Parmi les capitales ayant réussi à maintenir un niveau raisonnable de fréquentation, Paris se classe 3e derrière Berlin et Francfort, tandis que Londres, Barcelone et Moscou ont souffert davantage
« Dans les mauvaises nouvelles, il faut savoir lire les bonnes » explique Paul Roll.
Pour le directeur général de l'Office de tourisme, Paris se situe maintenant dans "la phase de rebond de la crise".
Pour preuve le taux d’occupation des hôtels qui regrimpe vers les 80% après avoir perdu une vingtaine de points au plus fort de la crise.
Sur le premier semestre 2009, la fréquentation hôtelière reflète évidemment la crise.
La baisse des arrivées se situe à -7,8% par rapport à la même période de 2008 (dont -3,8% pour la clientèle française et -11,1% pour la clientèle étrangère) - et de -7,5% en terme de nuitées.
Pas de quoi pavoiser, bien sûr. Mais la baisse s’est atténuée au fil du temps. Si elle a affiché -11,4% au premier trimestre, des signes de reprise se sont manifestés dès le week-end de Pâques, en avril dernier.
La clientèle américaine est en progression, elle est même redevenue la première clientèle internationale visitant Paris. En hausse aussi le nombre d’Allemands, d’ Italiens, de Suisses et de Hollandais.
Autre raison de satisfaction, la baisse parisienne est relative, comparée à celle qu’ont enregistré d’autres grandes villes européennes.
Pour le directeur général de l'Office de tourisme, Paris se situe maintenant dans "la phase de rebond de la crise".
Pour preuve le taux d’occupation des hôtels qui regrimpe vers les 80% après avoir perdu une vingtaine de points au plus fort de la crise.
Sur le premier semestre 2009, la fréquentation hôtelière reflète évidemment la crise.
La baisse des arrivées se situe à -7,8% par rapport à la même période de 2008 (dont -3,8% pour la clientèle française et -11,1% pour la clientèle étrangère) - et de -7,5% en terme de nuitées.
Pas de quoi pavoiser, bien sûr. Mais la baisse s’est atténuée au fil du temps. Si elle a affiché -11,4% au premier trimestre, des signes de reprise se sont manifestés dès le week-end de Pâques, en avril dernier.
La clientèle américaine est en progression, elle est même redevenue la première clientèle internationale visitant Paris. En hausse aussi le nombre d’Allemands, d’ Italiens, de Suisses et de Hollandais.
Autre raison de satisfaction, la baisse parisienne est relative, comparée à celle qu’ont enregistré d’autres grandes villes européennes.
Paris se classe troisième derrière Berlin et Francfort
Autres articles
-
La liaison Paris-Berlin par le train sur les rails : découvrez le nouveau trajet
-
Réouverture Notre-Dame de Paris : un rebond économique attendu
-
Le Lutetia bientôt dans le giron de Mandarin Oriental ?
-
Tout savoir sur la réouverture de Notre-Dame de Paris
-
La tour Eiffel accueille gratuitement les écoliers parisiens
Parmi celles qui ont réussi à maintenir un niveau raisonnable de fréquentation, Paris se classe troisième derrière Berlin et Francfort, tandis que Londres, Barcelone et Moscou ont souffert davantage.
En ce qui concerne la saison d’été, Paul Roll estime que le chiffre d’affaires hôtelier de juillet marquera une baisse de 5% par rapport à juillet 2008 et celui d’août de -4%.
Toutes catégories confondues, le taux d’occupation des hôtels s’est établi à 80,7% (- 2 points) et pour la seule catégorie des palaces, elle a été de 85,2% (+3 points). A l’inverse, le mois d’août devrait accuser une baisse.
« Les quatre derniers mois de l’année pourraient même repasser dans le positif par rapport à la même période de 2008, notamment avec la traditionnelle saison des salons », estime Paul Roll.
Mais le patron de l’Office de tourisme et des congrès de Paris voit néanmoins trois sujets sensibles pouvant encore impacter la fréquentation touristique : le prix du baril de pétrole, la variation des monnaies euro/dollar et, surtout, la menace de la pandémie de grippe A/H1N1.
Jean-Bernard Bros, adjoint au Maire de Paris en charge du tourisme veut se montrer rassurant sur ce dernier point.
Si la Mairie de Paris fait des réserves de masques notamment pour le personnel des musées de la ville, et envisage différents scénarios autour de la pandémie, il n’est pas question, pour autant, de tomber dans le catastrophisme avant l‘heure.
En ce qui concerne la saison d’été, Paul Roll estime que le chiffre d’affaires hôtelier de juillet marquera une baisse de 5% par rapport à juillet 2008 et celui d’août de -4%.
Toutes catégories confondues, le taux d’occupation des hôtels s’est établi à 80,7% (- 2 points) et pour la seule catégorie des palaces, elle a été de 85,2% (+3 points). A l’inverse, le mois d’août devrait accuser une baisse.
« Les quatre derniers mois de l’année pourraient même repasser dans le positif par rapport à la même période de 2008, notamment avec la traditionnelle saison des salons », estime Paul Roll.
Mais le patron de l’Office de tourisme et des congrès de Paris voit néanmoins trois sujets sensibles pouvant encore impacter la fréquentation touristique : le prix du baril de pétrole, la variation des monnaies euro/dollar et, surtout, la menace de la pandémie de grippe A/H1N1.
Jean-Bernard Bros, adjoint au Maire de Paris en charge du tourisme veut se montrer rassurant sur ce dernier point.
Si la Mairie de Paris fait des réserves de masques notamment pour le personnel des musées de la ville, et envisage différents scénarios autour de la pandémie, il n’est pas question, pour autant, de tomber dans le catastrophisme avant l‘heure.