Wizz Air a passé la barre des 100 millions de passagers transportés depuis sa création - Photo : Wizz Air
Le 20 octobre 2015, Wizz Air a passé un cap symbolique.
Celui des 100 millions de passagers transportés depuis sa naissance en septembre 2003.
Si elle reste encore loin de la célèbre Ryanair et ses 180 millions de passagers annuels, la compagnie aux avions violets se construit doucement mais sûrement un réseau très puissant.
Elle dessert aujourd’hui plus de 110 destinations dans 38 pays, dont Paris-Beauvais, Grenoble en hiver, ainsi que Bâle-Mulhouse
Dès mars prochain elle décollera depuis Nice, avec 30 000 sièges à la vente sur Budapest.
"Nous aimerions à la fois séduire les Hongrois qui veulent visiter le sud de la France mais également les habitants de la région niçoise pour un city-break dans la capitale hongroise", explique Daniel de Carvalho, le responsable de la communication.
Celui des 100 millions de passagers transportés depuis sa naissance en septembre 2003.
Si elle reste encore loin de la célèbre Ryanair et ses 180 millions de passagers annuels, la compagnie aux avions violets se construit doucement mais sûrement un réseau très puissant.
Elle dessert aujourd’hui plus de 110 destinations dans 38 pays, dont Paris-Beauvais, Grenoble en hiver, ainsi que Bâle-Mulhouse
Dès mars prochain elle décollera depuis Nice, avec 30 000 sièges à la vente sur Budapest.
"Nous aimerions à la fois séduire les Hongrois qui veulent visiter le sud de la France mais également les habitants de la région niçoise pour un city-break dans la capitale hongroise", explique Daniel de Carvalho, le responsable de la communication.
Si la France est loin d'être son marché prioritaire, la compagnie n'exclut pas de desservir de nouveaux aéroports.
"Nous avons un développement raisonné et lorsque nous ouvrons une route, c'est pour y rester. Il faut donc trouver des lignes qui soient profitables, et surtout des aéroports où nous pouvons faire des rotations rapides, l'une des conditions pour être rentable", poursuit-il.
Depuis ses début Wizz Air applique à la lettre toutes les recettes des low-cost : une flotte unique (59 Airbus 320) ainsi que des bases installées dans des pays à bas coût, surtout en Europe de l'est.
Elle profite également des subventions accordées par certains aéroports.
Elle est d’ailleurs visée par une enquête de la Commission européenne en Roumanie.
Signalons enfin que la compagnie emploierait beaucoup de salariés indépendants, comme ses concurrents Ryanair en tête. (voir l’étude de l’université de Gand, parue en février 2015 )
Au final, ses coûts de production sont particulièrement compétitifs et ont même baissé de 3% cette année pour atteindre 3.61 euros par siège kilomètre.
Un prix légèrement supérieur à celui de Ryanair (3 centimes d'euros) mais inférieur à easyjet (4 centimes) et Transavia (5 centimes).
Pour compenser ses tarifs d'appels très bas (dès 24.99 euros sur Beauvais), elle multiplie les ventes de services additionnels, qui ont atteint 434 millions d’euros sur son dernier exercice (+23%).
Grâce à cela, Wizzair est très profitable. Elle a clôturée au 31 mars 2015 avec 16.5 millions de passagers (+18%) pour un chiffre d’affaires de 1,227 milliard d’euros (+21%) et un profit net de 146 millions d’euros en hausse de 67%.
Son chiffre d'affaires au 4e trimestre est également en hausse de 19% (235 M€) avec une capacité en hausse de 20%, pour un taux d’occupation de 83.6% (+2.2 points)
Sur le marché français, elle a transporté 690 000 passagers en 2014 et devrait finir l'année en croissance, grâce à ses 900 000 sièges mis en vente cette année, pour un taux d'occupation de 87%.
Wizz Air a de grandes ambitions et les moyens de se financer, notamment depuis son introduction en bourse en février dernier.
Elle a commandé 110 Airbus 321neo, pour un montant de 13,68 milliards de dollars (environ 12 milliards d’euros) au prix catalogue.
Soit la commande la plus importante jamais passée pour ce modèle.
De quoi soutenir sa croissance, notamment dans le marché d'Europe Centrale et Orientale, dont le potentiel est encore sous exploité.
"Nous avons un développement raisonné et lorsque nous ouvrons une route, c'est pour y rester. Il faut donc trouver des lignes qui soient profitables, et surtout des aéroports où nous pouvons faire des rotations rapides, l'une des conditions pour être rentable", poursuit-il.
Depuis ses début Wizz Air applique à la lettre toutes les recettes des low-cost : une flotte unique (59 Airbus 320) ainsi que des bases installées dans des pays à bas coût, surtout en Europe de l'est.
Elle profite également des subventions accordées par certains aéroports.
Elle est d’ailleurs visée par une enquête de la Commission européenne en Roumanie.
Signalons enfin que la compagnie emploierait beaucoup de salariés indépendants, comme ses concurrents Ryanair en tête. (voir l’étude de l’université de Gand, parue en février 2015 )
Au final, ses coûts de production sont particulièrement compétitifs et ont même baissé de 3% cette année pour atteindre 3.61 euros par siège kilomètre.
Un prix légèrement supérieur à celui de Ryanair (3 centimes d'euros) mais inférieur à easyjet (4 centimes) et Transavia (5 centimes).
Pour compenser ses tarifs d'appels très bas (dès 24.99 euros sur Beauvais), elle multiplie les ventes de services additionnels, qui ont atteint 434 millions d’euros sur son dernier exercice (+23%).
Grâce à cela, Wizzair est très profitable. Elle a clôturée au 31 mars 2015 avec 16.5 millions de passagers (+18%) pour un chiffre d’affaires de 1,227 milliard d’euros (+21%) et un profit net de 146 millions d’euros en hausse de 67%.
Son chiffre d'affaires au 4e trimestre est également en hausse de 19% (235 M€) avec une capacité en hausse de 20%, pour un taux d’occupation de 83.6% (+2.2 points)
Sur le marché français, elle a transporté 690 000 passagers en 2014 et devrait finir l'année en croissance, grâce à ses 900 000 sièges mis en vente cette année, pour un taux d'occupation de 87%.
Wizz Air a de grandes ambitions et les moyens de se financer, notamment depuis son introduction en bourse en février dernier.
Elle a commandé 110 Airbus 321neo, pour un montant de 13,68 milliards de dollars (environ 12 milliards d’euros) au prix catalogue.
Soit la commande la plus importante jamais passée pour ce modèle.
De quoi soutenir sa croissance, notamment dans le marché d'Europe Centrale et Orientale, dont le potentiel est encore sous exploité.