Après Paris, Nantes et Barcelone se sont ajoutés à la collection de carnets - Crédit photo : WanderWorld
"Le monde du tourisme ne parle pas, peu, ou mal aux enfants" constate Isabelle Morin, la créatrice de la société WanderWorld.
La responsable a tout juste la quarantaine, une vie de responsable commerciale à l'export derrière elle et un tour du monde dans son sac à dos.
De cette expérience, de plus en plus à la mode sur Instagram ou les autres réseaux sociaux, la jeune femme en garde "un souvenir impérissable. De tous les paysages, ou les choses que nous avons pu ramener, les carnets de voyage de mes enfants sont les souvenirs les plus précieux que nous avons gardé."
Voici la genèse du projet de WanderWorld : la mélancolie d'un souvenir.
La start-up veut conquérir les destinations avec son approche marketing, et créer des souvenirs dans les familles, mais pas seulement. Il ne faut pas perdre de vue que les enfants d'aujourd'hui sont les consommateurs de demain.
"Après des discussions avec mes amis, je me suis rendue compte que d'autres parents aimeraient vivre la même chose, et bénéficier d'un tel support" annonce la start-upeuse. Quelques semaines après la naissance de l'idée, Isabelle s'associe avec Esther, "la graphiste des carnets de voyage."
Avec pour objectif de faire "des familles qui ont nos carnets de véritables ambassadrices des destinations".
La responsable a tout juste la quarantaine, une vie de responsable commerciale à l'export derrière elle et un tour du monde dans son sac à dos.
De cette expérience, de plus en plus à la mode sur Instagram ou les autres réseaux sociaux, la jeune femme en garde "un souvenir impérissable. De tous les paysages, ou les choses que nous avons pu ramener, les carnets de voyage de mes enfants sont les souvenirs les plus précieux que nous avons gardé."
Voici la genèse du projet de WanderWorld : la mélancolie d'un souvenir.
La start-up veut conquérir les destinations avec son approche marketing, et créer des souvenirs dans les familles, mais pas seulement. Il ne faut pas perdre de vue que les enfants d'aujourd'hui sont les consommateurs de demain.
"Après des discussions avec mes amis, je me suis rendue compte que d'autres parents aimeraient vivre la même chose, et bénéficier d'un tel support" annonce la start-upeuse. Quelques semaines après la naissance de l'idée, Isabelle s'associe avec Esther, "la graphiste des carnets de voyage."
Avec pour objectif de faire "des familles qui ont nos carnets de véritables ambassadrices des destinations".
En marque blanche pour les entreprises ?
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Le carnet se compose d'une planche de stickers, d'un petit livret avec de nombreuses pages ayant chacune leur fonction.
"Nous donnons une trame pour débuter, et surtout donner envie aux enfants de découvrir le patrimoine ou le pays", explique la responsable.
Cette trame se compose d'une partie conservation de souvenirs, une autre est consacrée au dessin, notamment autour de la gastronomie, et enfin pour finir une dernière fait la part belle à l'expression écrite.
"Sans oublier quelques anecdotes sur la destination, et une carte réalisée à la main avec les principales attractions de la ville ou du pays", détaille Isabelle Morin. L'enfant devient acteur du voyage, il n'est plus le simple suiveur de ses parents.
L'intérêt pour les familles peut aussi rejoindre celui des industriels du tourisme, puisque l'objet se transforme en goodie totalement personnalisable. "Nous le distribuons aussi en marque blanche, et d'après nos retours, le carnet est conservé par les enfants."
Dans un monde digitalisé, pourquoi s'arrêter à une simple version papier ? "Une application disparaît une fois le voyage terminé, alors que le carnet a une espérance de vie longue, il reste dans la famille et celle-ci le partage.."
"Nous donnons une trame pour débuter, et surtout donner envie aux enfants de découvrir le patrimoine ou le pays", explique la responsable.
Cette trame se compose d'une partie conservation de souvenirs, une autre est consacrée au dessin, notamment autour de la gastronomie, et enfin pour finir une dernière fait la part belle à l'expression écrite.
"Sans oublier quelques anecdotes sur la destination, et une carte réalisée à la main avec les principales attractions de la ville ou du pays", détaille Isabelle Morin. L'enfant devient acteur du voyage, il n'est plus le simple suiveur de ses parents.
L'intérêt pour les familles peut aussi rejoindre celui des industriels du tourisme, puisque l'objet se transforme en goodie totalement personnalisable. "Nous le distribuons aussi en marque blanche, et d'après nos retours, le carnet est conservé par les enfants."
Dans un monde digitalisé, pourquoi s'arrêter à une simple version papier ? "Une application disparaît une fois le voyage terminé, alors que le carnet a une espérance de vie longue, il reste dans la famille et celle-ci le partage.."
Où en est la start-up ?
Après une petite année de lancement, et 500 exemplaires écoulés dans quelques points de ventes parisiens, la start-up prend son envol.
"Même si nous redistribuons l'ensemble de nos revenus pour développer l'affaire, les commandes affluent. Nous allons signer avec une compagnie aérienne basée en Europe, pour laquelle nous allons éditer 3 carnets pour autant de destinations."
A la clé de l'accord, la commande de 50 000 exemplaires.
Et les prises de contact ne manquent pas, que ce soit dans l'hôtellerie (Le Meurice le distribue à ses plus jeunes clients), l'aérien, les agences de voyages ou les tour-opérateurs. "Ils (les TO, ndlr) figuraient en tête de liste de notre business model, et malgré quelques discussions, nous n'avons pas conclu de deal, constate la créatrice de la jeune pousse.
J'ai l'impression qu'ils n'ont plus d'argent, et pourtant pour 1 000 carnets, le coût ne serait que d'un euro par livret".
Dans un monde de concurrence, la moindre dépense supplémentaire apparaît comme un handicap.
La durée de vie moyenne d'une start-up en France est de 4 ans. En 2021 où en sera WanderWorld ? "J'espère que nous auront trouvé notre public, Cela ne m'intéresse pas de faire une levée de fonds d'X millions, je ne suis pas pressée. ".
Après la slow food, le slow journalisme, le slow développement.
"Même si nous redistribuons l'ensemble de nos revenus pour développer l'affaire, les commandes affluent. Nous allons signer avec une compagnie aérienne basée en Europe, pour laquelle nous allons éditer 3 carnets pour autant de destinations."
A la clé de l'accord, la commande de 50 000 exemplaires.
Et les prises de contact ne manquent pas, que ce soit dans l'hôtellerie (Le Meurice le distribue à ses plus jeunes clients), l'aérien, les agences de voyages ou les tour-opérateurs. "Ils (les TO, ndlr) figuraient en tête de liste de notre business model, et malgré quelques discussions, nous n'avons pas conclu de deal, constate la créatrice de la jeune pousse.
J'ai l'impression qu'ils n'ont plus d'argent, et pourtant pour 1 000 carnets, le coût ne serait que d'un euro par livret".
Dans un monde de concurrence, la moindre dépense supplémentaire apparaît comme un handicap.
La durée de vie moyenne d'une start-up en France est de 4 ans. En 2021 où en sera WanderWorld ? "J'espère que nous auront trouvé notre public, Cela ne m'intéresse pas de faire une levée de fonds d'X millions, je ne suis pas pressée. ".
Après la slow food, le slow journalisme, le slow développement.