Tels nos vieux camarades gaulois, la France, reste, avec Israël et l’Italie si j’ai bonne mémoire, l’un des rares pays à faire de la résistance devant l’association des compagnies aériennes © chalabala - Fotolia.com
Cette décision, unilatérale et totalement hypocrite avait soulevé, chez le président de Les Zentreprises du Voyage, plus communément appelé Znav, l’ire et la fureur.
A tel point qu’il en avait fait son cheval de bataille, sans pour autant cependant, mettre en jeu sa démission en cas d’échec…
Ce qui aurait surement motivé encore davantage IATA. Laquelle reste droite dans ses bottines et s’apprête à collecter les fonds deux fois par mois dès avril prochain.
Inutile d’épiloguer, la décision est prise depuis plus d’un an déjà. Je ne crois pas que IATA, dans son immense arrogance, puisse envisager une seconde de plier devant la France et ses agences de voyages.
Tels nos vieux camarades gaulois, la France, reste, avec Israël et l’Italie si j’ai bonne mémoire, l’un des rares pays à faire de la résistance devant l’association des compagnies aériennes.
Et, encore une fois, à juste titre.
A tel point qu’il en avait fait son cheval de bataille, sans pour autant cependant, mettre en jeu sa démission en cas d’échec…
Ce qui aurait surement motivé encore davantage IATA. Laquelle reste droite dans ses bottines et s’apprête à collecter les fonds deux fois par mois dès avril prochain.
Inutile d’épiloguer, la décision est prise depuis plus d’un an déjà. Je ne crois pas que IATA, dans son immense arrogance, puisse envisager une seconde de plier devant la France et ses agences de voyages.
Tels nos vieux camarades gaulois, la France, reste, avec Israël et l’Italie si j’ai bonne mémoire, l’un des rares pays à faire de la résistance devant l’association des compagnies aériennes.
Et, encore une fois, à juste titre.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Parce que, c’est très clair, les compagnies aériennes arguent du fait que cette décision est uniquement destinée à lutter contre les impayés… et parfois la fraude.
Avec au passage, le sempiternel couplet sur les risques de faillites des distributeurs, lesquels, en France, comme le rappelait récemment Jean-Pierre Mas, représentent à peine 0,02% de la recette du BSP en France !
En revanche, IATA, tel le lapin qui perd la mémoire en courant, oublie de faire la moindre allusion aux compagnies aériennes qui ont fait faillite ces dernières années. Faillites qui auront coûté des paquets de millions d’euros aux distributeurs… et à leurs caisses de garantie.
Parce que, pour IATA, pas question de créer son propre fonds d’assurance ! L’hôpital qui se fout de la charité, en quelque sorte…
IATA oublie cependant de dire que, si elle durcit ses conditions de règlements, c’est aussi parce que les finances de ses membres ne sont pas dans le plus parfait état et qu’il vaut mieux que le fric arrive plus rapidement dans ses caisses plutôt que d’alimenter la trésorerie de ses distributeurs…
Israël, habituée depuis des lustres à mener les plus ardents combats, a toujours refusé le diktat de IATA. Et a toujours obtenu, auprès des plus hautes instances internationales, gain de cause. D’ailleurs, je ne crois pas que IATA ait décidé, dans ce pays, à mettre en place son règlement bimensuel.
Avec au passage, le sempiternel couplet sur les risques de faillites des distributeurs, lesquels, en France, comme le rappelait récemment Jean-Pierre Mas, représentent à peine 0,02% de la recette du BSP en France !
En revanche, IATA, tel le lapin qui perd la mémoire en courant, oublie de faire la moindre allusion aux compagnies aériennes qui ont fait faillite ces dernières années. Faillites qui auront coûté des paquets de millions d’euros aux distributeurs… et à leurs caisses de garantie.
Parce que, pour IATA, pas question de créer son propre fonds d’assurance ! L’hôpital qui se fout de la charité, en quelque sorte…
IATA oublie cependant de dire que, si elle durcit ses conditions de règlements, c’est aussi parce que les finances de ses membres ne sont pas dans le plus parfait état et qu’il vaut mieux que le fric arrive plus rapidement dans ses caisses plutôt que d’alimenter la trésorerie de ses distributeurs…
Israël, habituée depuis des lustres à mener les plus ardents combats, a toujours refusé le diktat de IATA. Et a toujours obtenu, auprès des plus hautes instances internationales, gain de cause. D’ailleurs, je ne crois pas que IATA ait décidé, dans ce pays, à mettre en place son règlement bimensuel.
Autres articles
-
EDV : tout savoir sur le futur assistant des pros du voyage pimpé à l'IA !
-
EDV : une campagne digitale pour valoriser les agences de voyages
-
Taxe billet d'avion : et si la collecte débutait le 1er avril 2025 ? [ABO]
-
ETA Royaume-Uni : c'est encore le voyage scolaire qui trinque ?
-
Taxe Chirac : EDV et SETO plaident pour une application sur les résas à partir du 1er janvier et non sur les départs
En même temps, que peuvent faire les Entreprises du Voyage ?
En appeler au droit français ? Difficile, d’autant que, Europe aidant (ou pas), la bataille juridique est loin d’être gagnée, la plupart des pays européens ayant déjà plié face aux compagnies aériennes.
Je vois mal le Znav en appeler au boycott des compagnies aériennes. Le suicide serait collectif, mais ça pourrait avoir du panache…
On pourrait, puisqu'après tout, nous sommes le pays « de la grève », en décréter une, de grève, envers le BSP.
Style déposer les fonds sur un compte séquestre, en attendant de futures négociations ? Ça aurait aussi de la gueule, mais, matériellement, c’est bien trop compliqué, pour ne pas dire insurmontable.
Serions-nous dans l’impasse ? J’en ai peur !
Quoique, avec un peu de bonne volonté, il y aurait surement une solution !
En appeler au droit français ? Difficile, d’autant que, Europe aidant (ou pas), la bataille juridique est loin d’être gagnée, la plupart des pays européens ayant déjà plié face aux compagnies aériennes.
Je vois mal le Znav en appeler au boycott des compagnies aériennes. Le suicide serait collectif, mais ça pourrait avoir du panache…
On pourrait, puisqu'après tout, nous sommes le pays « de la grève », en décréter une, de grève, envers le BSP.
Style déposer les fonds sur un compte séquestre, en attendant de futures négociations ? Ça aurait aussi de la gueule, mais, matériellement, c’est bien trop compliqué, pour ne pas dire insurmontable.
Serions-nous dans l’impasse ? J’en ai peur !
Quoique, avec un peu de bonne volonté, il y aurait surement une solution !