Partir en long-courrier en quelques heures serait un rêve du passé ! Etre visionnaire reviendrait à prendre le temps de voyager lentement, à vélo, en voilier ou à pied. Pourquoi pas… mais difficile d’aller passer une semaine à Bali... - DR : DepositPhotos, AllaSerebrina
En attendant de restreindre définitivement les aéroplanes ?
J’avoue, depuis que nous avons eu, lors du Congrès des EdV à Madère, l’immense joie et l’honneur intense d’écouter ce bon Rodolphe Christin, lequel avoue clairement que « c’est pas la peine de voyager, de prendre l’aéroplane, ça pollue » (je caricature un peu, mais le cœur y est), je suis très inquiet pour vous, professionnels du voyage.
Mais oui, il fait beau, très beau en ce moment et pourtant nous ne sommes qu’au mois de février (bientôt mars, le printemps) et là, c’est pas normal.
Il est absolument « impossible » que le 22 février, on puisse se balader en t-shirt et boire un coup en terrasse de bistrot.
Parce que, c’est pas comme ça que ça se passe. En février, on doit encore porter doudounes et grosses chaussettes, rester au coin du feu et attendre le printemps.
Ça me rappelle ma bonne grand-mère, paix à son âme qui rappelait, dès que l’été était trop chaud ou l’hiver trop froid que « c’est de la faute à tous ces avions… et à la bombe atomique » !
J’avoue, depuis que nous avons eu, lors du Congrès des EdV à Madère, l’immense joie et l’honneur intense d’écouter ce bon Rodolphe Christin, lequel avoue clairement que « c’est pas la peine de voyager, de prendre l’aéroplane, ça pollue » (je caricature un peu, mais le cœur y est), je suis très inquiet pour vous, professionnels du voyage.
Mais oui, il fait beau, très beau en ce moment et pourtant nous ne sommes qu’au mois de février (bientôt mars, le printemps) et là, c’est pas normal.
Il est absolument « impossible » que le 22 février, on puisse se balader en t-shirt et boire un coup en terrasse de bistrot.
Parce que, c’est pas comme ça que ça se passe. En février, on doit encore porter doudounes et grosses chaussettes, rester au coin du feu et attendre le printemps.
Ça me rappelle ma bonne grand-mère, paix à son âme qui rappelait, dès que l’été était trop chaud ou l’hiver trop froid que « c’est de la faute à tous ces avions… et à la bombe atomique » !
Dominique Gobert - DR
Damned et caramba, mais c’est bien sûr.
Pas plus tard que ce matin, j’entendais sur une onde de TSF (c’est comme ça que ma grand-mère nommait la radio), une grosse tête bien pensante qui voulait passer le « prix » de la tonne de CO2 émis (enfin la compensation) de 150 à 250€ !
Pourquoi pas, sauf que je n’arrive pas à comprendre comment, en « taxant » les émissions, on va pouvoir empêcher ce réchauffement climatique, mais bon.
Et, toujours ces derniers jours, voilà que paraissent deux articles forts intéressants, l’un dans Libé, l’autre dans Le Monde. Et c’est pour cette raison que je m’inquiète pour vous, professionnels du tourisme.
Dans Libé, sous la plume de Julien Goguel, il ne s’agit, ni plus, ni moins que de boycotter l’avion.
Plus question d’emprunter l’aéroplane, manifeste le leader de « stay on the ground », ce qui signifie en bon françois « rester sur terre », parce que, le climat se réchauffant, il ne faut plus prendre l’avion, pollueur.
Une semaine de vacances à Bali correspond, en termes de pollution, à une année entière de vie en France ! Donc, agents de voyages, TO, ne proposez plus rien…
Et, partir en long-courrier c’est, je cite « un rêve du passé » ! « Si nous voulons aller plus loin, prenons le temps d’y aller lentement, à vélo, en voilier ou à pied. Ne plus prendre l’avion, c’est être visionnaire ».
Pas plus tard que ce matin, j’entendais sur une onde de TSF (c’est comme ça que ma grand-mère nommait la radio), une grosse tête bien pensante qui voulait passer le « prix » de la tonne de CO2 émis (enfin la compensation) de 150 à 250€ !
Pourquoi pas, sauf que je n’arrive pas à comprendre comment, en « taxant » les émissions, on va pouvoir empêcher ce réchauffement climatique, mais bon.
Et, toujours ces derniers jours, voilà que paraissent deux articles forts intéressants, l’un dans Libé, l’autre dans Le Monde. Et c’est pour cette raison que je m’inquiète pour vous, professionnels du tourisme.
Dans Libé, sous la plume de Julien Goguel, il ne s’agit, ni plus, ni moins que de boycotter l’avion.
Plus question d’emprunter l’aéroplane, manifeste le leader de « stay on the ground », ce qui signifie en bon françois « rester sur terre », parce que, le climat se réchauffant, il ne faut plus prendre l’avion, pollueur.
Une semaine de vacances à Bali correspond, en termes de pollution, à une année entière de vie en France ! Donc, agents de voyages, TO, ne proposez plus rien…
Et, partir en long-courrier c’est, je cite « un rêve du passé » ! « Si nous voulons aller plus loin, prenons le temps d’y aller lentement, à vélo, en voilier ou à pied. Ne plus prendre l’avion, c’est être visionnaire ».
Après tout, pourquoi pas… bien qu’il me paraisse assez difficile d’aller passer, au départ de France, une semaine à Bali en empruntant un vélo, par exemple.
Autre exemple, dans ce même jour, la parution dans Le Monde, d’un autre article, au titre qui me fait hurler de rire : « L’avion, plaisir coupable de l’écolo voyageur ».
Une enquête extrêmement sérieuse que je vous laisse découvrir avec délectation, et dans laquelle, ces « citoyens responsables », qui ont banni les cotons-tiges et le Nutella (ils ont raison, c’est dégueulasse), et même à l’harmonie scandinave de la cuisine depuis l’adoption du lombricomposteur et des moucherons qui vont avec, pas question de renoncer à ce voyage à New York ou ailleurs, en aéroplane, avec bagages et enfants.
Et tant pis pour l’empreinte carbone !
Bon, allez, j’arrête. Fermez vos agences, vos sociétés de voyage, plantons des arbres et restons chez nous !
Même mes canards, qui sont trop gros, ne peuvent plus voler…
Autre exemple, dans ce même jour, la parution dans Le Monde, d’un autre article, au titre qui me fait hurler de rire : « L’avion, plaisir coupable de l’écolo voyageur ».
Une enquête extrêmement sérieuse que je vous laisse découvrir avec délectation, et dans laquelle, ces « citoyens responsables », qui ont banni les cotons-tiges et le Nutella (ils ont raison, c’est dégueulasse), et même à l’harmonie scandinave de la cuisine depuis l’adoption du lombricomposteur et des moucherons qui vont avec, pas question de renoncer à ce voyage à New York ou ailleurs, en aéroplane, avec bagages et enfants.
Et tant pis pour l’empreinte carbone !
Bon, allez, j’arrête. Fermez vos agences, vos sociétés de voyage, plantons des arbres et restons chez nous !
Même mes canards, qui sont trop gros, ne peuvent plus voler…