Depuis ce mercredi 31 juillet 2019, Italie&Co est en état de cessation des paiements, en attendant sa liquidation - DR : Capture d'écran Italie&Co
C'est "la mort dans l'âme" que Fabio Casilli, le fondateur de la société Arthur, exploitant la marque Italie&Co, spécialiste de l'Italie, a annoncé la nouvelle à son réseau.
Depuis ce mercredi 31 juillet 2019, sa société est en état de cessation des paiements, en attendant sa liquidation.
"Une belle aventure qui a duré 8 ans pendant lesquels je n'ai pas lésiné sur les énergies, le temps et l'engagement pour faire de cette marque une des références sur le marché pour les voyages en Italie. Malheureusement cela n'a pas suffi et j'en suis bien triste", postait Fabio Casilli sur ses différents réseaux professionnels.
Contacté par nos soins, il nous explique qu'un problème avec sa banque a conduit à cette issue. "J'ai reçu un courrier avant-hier et hier je me suis rendu au tribunal de commerce pour déposer le bilan", ajoute-t-il.
Dans la foulée, il a également quitté son garant financier, l'APST, afin que ce dernier puisse prendre en charge les dossiers en cours. "Il y en a peu, mais il y a tout de même quelques clients concernés", poursuit-il.
Depuis ce mercredi 31 juillet 2019, sa société est en état de cessation des paiements, en attendant sa liquidation.
"Une belle aventure qui a duré 8 ans pendant lesquels je n'ai pas lésiné sur les énergies, le temps et l'engagement pour faire de cette marque une des références sur le marché pour les voyages en Italie. Malheureusement cela n'a pas suffi et j'en suis bien triste", postait Fabio Casilli sur ses différents réseaux professionnels.
Contacté par nos soins, il nous explique qu'un problème avec sa banque a conduit à cette issue. "J'ai reçu un courrier avant-hier et hier je me suis rendu au tribunal de commerce pour déposer le bilan", ajoute-t-il.
Dans la foulée, il a également quitté son garant financier, l'APST, afin que ce dernier puisse prendre en charge les dossiers en cours. "Il y en a peu, mais il y a tout de même quelques clients concernés", poursuit-il.
De nombreux soutiens de la profession
Cette situation est d'autant plus inattendue pour Fabio Casilli que l'année 2019 était en légère progression par rapport à 2018, de l'ordre de 7 à 8%.
Fabio Casilli est aujourd'hui en contact avec son avocat pour étudier les possibles recours. Mais sans garantie financière, ni immatriculation, et au vu des délais qu'une procédure pourrait demander, le fondateur d'Italie&Co ne nourrit aucun espoir.
"C'est déjà trop tard pour moi. Et la société ne présente pas de véritable intérêt pour un repreneur, seule la marque - qui m'appartient personnellement - peut être reprise. Si quelqu'un souhaite la relancer, avec ou sans moi, je serai prêt à l'écouter", indique-t-il.
Fabio Casilli sera fixé sur le sort de sa société le 3 septembre prochain. En attendant, il évalue le montant du sinistre avec l'APST. Quant à ses deux salariés, ils sont pour l'heure, toujours en fonction.
"Je termine avec une grande amertume, mais aussi avec la conscience et la satisfaction du travail bien fait qui a été à maintes reprises reconnu aussi par la profession", précise-t-il.
En effet, depuis hier, les appels et les nombreux messages de soutien s'accumulent sur les réseaux sociaux. Du soutien, il leur en faudra, après ce coup dur.
Fabio Casilli est aujourd'hui en contact avec son avocat pour étudier les possibles recours. Mais sans garantie financière, ni immatriculation, et au vu des délais qu'une procédure pourrait demander, le fondateur d'Italie&Co ne nourrit aucun espoir.
"C'est déjà trop tard pour moi. Et la société ne présente pas de véritable intérêt pour un repreneur, seule la marque - qui m'appartient personnellement - peut être reprise. Si quelqu'un souhaite la relancer, avec ou sans moi, je serai prêt à l'écouter", indique-t-il.
Fabio Casilli sera fixé sur le sort de sa société le 3 septembre prochain. En attendant, il évalue le montant du sinistre avec l'APST. Quant à ses deux salariés, ils sont pour l'heure, toujours en fonction.
"Je termine avec une grande amertume, mais aussi avec la conscience et la satisfaction du travail bien fait qui a été à maintes reprises reconnu aussi par la profession", précise-t-il.
En effet, depuis hier, les appels et les nombreux messages de soutien s'accumulent sur les réseaux sociaux. Du soutien, il leur en faudra, après ce coup dur.