Theodoros Chartomatsidis, le directeur de l’OT à Paris : "Pour le moment, les contrats TO, qui ont déjà commencé à se signer et les engagements aériens nous permettent d’envisager une bonne année 2012."
Le monde entier retient sa respiration.
La Grèce va-t-elle faire faillite ? Le suspense est insoutenable…
En attendant que nos élites trouvent le moyen d’éponger le chaos qu’ils ont eux-mêmes installé, le tourisme grec semble se porter très bien.
Selon Theodoros Chartomatsidis, le directeur de l’OT à Paris, la fréquentation française 2011 devrait se terminer sur un magnifique 20 à 22 % de croissance : « Nous avons eu 868 000 Français en 2010. Nous devrions dépasser le million cette année. » explique-t-il en souriant.
Et les résultats du marché français n’ont rien d’exceptionnel. Les Allemands aussi, imaginez, sont venus plus nombreux cette année que l’an dernier : 6 à 8 % de croissance prévu pour ce marché.
La Grèce va-t-elle faire faillite ? Le suspense est insoutenable…
En attendant que nos élites trouvent le moyen d’éponger le chaos qu’ils ont eux-mêmes installé, le tourisme grec semble se porter très bien.
Selon Theodoros Chartomatsidis, le directeur de l’OT à Paris, la fréquentation française 2011 devrait se terminer sur un magnifique 20 à 22 % de croissance : « Nous avons eu 868 000 Français en 2010. Nous devrions dépasser le million cette année. » explique-t-il en souriant.
Et les résultats du marché français n’ont rien d’exceptionnel. Les Allemands aussi, imaginez, sont venus plus nombreux cette année que l’an dernier : 6 à 8 % de croissance prévu pour ce marché.
12 Mds€ de recette touristique
« Globalement, nous allons avoir 10 % de hausse sur la fréquentation internationale, avec 1,5 M de visiteurs supplémentaires par rapport à l’an dernier où nous avions quand même accueilli 15 M de touristes. » calcule Theodoros Chartomatsidis.
Cette foule s’est répandue à peu près à part égale entre toutes les destinations grecques, avec un score particulièrement honorable pour Rhodes qui affiche un résultat en hausse de 28 %.
Elle a aussi dépensé plus.
L’an dernier, le pays d’Athéna avait engrangé pour 9, 5 Mds€ de recettes touristiques. Cette année, il va tourner autour des 12 Mds€ !
Bon admettons. Mais 2012 sera sûrement une autre paire de manche ? Pas du tout : « Pour le moment, les contrats TO, qui ont déjà commencé à se signer et les engagements aériens nous permettent d’envisager une bonne année 2012. » affirme Théodoros Chartomatsidis.
Ces bonnes nouvelles sont relayées par Jean Brajon, le directeur général d’Héliades. Lui aussi envisage une année 2012 en croissance, plus modeste bien sûr que 2011, où le TO a connu une croissance de 30 %, avec un panier moyen en recul de 50 €.
Cette foule s’est répandue à peu près à part égale entre toutes les destinations grecques, avec un score particulièrement honorable pour Rhodes qui affiche un résultat en hausse de 28 %.
Elle a aussi dépensé plus.
L’an dernier, le pays d’Athéna avait engrangé pour 9, 5 Mds€ de recettes touristiques. Cette année, il va tourner autour des 12 Mds€ !
Bon admettons. Mais 2012 sera sûrement une autre paire de manche ? Pas du tout : « Pour le moment, les contrats TO, qui ont déjà commencé à se signer et les engagements aériens nous permettent d’envisager une bonne année 2012. » affirme Théodoros Chartomatsidis.
Ces bonnes nouvelles sont relayées par Jean Brajon, le directeur général d’Héliades. Lui aussi envisage une année 2012 en croissance, plus modeste bien sûr que 2011, où le TO a connu une croissance de 30 %, avec un panier moyen en recul de 50 €.
La France ne lâchera pas la Grèce
Il n’empêche que l’avenir est bien incertain pour le pays. Sans doute, mais la France vient de voter une aide de 15 Mds €.
Or, d’après le Ministère des Affaires étrangères, ce n’est certainement pas pour laisser tomber la Grèce : « Personne ne sait quel sera le scénario à venir, mais une chose est sûre, explique-t-on au Ministère, les Grecs font des efforts énormes et la France veut les soutenir. » Autrement dit, pour la France, pas question que la Grèce quitte l’euro.
Et ce n’est pas la pression exercée sur nos banques qui fera lâcher le morceau au gouvernement français.
En 2010, ayant provisionné des pertes sur la dette grecque, les banques ont quand même fait des bénéfices.
En 2011, leur 1er semestre ressort positif à plus de 10 Mds € tandis que leur exposition financière se monte à 8 Mds €…
Or, d’après le Ministère des Affaires étrangères, ce n’est certainement pas pour laisser tomber la Grèce : « Personne ne sait quel sera le scénario à venir, mais une chose est sûre, explique-t-on au Ministère, les Grecs font des efforts énormes et la France veut les soutenir. » Autrement dit, pour la France, pas question que la Grèce quitte l’euro.
Et ce n’est pas la pression exercée sur nos banques qui fera lâcher le morceau au gouvernement français.
En 2010, ayant provisionné des pertes sur la dette grecque, les banques ont quand même fait des bénéfices.
En 2011, leur 1er semestre ressort positif à plus de 10 Mds € tandis que leur exposition financière se monte à 8 Mds €…
Baisse de prix et meilleures infrastructures
Sous ces bagarres financières, il y a des projets politiques dont les tenants et les aboutissants nous échappent complètement. Plus ou moins d’Europe… Soit.
Mais, même si ces questions de très gros sous occupent le devant de la scène, ce n’est visiblement pas ce qui préoccupe aujourd’hui le consommateur. Ce sont plutôt les prix qui le passionnent.
À cet égard, justement, Jean Brajon constate une légère baisse mais rien de spectaculaire, tandis qu’il confirme une amélioration sensible des infrastructures et des services…
Voilà le discours qui interpelle le consommateur, bien plus que les atermoiements des États européens.
Alors bien sûr, il y a des grèves, et il y en aura encore, surtout dans le secteur public, le plus touché de tous, mais d’après Theodoros Chartomatsidis, les mouvements précédents n’ont pas déclenché de vagues d’annulation ou de report significatives.
« C’est que les Grecs ne sont pas violents. Ce qu’ils encaissent, les Français ne l’auraient pas supporter. » explique également Jean Brajon : « S’il y a des grèves cet hiver, ça n’aura pas d’impact sur le tourisme. »
Mais, même si ces questions de très gros sous occupent le devant de la scène, ce n’est visiblement pas ce qui préoccupe aujourd’hui le consommateur. Ce sont plutôt les prix qui le passionnent.
À cet égard, justement, Jean Brajon constate une légère baisse mais rien de spectaculaire, tandis qu’il confirme une amélioration sensible des infrastructures et des services…
Voilà le discours qui interpelle le consommateur, bien plus que les atermoiements des États européens.
Alors bien sûr, il y a des grèves, et il y en aura encore, surtout dans le secteur public, le plus touché de tous, mais d’après Theodoros Chartomatsidis, les mouvements précédents n’ont pas déclenché de vagues d’annulation ou de report significatives.
« C’est que les Grecs ne sont pas violents. Ce qu’ils encaissent, les Français ne l’auraient pas supporter. » explique également Jean Brajon : « S’il y a des grèves cet hiver, ça n’aura pas d’impact sur le tourisme. »