Pour Vincent Luna, l’e-tourisme se développe de manière un peu anarchique, tout le monde veut prendre sa place et avec ses propres moyens - Photo DR
TourMaG.com - Quel a été pour vous l'événement marquant de 2013 ?
Vincent Luna : "A titre personnel mais ce n’est pas très orienté tourisme, la mort de Nelson Mandela me touche beaucoup. J’ai beaucoup d’admiration pour cet homme de convictions doté d’une force de caractère incroyable.
J’étais au collège quand il a été libéré mais je me souviens encore de ces images, tout un symbole de liberté et d’égalité entre les hommes. Ce sont des valeurs qui me sont très chères, surtout en ce moment…"
TourMaG.com - Quelle vision portez-vous sur le Tourisme en 2014 ?
V.L. : "Chaque professionnel voit le tourisme basculer inévitablement vers le net, loisirs ou affaires.
Les chiffres sont éloquents, la FEVAD va enregistrer 15 milliards d’euros de volume d’affaires en 2013, 32% de l’e-commerce en France.
Mais ce que l’on constate aussi, c’est que la croissance des leaders est relativement faible, non pas due uniquement à la limitation de la croissance du net mais aussi à la multiplication des acteurs en présence, français et étrangers.
L’e-tourisme se développe de manière un peu anarchique, tout le monde veut prendre sa place et avec ses propres moyens, de la petite agence réceptive à l’autre bout de la planète à la maison d’hôtes de mon Pays Basque natal.
Les limitations technologiques de la distribution empêchent le regroupement de certains types d’offres, de ce fait il est fort probable que les modèles économiques évoluent vers des concepts de place de marché."
b[TourMaG.com - Si vous aviez une baguette magique, vous permettant de modifier une chose dans le secteur du tourisme, quelle serait-elle ?
Vincent Luna : "A titre personnel mais ce n’est pas très orienté tourisme, la mort de Nelson Mandela me touche beaucoup. J’ai beaucoup d’admiration pour cet homme de convictions doté d’une force de caractère incroyable.
J’étais au collège quand il a été libéré mais je me souviens encore de ces images, tout un symbole de liberté et d’égalité entre les hommes. Ce sont des valeurs qui me sont très chères, surtout en ce moment…"
TourMaG.com - Quelle vision portez-vous sur le Tourisme en 2014 ?
V.L. : "Chaque professionnel voit le tourisme basculer inévitablement vers le net, loisirs ou affaires.
Les chiffres sont éloquents, la FEVAD va enregistrer 15 milliards d’euros de volume d’affaires en 2013, 32% de l’e-commerce en France.
Mais ce que l’on constate aussi, c’est que la croissance des leaders est relativement faible, non pas due uniquement à la limitation de la croissance du net mais aussi à la multiplication des acteurs en présence, français et étrangers.
L’e-tourisme se développe de manière un peu anarchique, tout le monde veut prendre sa place et avec ses propres moyens, de la petite agence réceptive à l’autre bout de la planète à la maison d’hôtes de mon Pays Basque natal.
Les limitations technologiques de la distribution empêchent le regroupement de certains types d’offres, de ce fait il est fort probable que les modèles économiques évoluent vers des concepts de place de marché."
b[TourMaG.com - Si vous aviez une baguette magique, vous permettant de modifier une chose dans le secteur du tourisme, quelle serait-elle ?
V.L. :]b "Je modifierais les schémas de relations producteurs/distributeurs et les technologies inhérentes à ces relations.
Les modèles actuels, notamment dans le tour-operating, rendent compliquées l’accessibilité à l’offre, les procédures de relation client et au final la profitabilité des producteurs et des distributeurs. A l’instar de certains pays qui ont opté pour des modèles plus vertueux, les procédures et responsabilités pourraient être simplifiées et mieux réparties pour permettre à chaque acteur de mieux maîtriser sa profitabilité.
Mais pour cela, il faudrait une refonte assez profonde des dispositions légales en vigueur en France et des règles de marché. De nouveaux modèles émergent sur le net dans d’autres secteurs d’activité qui se basent sur cette simplification des relations, ce serait bien de s’en inspirer.
L’autre enjeu majeur est la technologie. Les solutions actuelles sont restreintes, peu flexibles et limitent l’accès à l’offre.
De nouvelles technologies permettant d’agréger n’importe quel type d’offres et de se connecter facilement, dans toutes les langues, permettant de proposer des sites beaucoup plus intuitifs et inspirants… si j’avais une baguette magique !"
Les modèles actuels, notamment dans le tour-operating, rendent compliquées l’accessibilité à l’offre, les procédures de relation client et au final la profitabilité des producteurs et des distributeurs. A l’instar de certains pays qui ont opté pour des modèles plus vertueux, les procédures et responsabilités pourraient être simplifiées et mieux réparties pour permettre à chaque acteur de mieux maîtriser sa profitabilité.
Mais pour cela, il faudrait une refonte assez profonde des dispositions légales en vigueur en France et des règles de marché. De nouveaux modèles émergent sur le net dans d’autres secteurs d’activité qui se basent sur cette simplification des relations, ce serait bien de s’en inspirer.
L’autre enjeu majeur est la technologie. Les solutions actuelles sont restreintes, peu flexibles et limitent l’accès à l’offre.
De nouvelles technologies permettant d’agréger n’importe quel type d’offres et de se connecter facilement, dans toutes les langues, permettant de proposer des sites beaucoup plus intuitifs et inspirants… si j’avais une baguette magique !"
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