Trois guides de l'association Alpimondo : Marc Lubin, Eric Le Boulch et Jean-Louis Agogué
TourMag.com : pourquoi avez-vous décidé de lancer votre propre structure de voyage ?
Eric Le Boulch : Nous voulions retourner aux vraies valeurs du tourisme d’aventure, comme à la belle époque des années 90.
En effet, depuis ces années, les agences de tourisme d’aventure ont rogné sur les coûts et les guides n’accompagnent plus les groupes depuis leur départ de France.
Les voyageurs sont envoyés à des guides sur place, pas toujours qualifiés et parfois sans expérience. Résultat, les clients reviennent déçus. Chez Alpimondo, il est impensable de faire partir un groupe sans l’accompagner de bout en bout.
TMG.com : Quelle est votre valeur ajoutée ?
E L.B : Nous connaissons sur le bout des doigts tous nos circuits et nous avons une relation privilégiée avec nos contacts sur place. Nous voulons avant tout nous faire plaisir, faire partager nos connaissances et notre expérience à nos clients, en offrant des séjours inoubliables.
Pour ma part, j’ai gravi des dizaines de fois le Kilimandjaro. Je sais par exemple exactement où et quand mener mon groupe pour ne pas manquer le lever de soleil sur les glaciers. Ce qui n’est pas le cas de tous les guides…
Eric Le Boulch : Nous voulions retourner aux vraies valeurs du tourisme d’aventure, comme à la belle époque des années 90.
En effet, depuis ces années, les agences de tourisme d’aventure ont rogné sur les coûts et les guides n’accompagnent plus les groupes depuis leur départ de France.
Les voyageurs sont envoyés à des guides sur place, pas toujours qualifiés et parfois sans expérience. Résultat, les clients reviennent déçus. Chez Alpimondo, il est impensable de faire partir un groupe sans l’accompagner de bout en bout.
TMG.com : Quelle est votre valeur ajoutée ?
E L.B : Nous connaissons sur le bout des doigts tous nos circuits et nous avons une relation privilégiée avec nos contacts sur place. Nous voulons avant tout nous faire plaisir, faire partager nos connaissances et notre expérience à nos clients, en offrant des séjours inoubliables.
Pour ma part, j’ai gravi des dizaines de fois le Kilimandjaro. Je sais par exemple exactement où et quand mener mon groupe pour ne pas manquer le lever de soleil sur les glaciers. Ce qui n’est pas le cas de tous les guides…
Des artisans du voyage
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TMG.com : De tels séjours ont forcément un coût plus élevé ?
E L.B : Il est certain que nous sommes un peu plus cher que les TO d’aventure classiques. Par exemple, notre premier séjour en Jordanie a été facturé 1800€ pour 9 jours sur place. Certes, il y a moins cher, mais les gens ne se rendent pas compte de la plus-value apporté sur le séjour.
Pendant le voyage, j’ai vu venir à moi un groupe qui était parti avec les TO bien connus. Les membres se plaignaient de leur guide qu’il fallait presque le tirer du lit le matin ! Ce manque de professionnalisme est malheureusement de plus en plus répandu…
TMG : Quels sont vos objectifs ?
E L.B : Nous sommes une association et nous restons des artisans du voyage. Si nous pouvons faire partir 5 ou 6 grands voyages par an, nous seront très contents. Nous voulons être raisonnables et surtout proposer des séjours en fonction de nos emplois du temps respectifs.
En effet, les six membres de l’association ont tous une autre activité en parallèle. C’est pourquoi nous ne sommes pas tenus par des chiffres ni par une logique financière. Notre association a besoin de 4 à 5% de marge à l’année pour vivre, quand les TO d’aventure sont contraints de faire 22%.
E L.B : Il est certain que nous sommes un peu plus cher que les TO d’aventure classiques. Par exemple, notre premier séjour en Jordanie a été facturé 1800€ pour 9 jours sur place. Certes, il y a moins cher, mais les gens ne se rendent pas compte de la plus-value apporté sur le séjour.
Pendant le voyage, j’ai vu venir à moi un groupe qui était parti avec les TO bien connus. Les membres se plaignaient de leur guide qu’il fallait presque le tirer du lit le matin ! Ce manque de professionnalisme est malheureusement de plus en plus répandu…
TMG : Quels sont vos objectifs ?
E L.B : Nous sommes une association et nous restons des artisans du voyage. Si nous pouvons faire partir 5 ou 6 grands voyages par an, nous seront très contents. Nous voulons être raisonnables et surtout proposer des séjours en fonction de nos emplois du temps respectifs.
En effet, les six membres de l’association ont tous une autre activité en parallèle. C’est pourquoi nous ne sommes pas tenus par des chiffres ni par une logique financière. Notre association a besoin de 4 à 5% de marge à l’année pour vivre, quand les TO d’aventure sont contraints de faire 22%.
Séjours solidaires mais pas labélisés
TMG.com : Pourquoi le billet d’avion n’est-t-il pas toujours inclus dans le prix du voyage ?
E L.B : Notre cœur de métier est le terrain et rien d’autre. Nous pouvons aider nos clients à trouver leurs billets d’avion, mais ils savent faire.
Nous touchons une catégorie de population à hauts revenus, souvent cadres supérieurs, qui savent trouver les billets et utiliser leurs miles. De cette manière, le vol est à prix coutant et nous n’avons aucun engagement aérien, donc aucune pression.
TMG.com : Vos séjours sont équitables et solidaires. Pourquoi ne pas demander de label ?
E L.B : Même si notre vocation est effectivement d’être solidaire et de payer correctement nos partenaires, nous ne sommes jamais sûrs à 100%. Il y a quelques temps, nous avions apporté du matériel à un orphelinat. Le directeur est tombé peu de temps après pour détournement de fonds…Nous faisons de notre mieux, mais ne pouvons jamais tout certifier.
TMG.com : Comment comptez-vous faire connaître ?
E L.B : Nous voulons proposer notre savoir-faire grâce à cette tribune qu’est internet, à moindre frais et sans brochure. Nous participons également à des salons nature voyage et découverte. Mais le plus important est le bouche à oreille. Car lorsque les clients sont satisfaits, ils reviennent.
Site l'Alpimondo : www.alpimondo.com
E L.B : Notre cœur de métier est le terrain et rien d’autre. Nous pouvons aider nos clients à trouver leurs billets d’avion, mais ils savent faire.
Nous touchons une catégorie de population à hauts revenus, souvent cadres supérieurs, qui savent trouver les billets et utiliser leurs miles. De cette manière, le vol est à prix coutant et nous n’avons aucun engagement aérien, donc aucune pression.
TMG.com : Vos séjours sont équitables et solidaires. Pourquoi ne pas demander de label ?
E L.B : Même si notre vocation est effectivement d’être solidaire et de payer correctement nos partenaires, nous ne sommes jamais sûrs à 100%. Il y a quelques temps, nous avions apporté du matériel à un orphelinat. Le directeur est tombé peu de temps après pour détournement de fonds…Nous faisons de notre mieux, mais ne pouvons jamais tout certifier.
TMG.com : Comment comptez-vous faire connaître ?
E L.B : Nous voulons proposer notre savoir-faire grâce à cette tribune qu’est internet, à moindre frais et sans brochure. Nous participons également à des salons nature voyage et découverte. Mais le plus important est le bouche à oreille. Car lorsque les clients sont satisfaits, ils reviennent.
Site l'Alpimondo : www.alpimondo.com