Le trafic aérien mondial devrait, selon les prévisions, doubler d’ici une quinzaine d’années, pour tutoyer la barre des 8 milliards de voyageurs annuels.
Alors que le secteur, qui compterait actuellement pour 3% des émissions de CO2 de la planète, reste pointé du doigt pour son impact écologique, certaines compagnies cherchent à prendre les devants pour réduire leur empreinte environnementale ou compenser leur impact sur la planète.
A l’instar de Finnair, le transporteur finlandais, qui se lance en ce début d’année le pari d’une taxe écologique que ses clients choisissent de payer ou non.
Alors que le secteur, qui compterait actuellement pour 3% des émissions de CO2 de la planète, reste pointé du doigt pour son impact écologique, certaines compagnies cherchent à prendre les devants pour réduire leur empreinte environnementale ou compenser leur impact sur la planète.
A l’instar de Finnair, le transporteur finlandais, qui se lance en ce début d’année le pari d’une taxe écologique que ses clients choisissent de payer ou non.
Une « taxe de compensation » volontaire
Première compagnie aérienne dans l’index Carbon disclosure project, listant les sociétés les plus transparentes en matière d’émissions de gaz à effet de serre, Finnair vient de mettre en place ce qu’elle nomme une « taxe de compensation » qui vient s’ajouter au prix du billet d’avion.
Il s’agit d’une première dans le secteur aérien mondial.
Cette taxe, basée sur le volontariat, s’élève, pour un aller-retour par passager, à 1 euro pour les vols domestiques en Finlande, à 2 euros pour les vols européens, et à 6 euros pour un long-courrier.
« Le calcul de ces redevances est basé sur la moyenne des émissions générées lors d’un vol et sur le coût nécessaire à la réduction d’une tonne d’émission de CO2 (…) », assure la compagnie dans un communiqué.
« Cette taxe, que l’on pourrait aussi appeler “redevance écologique”, permet à Finnair de soutenir un projet écologique au Mozambique pour réduire l’exploitation des fourneaux à charbon (…) », détaille la compagnie finlandaise.
« Ceux qui le souhaitent peuvent choisir d’acheter du biocarburant à 10, 20 ou 65 euros afin de réduire l’empreinte carbone de leurs vols domestiques, européens ou intercontinentaux », explique aussi la compagnie, rappelant que l’utilisation de biocarburants réduit les émissions de CO2 de 60 à 80% en fonction de la matière utilisée.
Il s’agit d’une première dans le secteur aérien mondial.
Cette taxe, basée sur le volontariat, s’élève, pour un aller-retour par passager, à 1 euro pour les vols domestiques en Finlande, à 2 euros pour les vols européens, et à 6 euros pour un long-courrier.
« Le calcul de ces redevances est basé sur la moyenne des émissions générées lors d’un vol et sur le coût nécessaire à la réduction d’une tonne d’émission de CO2 (…) », assure la compagnie dans un communiqué.
« Cette taxe, que l’on pourrait aussi appeler “redevance écologique”, permet à Finnair de soutenir un projet écologique au Mozambique pour réduire l’exploitation des fourneaux à charbon (…) », détaille la compagnie finlandaise.
« Ceux qui le souhaitent peuvent choisir d’acheter du biocarburant à 10, 20 ou 65 euros afin de réduire l’empreinte carbone de leurs vols domestiques, européens ou intercontinentaux », explique aussi la compagnie, rappelant que l’utilisation de biocarburants réduit les émissions de CO2 de 60 à 80% en fonction de la matière utilisée.
Des vols sans plastique ?
Acte symbolique pour s’acheter une bonne conscience écologique ou véritable démarche novatrice, le projet n’en demeure pas moins une première dans le secteur.
Autre première : la compagnie portugaise Hi Fly, spécialisée dans les affrètements, a mis en place, en décembre 2018, les premiers vols sans aucun plastique à usage unique (utilisé généralement pour les gobelets, couverts, brosses à dents et autres emballages).
A la place, elle propose à ses passagers des alternatives en bambou, papier recyclé ou matériaux compostables. Sur les premiers vols, le transporteur aurait épargné près de 350 kilogrammes de plastique.
« Ce vol Hi Fly historique, sans aucun objet en plastique à usage unique à bord, souligne notre engagement de faire de Hi Fly la première compagnie aérienne au monde sans plastique d’ici les 12 prochains mois », a déclaré Paulo Mirpuri, président d’Hi Fly, à la chaîne CTV.
Avant de rappeler : « plus de 100 000 vols décollent chaque jour à travers le monde et les vols commerciaux ont transporté près de 4 milliards de passagers l’an passé. Ce nombre devrait doubler encore en moins de 20 ans. Donc le potentiel pour faire la différence est clairement énorme ».
Une initiative qui vient aussi dépoussiérer les innombrables communications des compagnies aériennes sur leur implication environnementale, mettant toujours en avant les progrès technologiques sur les avions électriques, les moteurs moins gourmands en kérosène ou les recherches en termes de carburants alternatifs.
Après 6 années de négociations, les Etats membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) avaient, en octobre 2016, signé un accord visant à limiter l'impact des compagnies aériennes sur le climat.
Baptisé plan Corsia, cette lourde machinerie se fixe pour objectif de compenser - et non réduire - 93% des émissions de CO2 du transport aérien mondial d’ici 2035.
Toutefois, la première phase du projet, de 2021 à 2026, ne se basera que sur un principe de volontariat.
Autre première : la compagnie portugaise Hi Fly, spécialisée dans les affrètements, a mis en place, en décembre 2018, les premiers vols sans aucun plastique à usage unique (utilisé généralement pour les gobelets, couverts, brosses à dents et autres emballages).
A la place, elle propose à ses passagers des alternatives en bambou, papier recyclé ou matériaux compostables. Sur les premiers vols, le transporteur aurait épargné près de 350 kilogrammes de plastique.
« Ce vol Hi Fly historique, sans aucun objet en plastique à usage unique à bord, souligne notre engagement de faire de Hi Fly la première compagnie aérienne au monde sans plastique d’ici les 12 prochains mois », a déclaré Paulo Mirpuri, président d’Hi Fly, à la chaîne CTV.
Avant de rappeler : « plus de 100 000 vols décollent chaque jour à travers le monde et les vols commerciaux ont transporté près de 4 milliards de passagers l’an passé. Ce nombre devrait doubler encore en moins de 20 ans. Donc le potentiel pour faire la différence est clairement énorme ».
Une initiative qui vient aussi dépoussiérer les innombrables communications des compagnies aériennes sur leur implication environnementale, mettant toujours en avant les progrès technologiques sur les avions électriques, les moteurs moins gourmands en kérosène ou les recherches en termes de carburants alternatifs.
Après 6 années de négociations, les Etats membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) avaient, en octobre 2016, signé un accord visant à limiter l'impact des compagnies aériennes sur le climat.
Baptisé plan Corsia, cette lourde machinerie se fixe pour objectif de compenser - et non réduire - 93% des émissions de CO2 du transport aérien mondial d’ici 2035.
Toutefois, la première phase du projet, de 2021 à 2026, ne se basera que sur un principe de volontariat.