Air France, ADP : On a vraiment l’impression que, dans cette partie du secteur, on agit dans la précipitation et les vieux poncifs d’un autre temps… © AF FB
Franchement, tout part à vau-l’eau dans ce gouvernement qui, pourtant, semblait vouloir apporter un renouveau, la fin de « l’ancien monde ». Y compris dans le secteur du tourisme.
Eh bien, c’est loin d’être gagné, particulièrement dans le secteur du transport aérien, l’un des maillons incontournables de notre marché.
Air France qui accueille un « jeune » prodige selon les critères internationaux et qui, à peine arrivé, est recadré par ce bon ministre qui confond ses fiches, Bruno Le Maire : « non, l’Etat ne vendra pas ses 14% d’actions du capital d’Air France ».
Ben, pourquoi ? Ça ne vaut sûrement pas assez cher ou alors faut continuer à profiter de la position d’actionnaire « privilégié » pour continuer à voyager à moindre prix ?
En revanche, se « débarrasser » de l’actionnariat des Aéroports de Paris, c’est bien ? Certes, le cours va plutôt pas mal. Il pourrait encore aller mieux si les autorités de tutelle n’avaient pas nommé des apparatchiks à la présidence tout en virant les vrais professionnels qui risquaient de leur faire de l’ombre…
Et qui, eux, voulaient vraiment nouer de vrais partenariats entre les compagnies et les plateformes aéroportuaires.
Eh bien, c’est loin d’être gagné, particulièrement dans le secteur du transport aérien, l’un des maillons incontournables de notre marché.
Air France qui accueille un « jeune » prodige selon les critères internationaux et qui, à peine arrivé, est recadré par ce bon ministre qui confond ses fiches, Bruno Le Maire : « non, l’Etat ne vendra pas ses 14% d’actions du capital d’Air France ».
Ben, pourquoi ? Ça ne vaut sûrement pas assez cher ou alors faut continuer à profiter de la position d’actionnaire « privilégié » pour continuer à voyager à moindre prix ?
En revanche, se « débarrasser » de l’actionnariat des Aéroports de Paris, c’est bien ? Certes, le cours va plutôt pas mal. Il pourrait encore aller mieux si les autorités de tutelle n’avaient pas nommé des apparatchiks à la présidence tout en virant les vrais professionnels qui risquaient de leur faire de l’ombre…
Et qui, eux, voulaient vraiment nouer de vrais partenariats entre les compagnies et les plateformes aéroportuaires.
On a vraiment l’impression qu'on agit dans la précipitation et les vieux poncifs d’un autre temps…
Retour chez Air France où Ben Smith vient de s’immerger et ce n’est pas de la tarte. Apparemment, il a entamé un sacré ménage, disposé, comme tout bon nouvel arrivant, à s’entourer de « proches » aux idées que l’on espère neuves, mais qui vont avoir un sacré boulot.
Départ dans un premier temps de Franck Terner, : ce n’est pas vraiment une surprise, dans la mesure où il n’a jamais été à sa place à la direction de la compagnie.
Il réussissait parfaitement à la Direction de l’entité « maintenance » (c’est pour faire simple) de la compagnie, la seule filiale qui a toujours gagné de l’argent chez Air France. Fallait pas croire que…
Le DRH, Gilles Gâteau est également sorti. Bon. Pourquoi pas ?
Sauf que lui avait quand même une notion de responsabilité sociale et surtout, savait si, oui ou non, il était possible de concéder quelques sous supplémentaires. Mais il n’était pas franchement « diplomate » dans les négociations avec les syndicats.
Retour chez Air France où Ben Smith vient de s’immerger et ce n’est pas de la tarte. Apparemment, il a entamé un sacré ménage, disposé, comme tout bon nouvel arrivant, à s’entourer de « proches » aux idées que l’on espère neuves, mais qui vont avoir un sacré boulot.
Départ dans un premier temps de Franck Terner, : ce n’est pas vraiment une surprise, dans la mesure où il n’a jamais été à sa place à la direction de la compagnie.
Il réussissait parfaitement à la Direction de l’entité « maintenance » (c’est pour faire simple) de la compagnie, la seule filiale qui a toujours gagné de l’argent chez Air France. Fallait pas croire que…
Le DRH, Gilles Gâteau est également sorti. Bon. Pourquoi pas ?
Sauf que lui avait quand même une notion de responsabilité sociale et surtout, savait si, oui ou non, il était possible de concéder quelques sous supplémentaires. Mais il n’était pas franchement « diplomate » dans les négociations avec les syndicats.
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Tiens, en parlant de syndicats, le seul qui ne soit pas touché par ce grand ménage, c’est, du moins pour l’instant ce magnifique Evain, patron du SNPL.
Qu’à cela ne tienne, les élections syndicales sont très proches et, à force de faire ses « grands mouvements », il aura finalement recueilli auprès de ses adhérents qu'une grande vague de scepticisme.
Je reste persuadé que le bureau du SNPL Air France nouvelle direction va enfin connaitre un renouveau qui ira enfin vers un dialogue constructif. Avec chacun à sa place : la stratégie pour la direction, le pilotage des avions (et pas de la société) pour les pilotes.
Ce qui, accessoirement, pourra enfin laisser les services commerciaux faire leur boulot et redonner aux prescripteurs d’Air France, l’envie de remplir les sièges des aéroplanes, ce qui, vous en conviendrez, est le but de l’opération.
Sans oublier, pour Ben et ses camarades canadiens qui commencent à arriver en France, la lourde tache de réunifier cet inventaire à la Prévert qu’est Air France avec pas moins de 7 compagnies, un embrouillamini où même Chien Charly ne retrouverait pas ses petits s'il en avait...
Et Hop !
Qu’à cela ne tienne, les élections syndicales sont très proches et, à force de faire ses « grands mouvements », il aura finalement recueilli auprès de ses adhérents qu'une grande vague de scepticisme.
Je reste persuadé que le bureau du SNPL Air France nouvelle direction va enfin connaitre un renouveau qui ira enfin vers un dialogue constructif. Avec chacun à sa place : la stratégie pour la direction, le pilotage des avions (et pas de la société) pour les pilotes.
Ce qui, accessoirement, pourra enfin laisser les services commerciaux faire leur boulot et redonner aux prescripteurs d’Air France, l’envie de remplir les sièges des aéroplanes, ce qui, vous en conviendrez, est le but de l’opération.
Sans oublier, pour Ben et ses camarades canadiens qui commencent à arriver en France, la lourde tache de réunifier cet inventaire à la Prévert qu’est Air France avec pas moins de 7 compagnies, un embrouillamini où même Chien Charly ne retrouverait pas ses petits s'il en avait...
Et Hop !