La case de l’Oncle Dom : au Seto, tout est beau et c’est bien rigolo !

Ambiance joviale et décontractée pour cette réunion annuelle des plus gros voyagistes français.

Légère montée de tension cependant avec le trublion de la profession, Laurent Abitbol, à la fois chef de Marietton et chef du réseau Selectour, toujours au sujet de ce qui fâche parfois… Le prix de la distribution !

D’ailleurs, si j’ai bien tout compris, la majorité des contrats « Or » sont quasi conclus, sauf qu’il reste encore quelques « détails » à régler…

Et si j’ai toujours tout bien entendu, seuls deux d'entre eux sont signés, fermes et définitifs. Mais tout ceci devrait se résoudre vite fait, bien fait !

Que retenir d’autre de ce Forum, hormis la finalement bonne santé de nos voyagistes ?

L’intervention de Philippe Chérèque, l’un des premiers artisans d’Amadeus il y a fort longtemps maintenant, au sujet de cette fameuse norme NDC, qui agite beaucoup la profession.

Ben, pour être tout à fait honnête, j’ai pas compris grand-chose à son intervention…

Mais sans doute n’ai-je pas le potentiel intellectuel de cette brillante assemblée.

Ou encore, je ne maîtrise peut-être pas totalement la langue Seto.

Néanmoins, en consultant mes notes, je crois avoir retenu que cette norme NDC est loin d’être « au point » et, ainsi que l’a résumé fort drôlement Jean-Pierre Nadir, « NDC, c’est comme l’écologie pour la planète : on est conscient mais on ne sait pas comment faire, que ça va sûrement coûter beaucoup d’argent et que finalement, il faudra adopter un moratoire en continuant à se servir des GDS » !

En tout cas, si j’ai bien retenu les paroles de Philippe Chérèque, IATA a déterminé, de façon totalement unilatérale une stratégie dont le profit ne reviendra surement pas dans les poches des agents de voyages !

Bon, au moins, ça c’est dit.

Autre intervention particulièrement brillante, beaucoup plus claire également, celle de Jean-Louis Baroux, fondateur du Groupe APG. Et grand professionnel de l’aérien.

Il a notamment une vision très perspicace sur l’état du pavillon français, avec une certaine prédilection pour le « cas » Air France.

Cette compagnie doit absolument subir une « simplification » : elle est formée de « huit compagnies, utilise 28 types d’aéronefs et reste engluée dans un système datant de Mathusalem…

En revanche, depuis la création du transport aérien mondial, en 1946, Air France est la seule compagnie à avoir figuré sans relâche le « Top 10 » des compagnies aériennes mondiales !

Comme quoi, faut jamais désespérer, et si jamais l’Etat se désengage du capital, il existe encore une petite chance de redressement !

A ce propos d’ailleurs, il semblerait que Uncle Ben ait demandé un « audit » des quelque 16 membres du Comité de Direction…

Diantre. Y aurait-il un plan de rajeunissement (forcément) dans l'air, Cqfd ?