Ce n'est pas pour rien si Marmara, est celui qui semble le plus mature parmi ces grands : c'est aussi un TO et le voyage est inscrit dans son patrimoine génétique et sa culture.
Au point que 75 % des vacanciers français ont utilisé internet pour préparer leur séjour cet été, 91 % des voyageurs s'informent sur Internet avant d'aller en agence et 59,5 % des internautes français ont utilisé exclusivement le Web pour préparer et acheter leurs prestations de voyage.
Il s'agit donc pour les vendeurs de voyages de profiter de l'aubaine et de présenter leurs voyages sous leur meilleur jour, de séduire !
Voyons donc comment s'en tirent les leaders pour séduire les clients avec leurs fiches voyages.
Il s'agit donc pour les vendeurs de voyages de profiter de l'aubaine et de présenter leurs voyages sous leur meilleur jour, de séduire !
Voyons donc comment s'en tirent les leaders pour séduire les clients avec leurs fiches voyages.
Les fiches produits au crible de la séduction
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Pour en juger, j’ai tâché de brosser un très rapide aperçu critique des fiches voyages des 5 premières agences de voyages en ligne, selon la FEVAD.
Sites de voyages en visiteurs uniques
Voyages-sncf.com : 7 287 000
Promovacances : 2 804 000
Marmara : 2 522 000
Last Minute : 2 391 000
VoyagePrivé : 2 061 000
Ma critique porte sur plusieurs critères :
L’impression d’ensemble : on a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression … Outre la charte graphique et ses codes couleurs, la taille des affichages est essentielle.
Ainsi, Voyages SNCF propose des fiches voyages particulièrement étroites sur 590 pixels, à comparer aux 750 pixels des fiches de Marmara. Plus d’espace, c’est plus d’opportunité d’aérer les contenus et de les valoriser.
La présentation des informations : il y a vraiment beaucoup d’informations à présenter quand on vend un voyage, du moins si l’on veut renseigner au mieux le client.
Force est de constater que la pratique courante est l’empilement, à l’exception d’un voyagiste qui a adopté ce qui semble pourtant être la solution la plus évidente et déjà largement par les e-commerçants : les onglets !
Les photos : de belles photos pour un produit de rêve, ça semble là aussi plus qu’évident. Et pourtant ! Que de photos médiocres, de diaporamas indigents et autres vignettes ridicules, aussi aguichantes qu’un timbre poste passé à la machine !
Outre que cela ne fait pas rêver les clients, ça les encourage à aller sur Google pour ensuite, de sites en sites, trouver d’avantages de visuels s’exposant ainsi aux chants des sirènes de la concurrence …
Donc, en proposant un maximum de visuels de qualité, non seulement vous immergez vos prospects dans une ambiance propice à vos buts, mais vous supprimez aussi toute velléité d’aller voir ailleurs.
Les informations annexes : Un voyage, ce n’est pas qu’un avion et un hôtel, c’est un environnement dans lequel on va évoluer pendant la durée de son séjour. Donc, autant avoir un maximum d’informations sur l’endroit !
J’entends déjà les remarques : « Pour ça, y a les guides touristiques ».
Certes ! Mais quand il faut choisir entre 2 « situations », c’est quand même mieux de trouver les infos sur le site du voyagiste, que d’aller chercher ailleurs et risquer de succomber aux offres de vos concurrents.
Sans compter que le rôle de conseil du voyagiste peut légitimement s’appliquer au delà de la stricte enceinte de l’hôtel et de ses plaisirs ?
Le Web 2.0 : ça ne vous aura pas échappé, le web est social. Et pourtant, un seul voyagiste propose les avis de ses clients ! Et aucun ne propose de fonctionnalités sociales sauf le minimaliste « envoyer à un ami »!
Incroyable, non ?
Sites de voyages en visiteurs uniques
Voyages-sncf.com : 7 287 000
Promovacances : 2 804 000
Marmara : 2 522 000
Last Minute : 2 391 000
VoyagePrivé : 2 061 000
Ma critique porte sur plusieurs critères :
L’impression d’ensemble : on a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression … Outre la charte graphique et ses codes couleurs, la taille des affichages est essentielle.
Ainsi, Voyages SNCF propose des fiches voyages particulièrement étroites sur 590 pixels, à comparer aux 750 pixels des fiches de Marmara. Plus d’espace, c’est plus d’opportunité d’aérer les contenus et de les valoriser.
La présentation des informations : il y a vraiment beaucoup d’informations à présenter quand on vend un voyage, du moins si l’on veut renseigner au mieux le client.
Force est de constater que la pratique courante est l’empilement, à l’exception d’un voyagiste qui a adopté ce qui semble pourtant être la solution la plus évidente et déjà largement par les e-commerçants : les onglets !
Les photos : de belles photos pour un produit de rêve, ça semble là aussi plus qu’évident. Et pourtant ! Que de photos médiocres, de diaporamas indigents et autres vignettes ridicules, aussi aguichantes qu’un timbre poste passé à la machine !
Outre que cela ne fait pas rêver les clients, ça les encourage à aller sur Google pour ensuite, de sites en sites, trouver d’avantages de visuels s’exposant ainsi aux chants des sirènes de la concurrence …
Donc, en proposant un maximum de visuels de qualité, non seulement vous immergez vos prospects dans une ambiance propice à vos buts, mais vous supprimez aussi toute velléité d’aller voir ailleurs.
Les informations annexes : Un voyage, ce n’est pas qu’un avion et un hôtel, c’est un environnement dans lequel on va évoluer pendant la durée de son séjour. Donc, autant avoir un maximum d’informations sur l’endroit !
J’entends déjà les remarques : « Pour ça, y a les guides touristiques ».
Certes ! Mais quand il faut choisir entre 2 « situations », c’est quand même mieux de trouver les infos sur le site du voyagiste, que d’aller chercher ailleurs et risquer de succomber aux offres de vos concurrents.
Sans compter que le rôle de conseil du voyagiste peut légitimement s’appliquer au delà de la stricte enceinte de l’hôtel et de ses plaisirs ?
Le Web 2.0 : ça ne vous aura pas échappé, le web est social. Et pourtant, un seul voyagiste propose les avis de ses clients ! Et aucun ne propose de fonctionnalités sociales sauf le minimaliste « envoyer à un ami »!
Incroyable, non ?
L'analyse des fiches voyages
Analyse de Fiches Voyages
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Pourquoi les fiches de ces grands voyagistes ne sont pas de meilleur qualité ?
Parce que la plupart de ces voyagistes sont des généralistes et des distributeurs. Peu parmi eux sont les producteurs des voyages qu’ils proposent. Aussi, pour présenter les produits, ils s’appuient sur les infos du tour-operator et les rares visuels fournis, parfois les mêmes d’un voyagiste à un autre.
Ils n’ont pas d’intérêt particulier pour une destination ou une autre, un produit ou un autre. Ils les présentent selon les opportunités commerciales proposées par le marché.
Pas de raison donc de produire un guide de voyage exhaustif, des informations de type agendas, ou de déclencher des campagnes photographiques pour un hôtel ou une destination qui sortira peut être du catalogue dans un trimestre.
Ils misent sur l'exhaustivité, et tâchent de présenter un maximum de références. Certains rejettent même tout efforts sur les contenus, s'inquiétant de la distance à entretenir entre faire rêver et informer, aspirations qu'ils jugent antagonistes, comme si regarder un reportage vidéo sur une île au soleil pouvait recharger vos batteries et finalement vous dissuader de partir !
Ils n’ont pas d’intérêt particulier pour une destination ou une autre, un produit ou un autre. Ils les présentent selon les opportunités commerciales proposées par le marché.
Pas de raison donc de produire un guide de voyage exhaustif, des informations de type agendas, ou de déclencher des campagnes photographiques pour un hôtel ou une destination qui sortira peut être du catalogue dans un trimestre.
Ils misent sur l'exhaustivité, et tâchent de présenter un maximum de références. Certains rejettent même tout efforts sur les contenus, s'inquiétant de la distance à entretenir entre faire rêver et informer, aspirations qu'ils jugent antagonistes, comme si regarder un reportage vidéo sur une île au soleil pouvait recharger vos batteries et finalement vous dissuader de partir !
Rêver et informer sont deux facettes complémentaires
Réver et informer sont deux facettes complémentaires d’une réalité, qui ne fonctionnent pas avec les même ressorts et ne parlent pas de la même manière.
L’information doit être structurée, pesée et dépouillée. Elle parle à la raison et s’adresse au voyageur en tant que personne mature et responsable. Elle est généralement présentée sans visuels, souvent sous forme de listes ou d’items groupés par paragraphes dans un style non narratif.
Le rêve est plus volatile et subtile. Il parle à l’âme et s’adresse au voyageur en tant que personne sensible et ouverte. Il s’appuie fortement sur des visuels évocateurs, quelques « clichés », se présente d’avantage sous la forme de récits et une structure plus déconstruite car relevant de divers médias.
Il n’y a pas d’opposition, juste deux approches complémentaires que l’on peut apprendre à traiter pour les faire cohabiter et répondre ainsi aux préoccupations des internautes qui portent forcément sur ces deux aspects.
Cela passe par un travail réel de maquettage, de structuration et de scénarisation du process d’achat, tout un travail qui s’appuie sur des matériaux éditoriaux riches qui font cruellement défaut aux grands voyagistes, plus dans le registre du quantitatif et du factuel que dans celui du qualitatif.
Les grands marchands de voyages en lignes historiques sont de formidables cash machines qui savent capitaliser sur leurs atouts maîtres : le prix et l'abondance de l'offre, mais ils n'ont pas de culture voyagiste. Ils devront rapidement revoir leur modèle pour se maintenir face aux mutations de l'e-tourisme.
L’information doit être structurée, pesée et dépouillée. Elle parle à la raison et s’adresse au voyageur en tant que personne mature et responsable. Elle est généralement présentée sans visuels, souvent sous forme de listes ou d’items groupés par paragraphes dans un style non narratif.
Le rêve est plus volatile et subtile. Il parle à l’âme et s’adresse au voyageur en tant que personne sensible et ouverte. Il s’appuie fortement sur des visuels évocateurs, quelques « clichés », se présente d’avantage sous la forme de récits et une structure plus déconstruite car relevant de divers médias.
Il n’y a pas d’opposition, juste deux approches complémentaires que l’on peut apprendre à traiter pour les faire cohabiter et répondre ainsi aux préoccupations des internautes qui portent forcément sur ces deux aspects.
Cela passe par un travail réel de maquettage, de structuration et de scénarisation du process d’achat, tout un travail qui s’appuie sur des matériaux éditoriaux riches qui font cruellement défaut aux grands voyagistes, plus dans le registre du quantitatif et du factuel que dans celui du qualitatif.
Les grands marchands de voyages en lignes historiques sont de formidables cash machines qui savent capitaliser sur leurs atouts maîtres : le prix et l'abondance de l'offre, mais ils n'ont pas de culture voyagiste. Ils devront rapidement revoir leur modèle pour se maintenir face aux mutations de l'e-tourisme.
Le gêne du Voyage
D'ailleurs, ce n'est pas pour rien si Marmara, est celui qui semble le plus mature parmi ces grands. Car c'est aussi un TO : le voyage est inscrit dans son patrimoine génétique et sa culture.
Producteur de son offre, il est aussi le mieux placé pour la présenter. Sa stratégie en ligne est particulièrement bien menée et témoigne de sa parfaite compréhension à la fois des attentes des voyageurs et des possibilités du média.
Il intègre ainsi parfaitement la notion de continuum de la relation commerciale, tâchant de s'inscrire autant dans l'avant-vente que l'après-vente pour la fidélisation et la participation.
Incontestablement Marmara est l'étoile montante du e-tourisme et l'exemple à suivre.
Producteur de son offre, il est aussi le mieux placé pour la présenter. Sa stratégie en ligne est particulièrement bien menée et témoigne de sa parfaite compréhension à la fois des attentes des voyageurs et des possibilités du média.
Il intègre ainsi parfaitement la notion de continuum de la relation commerciale, tâchant de s'inscrire autant dans l'avant-vente que l'après-vente pour la fidélisation et la participation.
Incontestablement Marmara est l'étoile montante du e-tourisme et l'exemple à suivre.
La « Killer machine à rêver »
La « Killer machine à rêver » passe par des outils fonctionnels, extrêmement puissants (multiformats) et réactifs (temps réel) alimentés par des contenus RICHES, INSPIRANTS, et scénarisés pour devenir de vrai assistants à la décision, des facilitateurs capables de vous « quoter » votre rêve en temps réel.
L'interface e-tourisme de demain est celle à laquelle on dépeins son rêve de voyage, avec ses mots, en langage explicite. Puis avec laquelle on échange et interagit sur le projet rêve. Une interface qui vous guide pour lui faire prendre forme, avec des outils de data mining, des filtres, de l'aide à la décision et des assistants à la plannification.
Enfin, l'interface vous aide à dimensionner votre projet de vacances à vos moyens avec ses outils de dynamique packaging, ses filtres et ses options ajustables en temps réel.
C’est ça le vrai défi des interfaces de ventes de voyages de demain, et cela va bien au delà du job de passeur de plats multicartes.
L'interface e-tourisme de demain est celle à laquelle on dépeins son rêve de voyage, avec ses mots, en langage explicite. Puis avec laquelle on échange et interagit sur le projet rêve. Une interface qui vous guide pour lui faire prendre forme, avec des outils de data mining, des filtres, de l'aide à la décision et des assistants à la plannification.
Enfin, l'interface vous aide à dimensionner votre projet de vacances à vos moyens avec ses outils de dynamique packaging, ses filtres et ses options ajustables en temps réel.
C’est ça le vrai défi des interfaces de ventes de voyages de demain, et cela va bien au delà du job de passeur de plats multicartes.
Christophe Dournaux est Consultant en performance e-business.
Anciennement Directeur On Line du TO spécialisé Nouvelles Antilles, il met désormais son expérience et ses compétences au service des entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leur site internet.
Il propose dans cette chronique hebdomadaire un regard critique ou pédagogique sur les enjeux et les acteurs de l'e-tourisme.
En savoir plus : www.alexiaetcompagnie.fr
Anciennement Directeur On Line du TO spécialisé Nouvelles Antilles, il met désormais son expérience et ses compétences au service des entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leur site internet.
Il propose dans cette chronique hebdomadaire un regard critique ou pédagogique sur les enjeux et les acteurs de l'e-tourisme.
En savoir plus : www.alexiaetcompagnie.fr