Les réceptifs et hôteliers sénégalais ont mené des actions de lobbying depuis février pour faire reculer le gouvernement sur cette mesure. Photo JdL
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'annonce de la mise en place d'un visa pour les ressortissants français désirant se rendre au Sénégal pour un séjour de moins de 90 jours, a provoqué un tollé général.
Ceci aussi bien du côté des professionnels du tourisme français que sénégalais.
"C'est un handicap de plus pour le tourisme au Sénégal", constate Youssouph Diallo Directeur de Production d'Africa Travel Group.
"Le secteur est loin de son meilleur niveau et nous avons déjà de lourdes taxes sur l'aérien".
La nouvelle de la mise en place du visa est arrivée un peu brutalement en France.
Pourtant, le projet était dans les tuyaux depuis déjà plusieurs mois.
Alertés, les réceptifs et les hôteliers sénégalais n'ont pas attendu cette annonce pour se mobiliser.
"L'ensemble des professionnels du tourisme ont fait pression sur cette décision gouvernementale. Cela fait 5 mois que nous menons des actions de lobbying pour contester cette mesure.
C'est une aberration. Avec la crise en Europe, le secteur touristique au Sénégal est déjà impacté", explique Jean-Michel Juloux directeur de Savanna Tours.
Ces actions ont ainsi porté leurs fruits, puisque le gouvernement sénégalais a fait partiellement machine arrière.
Finalement les visiteurs qui voyageront par l'intermédiaire d'un TO seront exonérés provisoirement du visa pour l’année 2013-2014.
Ceci aussi bien du côté des professionnels du tourisme français que sénégalais.
"C'est un handicap de plus pour le tourisme au Sénégal", constate Youssouph Diallo Directeur de Production d'Africa Travel Group.
"Le secteur est loin de son meilleur niveau et nous avons déjà de lourdes taxes sur l'aérien".
La nouvelle de la mise en place du visa est arrivée un peu brutalement en France.
Pourtant, le projet était dans les tuyaux depuis déjà plusieurs mois.
Alertés, les réceptifs et les hôteliers sénégalais n'ont pas attendu cette annonce pour se mobiliser.
"L'ensemble des professionnels du tourisme ont fait pression sur cette décision gouvernementale. Cela fait 5 mois que nous menons des actions de lobbying pour contester cette mesure.
C'est une aberration. Avec la crise en Europe, le secteur touristique au Sénégal est déjà impacté", explique Jean-Michel Juloux directeur de Savanna Tours.
Ces actions ont ainsi porté leurs fruits, puisque le gouvernement sénégalais a fait partiellement machine arrière.
Finalement les visiteurs qui voyageront par l'intermédiaire d'un TO seront exonérés provisoirement du visa pour l’année 2013-2014.
Zones d'ombre autour des modablités d'obtention
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"Pour nous c'est satisfaisant, poursuit encore Jean-Michel Juloux, "cela officialise le métier de réceptifs et de TO".
Fabienne David attachée de direction au Domaine de Nianing se veut plus tempérée.
"Nous sommes satisfaits pour la clientèle TO et c'est déjà un pas qu'a fait le gouvernement sénégalais.
Toutefois cette mesure n'est pas juste par rapport à la clientèle individuelle.
Cette dernière voyage sur les vols réguliers et séjourne en moyenne deux fois plus longtemps que les clients TO.
Peu de voyagistes acceptent des séjours de 12, 14 ,16 jours ou plus. C'est également cette clientèle qui nous remplit les creux de saison.
Il faut dire aussi qu'avec la crise, tout le monde prend moins de risques et les TO ont beaucoup allégé le nombre de sièges ainsi que les vols sur la destination."
Outre le prix, c'est le manque de clarté sur les formalités qui préoccupe les professionnels.
Pour Youssouph Diallo, il reste des zones d'ombre sur les modalités d'exemption du visa : "Nous attendons les procédures. J'imagine que pour prouver que les clients sont partis par l’intermédiaire d'un TO, le voucher suffira...."
De son côté, le CETO souligne qu'il est actuellement en contact avec les autorités sénégalaises afin de préciser les modalités d'application de cette décision. "Nous y travaillons", nous confie Jürgen Bachmann.
Une inquiétude aussi partagée par Fabienne David du Domaine de Nianing, mais cette fois du côté de l'obtention du fameux sésame : "Il y a les frais de visa, soit.
Mais pour le moment les procédures d'obtention sont pour le moins encore ténébreuses. Différentes informations circulent et les clients sont un peu perdus.
Si les formalités sont compliquées ou que les voyageurs sont contraints d'aller au consulat, cela freinera davantage les voyageurs, notamment ceux installés en province.
Les professionnels manquent cruellement d'informations factuelles pour répondre au mieux aux clients".
Gageons que le gouvernement sénégalais puisse répondre rapidement aux professionnels. Car dans moins de 15 jours, la nouvelle mesure entrera en application...
Fabienne David attachée de direction au Domaine de Nianing se veut plus tempérée.
"Nous sommes satisfaits pour la clientèle TO et c'est déjà un pas qu'a fait le gouvernement sénégalais.
Toutefois cette mesure n'est pas juste par rapport à la clientèle individuelle.
Cette dernière voyage sur les vols réguliers et séjourne en moyenne deux fois plus longtemps que les clients TO.
Peu de voyagistes acceptent des séjours de 12, 14 ,16 jours ou plus. C'est également cette clientèle qui nous remplit les creux de saison.
Il faut dire aussi qu'avec la crise, tout le monde prend moins de risques et les TO ont beaucoup allégé le nombre de sièges ainsi que les vols sur la destination."
Outre le prix, c'est le manque de clarté sur les formalités qui préoccupe les professionnels.
Pour Youssouph Diallo, il reste des zones d'ombre sur les modalités d'exemption du visa : "Nous attendons les procédures. J'imagine que pour prouver que les clients sont partis par l’intermédiaire d'un TO, le voucher suffira...."
De son côté, le CETO souligne qu'il est actuellement en contact avec les autorités sénégalaises afin de préciser les modalités d'application de cette décision. "Nous y travaillons", nous confie Jürgen Bachmann.
Une inquiétude aussi partagée par Fabienne David du Domaine de Nianing, mais cette fois du côté de l'obtention du fameux sésame : "Il y a les frais de visa, soit.
Mais pour le moment les procédures d'obtention sont pour le moins encore ténébreuses. Différentes informations circulent et les clients sont un peu perdus.
Si les formalités sont compliquées ou que les voyageurs sont contraints d'aller au consulat, cela freinera davantage les voyageurs, notamment ceux installés en province.
Les professionnels manquent cruellement d'informations factuelles pour répondre au mieux aux clients".
Gageons que le gouvernement sénégalais puisse répondre rapidement aux professionnels. Car dans moins de 15 jours, la nouvelle mesure entrera en application...