complémentaires telles que la naturopathie, le yoga, la méditation ou l’aromathérapie. Ceux qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un coaching sportif. Et de l’intervention d’un nutritionniste.
Il n’est donc pas étonnant que dans son « Guide des Spas de luxe 2025 », Condé Nast Johansens, publication emblématique de Condé Nast (éditeur de Vogue, GQ, Tatler, Condé Nast Traveller et Vanity Fair), ait retenu le Spa du Couvent des Minimes, qualifié « d’écrin unique au cœur de la Provence ».
En tous cas, après-midi au Spa combinant beauté, silence, saveurs provençales et soins relaxants était si bienfaisante que l’on a eu envie de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Et de revenir, très vite.
Une halte pleine d'authenticité
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Le lendemain, après le petit-déjeuner, on traîne un peu en chambre. Au vrai, il est bon aussi de -quelquefois- ne surtout rien faire pendant son séjour au Couvent des Minimes.
Ensuite, la balade dans les jardins n'en est que plus délicieuse. Et comme le temps est au beau fixe, on tente, bien emmitouflée, une virée dans les treize restanques récemment reconstruites où demeure l’ancien chemin de croix agréable à parcourir, même pour qui n’est pas croyant.
L’été, lorsque les lavandes fleurissent, lorsque le soleil s’empare de la Provence, la clientèle (encore, en majorité) française mais aussi internationale désormais -grâce à l’appartenance au réseau Virtuoso-, vient s’enivrer des odeurs et des lumières provençales, se perdre dans les petites routes des environs, admirer les villages du Lubéron, pousser jusqu’à Banon où se niche la librairie « Le Bleuet », véritable caverne d’Ali-Baba pour les amateurs de livres.
Cependant, on ne dira jamais assez la beauté hivernale de la Haute Provence. Elle est un tantinet rugueuse c’est vrai, un tantinet mystérieuse aussi -comme cette silhouette noire escaladant la colline à l’heure de notre petit-déjeuner- mais tellement, tellement séduisante avec ses incomparables lumières.
A la morte saison aussi, le Couvent des Minimes -et ses 140 collaborateurs- est un pôle d’animation et d’emploi presque sans équivalent dans le coin. Et il propose une halte inoubliable car pleine d’authenticité
Ensuite, la balade dans les jardins n'en est que plus délicieuse. Et comme le temps est au beau fixe, on tente, bien emmitouflée, une virée dans les treize restanques récemment reconstruites où demeure l’ancien chemin de croix agréable à parcourir, même pour qui n’est pas croyant.
L’été, lorsque les lavandes fleurissent, lorsque le soleil s’empare de la Provence, la clientèle (encore, en majorité) française mais aussi internationale désormais -grâce à l’appartenance au réseau Virtuoso-, vient s’enivrer des odeurs et des lumières provençales, se perdre dans les petites routes des environs, admirer les villages du Lubéron, pousser jusqu’à Banon où se niche la librairie « Le Bleuet », véritable caverne d’Ali-Baba pour les amateurs de livres.
Cependant, on ne dira jamais assez la beauté hivernale de la Haute Provence. Elle est un tantinet rugueuse c’est vrai, un tantinet mystérieuse aussi -comme cette silhouette noire escaladant la colline à l’heure de notre petit-déjeuner- mais tellement, tellement séduisante avec ses incomparables lumières.
A la morte saison aussi, le Couvent des Minimes -et ses 140 collaborateurs- est un pôle d’animation et d’emploi presque sans équivalent dans le coin. Et il propose une halte inoubliable car pleine d’authenticité
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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