Lorsque la taxe Chirac, que l'on pourrait plutôt appeler une "contribution universelle à la sauvegarde des enfants du monde" a été présentée devant les grandes instances du monde, vous savez le grand machin de l'ONU, tout le monde a applaudi des deux mains (certains aussi avec les pieds) © Alx Fotolia
On dira ce que l'on voudra de Jacques Chirac, initiateur de cette désormais célèbre "taxe" sur les billets d'avion.
N'empêche que, humainement, il est difficile de la rayer d'un vulgaire trait de plume, parce que le personnage, même s'il n'a pas été forcément un immense président (et encore on a connu largement pire), était très certainement sincère dans sa conception.
Et pourtant, ça fait quand même un peu caguer, juste pour prendre l'aéroplane, d'être taxé, surtaxé, architaxé.
Quand il s'agit cependant d'utiliser cet argent afin de soulager des enfants qui souffrent, je crois que l'on peut faire abstraction d'une mauvaise humeur inadéquate.
Je ne vous fais pas la mauvaise grâce de vous expliquer, à vous les pros, la taxe Chirac, qui figure sur tous les billets d'avions au départ de la France.
Et qui, si le monde était bien organisé, solidaire et humanitaire, devrait figurer sur l'ensemble des billets d'avions émis par toutes les compagnies du monde.
N'empêche que, humainement, il est difficile de la rayer d'un vulgaire trait de plume, parce que le personnage, même s'il n'a pas été forcément un immense président (et encore on a connu largement pire), était très certainement sincère dans sa conception.
Et pourtant, ça fait quand même un peu caguer, juste pour prendre l'aéroplane, d'être taxé, surtaxé, architaxé.
Quand il s'agit cependant d'utiliser cet argent afin de soulager des enfants qui souffrent, je crois que l'on peut faire abstraction d'une mauvaise humeur inadéquate.
Je ne vous fais pas la mauvaise grâce de vous expliquer, à vous les pros, la taxe Chirac, qui figure sur tous les billets d'avions au départ de la France.
Et qui, si le monde était bien organisé, solidaire et humanitaire, devrait figurer sur l'ensemble des billets d'avions émis par toutes les compagnies du monde.
Ça c'est la théorie. Et, lorsque cette taxe, que l'on pourrait plutôt appeler une "contribution universelle à la sauvegarde des enfants du monde" a été présentée devant les grandes instances du monde, vous savez le grand machin de l'ONU, tout le monde a applaudi des deux mains (certains aussi avec les pieds).
D'autant que finalement, ça coûte rien à ces bons dirigeants… si ce n'est à leurs contribuables.
Les Happy Tax Payers, comme on dit chez Tex Avery.
Ouais, ça c'est pour la galerie, parce que, en pratique, c'est quasi la France (et Air France) qui contribue à près de 60% à abonder cette taxe Chichi.
Avec quelques autres compagnies, parmi les pays les plus riches de la planète… tiens au hasard, le Mali, le Chili, Madagascar ou encore le Congo ou la Corée du Sud.
En revanche, tiens, fume les Etats-Unis, fume la Chine, fume les pays pétrolifères… Même le vilain petit Qatar (pardon, mais c'est une complice qui vient de le souffler) n'a pas daigné mettre au pot.
D'autant que finalement, ça coûte rien à ces bons dirigeants… si ce n'est à leurs contribuables.
Les Happy Tax Payers, comme on dit chez Tex Avery.
Ouais, ça c'est pour la galerie, parce que, en pratique, c'est quasi la France (et Air France) qui contribue à près de 60% à abonder cette taxe Chichi.
Avec quelques autres compagnies, parmi les pays les plus riches de la planète… tiens au hasard, le Mali, le Chili, Madagascar ou encore le Congo ou la Corée du Sud.
En revanche, tiens, fume les Etats-Unis, fume la Chine, fume les pays pétrolifères… Même le vilain petit Qatar (pardon, mais c'est une complice qui vient de le souffler) n'a pas daigné mettre au pot.
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C'est vrai qu'il vaut mieux "rafaler" ses avoirs à tout va…
Mais Air France, dans une belle missive adressée à Sapin qui fait feu de tout bois, (celui dont on fait des flûtes), accessoirement aussi ministre de l'économie, Air France donc commence à gueuler sec contre cette taxe, réclamant purement et simplement un "moratoire", parce que, dit-elle, ça lui coûte plusieurs dizaines de millions d'euros.
Bon, c'est vrai, ça doit coûter un peu d'argent en gestion administrative. Mais, si j'ai tout bien compris, cet argent est acquitté par le passager, n'est-il pas ?
Après, il suffit pour la compagnie de faire le tri et de reverser à ce brave Docteur Blazy (allez, douste, pardon), patron d'Unitaid, le fric.
Fric qui sert quand même à financer la lutte contre les maladies graves qui affectent la plupart des pays pauvres. Et qui, apparemment du moins, emploie cet argent en toute transparence.
Certes, en tant que ministre ou médecin, le bon Blazy n'a pas fait de grandes merveilles, mais là, il a vraiment trouvé sa voie…
J'ai également lu la tribune écrite de main de maître par le Rial dans la Tribune. Je ne peux lui donner tort, même si, comme à son habitude, il est toujours un peu "trop" !
Et, sûr, pour le passager, déjà surtaxé de partout, faire preuve d'humanité et de solidarité, ça peut parfois être aussi "trop".
En même temps, je souligne l'hypocrisie flagrante des dirigeants mondiaux, toujours prêts à se faire élire sur de grandes causes, mais qui ne font finalement que promettre… sans plus.
Par exemple, on pourrait convertir la surcharge carburant, cette escroquerie caractérisée, en abondement vers Unitaid (ou autres organismes humanitaires)… Non ?
Mais, le fin du fin, ce à quoi nous n'assisterons jamais, ce serait d'étendre cette taxe Chirac aux transactions financières mondiales, par exemple.
Là, je suis sûr qu'il y aurait de quoi soulager toute la planète.
Mais ça, c'est pas pour demain. D'ailleurs, là-dessus, j'entends pas beaucoup les écolos. Comment, c'est pas leur truc ?
Ah bon, je m'avais trompé…
Mais Air France, dans une belle missive adressée à Sapin qui fait feu de tout bois, (celui dont on fait des flûtes), accessoirement aussi ministre de l'économie, Air France donc commence à gueuler sec contre cette taxe, réclamant purement et simplement un "moratoire", parce que, dit-elle, ça lui coûte plusieurs dizaines de millions d'euros.
Bon, c'est vrai, ça doit coûter un peu d'argent en gestion administrative. Mais, si j'ai tout bien compris, cet argent est acquitté par le passager, n'est-il pas ?
Après, il suffit pour la compagnie de faire le tri et de reverser à ce brave Docteur Blazy (allez, douste, pardon), patron d'Unitaid, le fric.
Fric qui sert quand même à financer la lutte contre les maladies graves qui affectent la plupart des pays pauvres. Et qui, apparemment du moins, emploie cet argent en toute transparence.
Certes, en tant que ministre ou médecin, le bon Blazy n'a pas fait de grandes merveilles, mais là, il a vraiment trouvé sa voie…
J'ai également lu la tribune écrite de main de maître par le Rial dans la Tribune. Je ne peux lui donner tort, même si, comme à son habitude, il est toujours un peu "trop" !
Et, sûr, pour le passager, déjà surtaxé de partout, faire preuve d'humanité et de solidarité, ça peut parfois être aussi "trop".
En même temps, je souligne l'hypocrisie flagrante des dirigeants mondiaux, toujours prêts à se faire élire sur de grandes causes, mais qui ne font finalement que promettre… sans plus.
Par exemple, on pourrait convertir la surcharge carburant, cette escroquerie caractérisée, en abondement vers Unitaid (ou autres organismes humanitaires)… Non ?
Mais, le fin du fin, ce à quoi nous n'assisterons jamais, ce serait d'étendre cette taxe Chirac aux transactions financières mondiales, par exemple.
Là, je suis sûr qu'il y aurait de quoi soulager toute la planète.
Mais ça, c'est pas pour demain. D'ailleurs, là-dessus, j'entends pas beaucoup les écolos. Comment, c'est pas leur truc ?
Ah bon, je m'avais trompé…