''Nos adhérents disposent de sites. Des centrales de réservations se sont développées. Nous avons depuis longtemps développé un partenariat étroit avec les tour-opérateurs anglais qui ont lancé ce marché en France. Il n'en est pas de même ave
TourMaG.com - Que représente le parc de l'hôtellerie de plein air en France et combien d'entreprises votre fédération regroupe-t-elle ?
Guylhem Féraud : "L'hôtellerie de plein air est la première forme d'hébergement touristique marchand. Elle représente plus du million d'emplacements occupés, en moyenne, par 3 personnes soit un potentiel de 3 millions de lits.
25 % de ces emplacements sont aujourd'hui occupés par des mobil homes fixes de bon et parfois de haut standing.
Guylhem Féraud : "L'hôtellerie de plein air est la première forme d'hébergement touristique marchand. Elle représente plus du million d'emplacements occupés, en moyenne, par 3 personnes soit un potentiel de 3 millions de lits.
25 % de ces emplacements sont aujourd'hui occupés par des mobil homes fixes de bon et parfois de haut standing.
La capacité d'accueil n'a pas beaucoup évolué au cours des dernières années.
En revanche les formules d'hébergement se sont considérablement améliorées.
Les emplacements nus se réduisent. Les taux d'occupation augmentent.
Les vacanciers séjournent plus longtemps. Notre fédération compte 4 000 adhérents indépendants ou regroupés en chaînes privées ou thématiques.
Ils sont gestionnaires, exploitants, propriétaires privés et publics de terrains de camping, de mobil homes, de caravaning ou de parcs résidentiels de loisirs."
T.M.com - Faut-il considérer l'hôtellerie de plein air comme un produit de crise ?
G.F. : "La crise a simplement favorisé notre activité car elle permet de maîtriser les budgets. La montée en gamme de nos hébergements a permis d'attirer de nouvelles clientèles qui ne seraient pas venues sous la tente.
Elles apprécient la convivialité et la sécurité de nos sites ainsi que les services et l'animation. Par ailleurs nos prix sont sans surprise. Ils comprennent les activités et les animations."
T.M.com - Vos tarifs doivent attirer une clientèle qui n'a pas les budgets d'une résidence locative ou d'un hôtel traditionnel...
G.F. : "La clientèle de l'hôtellerie de plein air est prête à payer le même prix qu'une résidence hôtelière à savoir, de 500 à 1 000 euros - voire davantage - la semaine en fonction de la capacité de l'hébergement et de la catégorie choisie qui peut aller de 1 à 4 *.
Nous envisageons même une catégorie 5*. Ce qui change avec la crise c'est le type de demande du client. Il devient plus attentif et plus exigeant en matière d'informations. Il ne prend aucun risque.
Il se renseigne sur les moindres détails. Il va sur les sites, observe les photos, les vidéos. Il veut tout savoir, tout étudier. il fait le décompte des activités gratuites. Il ne veut surtout pas gaspiller son argent."
T.M.com - Comment allez-vous terminer la saison 2009 ?
G.F. : "Le camping devrait enregistrer en 2009 une hausse de fréquentation de l'ordre des 3 %.
Tous les propriétaires de terrains ne sont pas pour autant gagnants car, en dépit du confort et du standing qu'offrent aujourd'hui les formules « mobil home » et les chalets, c'est toujours la météo qui mène la danse et qui favorise les réservations de dernière minute.
Là aussi les clients prennent le moins de risque possible. Mais, globalement, le nombre des « perdants » est réduit par rapport aux dernières années."
T.M.com - Quels sont vos modes de commercialisation et estimez-vous un partenariat possible avec les tour-opérateurs et les agences de voyages
G.E. : "Nos adhérents disposent de sites. Des centrales de réservations se sont développées. Nous avons depuis longtemps développé un partenariat étroit avec les tour-opérateurs anglais qui ont lancé ce marché en France.
Il n'en est pas de même avec les professionnels français. Ils pensaient ne pas pouvoir vendre de l'hôtellerie de plein air à leurs clients alors que les Britanniques le font aisément.
Pour ces derniers, passer des vacances en camping c'est un signe de dynamisme, de sportivité. Ce n'est pas du tout ringard. Je suis convaincu que notre activité à un bel avenir et qu'il est intéressant de développer des partenariats avec des professionnels performants.
Il est pour nous hors de question de refuser des possibilités de marchés. Toutes les portes sont ouvertes. Les agents de voyages ont leur place dans nos produits."
En revanche les formules d'hébergement se sont considérablement améliorées.
Les emplacements nus se réduisent. Les taux d'occupation augmentent.
Les vacanciers séjournent plus longtemps. Notre fédération compte 4 000 adhérents indépendants ou regroupés en chaînes privées ou thématiques.
Ils sont gestionnaires, exploitants, propriétaires privés et publics de terrains de camping, de mobil homes, de caravaning ou de parcs résidentiels de loisirs."
T.M.com - Faut-il considérer l'hôtellerie de plein air comme un produit de crise ?
G.F. : "La crise a simplement favorisé notre activité car elle permet de maîtriser les budgets. La montée en gamme de nos hébergements a permis d'attirer de nouvelles clientèles qui ne seraient pas venues sous la tente.
Elles apprécient la convivialité et la sécurité de nos sites ainsi que les services et l'animation. Par ailleurs nos prix sont sans surprise. Ils comprennent les activités et les animations."
T.M.com - Vos tarifs doivent attirer une clientèle qui n'a pas les budgets d'une résidence locative ou d'un hôtel traditionnel...
G.F. : "La clientèle de l'hôtellerie de plein air est prête à payer le même prix qu'une résidence hôtelière à savoir, de 500 à 1 000 euros - voire davantage - la semaine en fonction de la capacité de l'hébergement et de la catégorie choisie qui peut aller de 1 à 4 *.
Nous envisageons même une catégorie 5*. Ce qui change avec la crise c'est le type de demande du client. Il devient plus attentif et plus exigeant en matière d'informations. Il ne prend aucun risque.
Il se renseigne sur les moindres détails. Il va sur les sites, observe les photos, les vidéos. Il veut tout savoir, tout étudier. il fait le décompte des activités gratuites. Il ne veut surtout pas gaspiller son argent."
T.M.com - Comment allez-vous terminer la saison 2009 ?
G.F. : "Le camping devrait enregistrer en 2009 une hausse de fréquentation de l'ordre des 3 %.
Tous les propriétaires de terrains ne sont pas pour autant gagnants car, en dépit du confort et du standing qu'offrent aujourd'hui les formules « mobil home » et les chalets, c'est toujours la météo qui mène la danse et qui favorise les réservations de dernière minute.
Là aussi les clients prennent le moins de risque possible. Mais, globalement, le nombre des « perdants » est réduit par rapport aux dernières années."
T.M.com - Quels sont vos modes de commercialisation et estimez-vous un partenariat possible avec les tour-opérateurs et les agences de voyages
G.E. : "Nos adhérents disposent de sites. Des centrales de réservations se sont développées. Nous avons depuis longtemps développé un partenariat étroit avec les tour-opérateurs anglais qui ont lancé ce marché en France.
Il n'en est pas de même avec les professionnels français. Ils pensaient ne pas pouvoir vendre de l'hôtellerie de plein air à leurs clients alors que les Britanniques le font aisément.
Pour ces derniers, passer des vacances en camping c'est un signe de dynamisme, de sportivité. Ce n'est pas du tout ringard. Je suis convaincu que notre activité à un bel avenir et qu'il est intéressant de développer des partenariats avec des professionnels performants.
Il est pour nous hors de question de refuser des possibilités de marchés. Toutes les portes sont ouvertes. Les agents de voyages ont leur place dans nos produits."