Mondoramas déploie une gamme d'offres dans le Puy-de-Dôme, le Val de Loire, le Gers, le Périgord, les Pyrénées, Toulouse, des produits montagne et redéveloppe le Canal du Midi - DR : Capture d'écran site web Mondoramas
Après deux mois de confinement, Mondoramas a dû revoir ses formats de production.
Spécialiste depuis 30 ans des voyages pour les seniors, en groupes de 40 à 50 pax, la crise Covid a nécessité de se réadapter.
Si déjà, plus de 50% des programmes traditionnels sont axés sur la France (le reste est réparti sur les pays européens limitrophes), l'équipe de production s'est vue contrainte de doubler, voire de tripler l'offre dans l'Hexagone pour pouvoir commercialiser des produits innovants à destination de tout type de clientèles : familles, amis, CSP+ avec une gamme prestige, et mini-groupes.
« Cela va de 8, 10, 12 personnes à 20-25 pax suivant les offres », explique Emmanuel Nesta, le directeur général du groupe.
Ces programmes s'adressent à la fois à des mini-groupes pour nos partenaires agences de voyages, tour-opérateurs et autocaristes, mais aussi à des agences qui ont des clientèles individuelles, grâce à des GIR inter-agences, qui comprennent des dates et des allottements réservés ». Un planning a ainsi été élaboré pour les aider à remplir leurs groupes.
De même, le voyagiste vient de mettre en place un partenariat avec l'autocariste NAP Tourisme : « ils concentrent leurs ressources sur le transport et la commercialisation et nous assurons la production », ajoute Emmanuel Nesta.
En phase de test, ce type d'alliances pourrait se développer avec d'autres autocaristes partout en France, pour des séjours allant de 2 jours à une semaine.
LIRE AUSSI : Excursions à la journée, city breaks : NAP revoit la feuille de route de sa production tourisme
Spécialiste depuis 30 ans des voyages pour les seniors, en groupes de 40 à 50 pax, la crise Covid a nécessité de se réadapter.
Si déjà, plus de 50% des programmes traditionnels sont axés sur la France (le reste est réparti sur les pays européens limitrophes), l'équipe de production s'est vue contrainte de doubler, voire de tripler l'offre dans l'Hexagone pour pouvoir commercialiser des produits innovants à destination de tout type de clientèles : familles, amis, CSP+ avec une gamme prestige, et mini-groupes.
« Cela va de 8, 10, 12 personnes à 20-25 pax suivant les offres », explique Emmanuel Nesta, le directeur général du groupe.
Ces programmes s'adressent à la fois à des mini-groupes pour nos partenaires agences de voyages, tour-opérateurs et autocaristes, mais aussi à des agences qui ont des clientèles individuelles, grâce à des GIR inter-agences, qui comprennent des dates et des allottements réservés ». Un planning a ainsi été élaboré pour les aider à remplir leurs groupes.
De même, le voyagiste vient de mettre en place un partenariat avec l'autocariste NAP Tourisme : « ils concentrent leurs ressources sur le transport et la commercialisation et nous assurons la production », ajoute Emmanuel Nesta.
En phase de test, ce type d'alliances pourrait se développer avec d'autres autocaristes partout en France, pour des séjours allant de 2 jours à une semaine.
LIRE AUSSI : Excursions à la journée, city breaks : NAP revoit la feuille de route de sa production tourisme
Des offres de fin d'année adaptées
Et les premiers retours sont positifs. L'envoi de newsletters d'information aux clients portent ses fruits.
Depuis la semaine dernière, le téléphone recommence à sonner et des réservations se confirment sur la France. « Nous savons vendre la France.
Nous avons un temps d'avance, nous avons une véritable production et nous sommes prêts, ajoute Emmanuel Nesta. Nous espérons que cette crise sera une opportunité pour nous de développer de nouveaux partenariats ».
Car habituellement, pour Mondoramas, 80% du chiffre d'affaires est réalisé entre mars et juin.
Alors, cette année, les dirigeants du groupiste misent tout sur la fin de l'année. « Nous enregistrons beaucoup de reports des mois de mars et avril sur septembre et octobre, indique Frédéric Nesta, le président de Mondoramas. Nous avons aussi une production importante sur les marchés de Noël ».
Les offres de fin d'année ont été conçues pour s'adapter à des mini-groupes ou des familles.
Ainsi, le TO lance pour cet hiver, des formules montagne, pour le ski, mais aussi avec des mix d'activités pour permettre aux clients d'aller à la montagne sans forcément faire du ski toute la journée. « Nous n'avions jamais proposé ce type de programmes aux clients, même si nous avions des demandes. Cela permettra aussi d'amener une clientèle à nos partenaires hôteliers durant les périodes creuses », ajoute Frédéric Nesta.
Depuis la semaine dernière, le téléphone recommence à sonner et des réservations se confirment sur la France. « Nous savons vendre la France.
Nous avons un temps d'avance, nous avons une véritable production et nous sommes prêts, ajoute Emmanuel Nesta. Nous espérons que cette crise sera une opportunité pour nous de développer de nouveaux partenariats ».
Car habituellement, pour Mondoramas, 80% du chiffre d'affaires est réalisé entre mars et juin.
Alors, cette année, les dirigeants du groupiste misent tout sur la fin de l'année. « Nous enregistrons beaucoup de reports des mois de mars et avril sur septembre et octobre, indique Frédéric Nesta, le président de Mondoramas. Nous avons aussi une production importante sur les marchés de Noël ».
Les offres de fin d'année ont été conçues pour s'adapter à des mini-groupes ou des familles.
Ainsi, le TO lance pour cet hiver, des formules montagne, pour le ski, mais aussi avec des mix d'activités pour permettre aux clients d'aller à la montagne sans forcément faire du ski toute la journée. « Nous n'avions jamais proposé ce type de programmes aux clients, même si nous avions des demandes. Cela permettra aussi d'amener une clientèle à nos partenaires hôteliers durant les périodes creuses », ajoute Frédéric Nesta.
Une nouvelle offre estivale
A côté de cela, il a fallu créer une nouvelle offre France pour l'été, alors que juillet et août correspondent traditionnellement à la basse saison.
De même, nous faisons cela pour aider certains de nos clients, agences et autocaristes, au vu de l'inquiétude pour certains, qui espèrent recommencer à faire du chiffre d'affaires dès le mois de juillet, au moins pour payer leurs charges fixes et garder leurs clients ».
Alors que Mondoramas dispose déjà d'une expertise sur les régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la Bretagne, le Sud-Ouest ou encore la région lyonnaise, elle déploie désormais une gamme d'offres dans le Puy-de-Dôme, le Val de Loire, le Gers, le Périgord, les Pyrénées, Toulouse, des produits montagne et redéveloppe le Canal du Midi.
Cette année, Mondoramas met donc l'accent sur des programmes nouveaux et pré-établis, qui pourraient plaire à une majorité de Français.
« Spécialistes des voyages de groupes, nous nous sommes trouvés démunis, notamment face à l'interdiction de rassembler des groupes de plus de 10 personnes pour les visites guidées ou à la table des restaurants, et il nous a fallu apporter des solutions à nos clients, poursuit Frédéric Nesta.
Pour l'heure, nous ne pouvons plus parler de groupes, mais nous devons pouvoir proposer aux autocaristes des offres qui leur permettent de transporter 30 passagers en toute sécurité dans un autocar de 66 places.
Il est difficile de se positionner, mais nos offres en mini-groupes peuvent se transformer en offres groupes demain, si le gouvernement donne de nouvelles recommandations ».
De même, nous faisons cela pour aider certains de nos clients, agences et autocaristes, au vu de l'inquiétude pour certains, qui espèrent recommencer à faire du chiffre d'affaires dès le mois de juillet, au moins pour payer leurs charges fixes et garder leurs clients ».
Alors que Mondoramas dispose déjà d'une expertise sur les régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la Bretagne, le Sud-Ouest ou encore la région lyonnaise, elle déploie désormais une gamme d'offres dans le Puy-de-Dôme, le Val de Loire, le Gers, le Périgord, les Pyrénées, Toulouse, des produits montagne et redéveloppe le Canal du Midi.
Cette année, Mondoramas met donc l'accent sur des programmes nouveaux et pré-établis, qui pourraient plaire à une majorité de Français.
« Spécialistes des voyages de groupes, nous nous sommes trouvés démunis, notamment face à l'interdiction de rassembler des groupes de plus de 10 personnes pour les visites guidées ou à la table des restaurants, et il nous a fallu apporter des solutions à nos clients, poursuit Frédéric Nesta.
Pour l'heure, nous ne pouvons plus parler de groupes, mais nous devons pouvoir proposer aux autocaristes des offres qui leur permettent de transporter 30 passagers en toute sécurité dans un autocar de 66 places.
Il est difficile de se positionner, mais nos offres en mini-groupes peuvent se transformer en offres groupes demain, si le gouvernement donne de nouvelles recommandations ».
Des tarifs inchangés
Cette adaptation n'a pas donné lieu à une hausse des tarifs. « C'est le gros enjeu de ces nouvelles offres.
Mais nos prestataires hôteliers, restaurateurs, musées, ateliers de découverte ont également besoin de travailler et ont compris l'enjeu, qui a été de leur dire : cette année, nous allons faire les choses différemment. Au lieu de vous amener un groupe de 40 personnes, nous allons vous amener 10 groupes de 4 ».
Pour autant, Frédéric Nesta ne compte pas sur un retour des clientèles proches (Italiens, Espagnols et même DOM-TOM) avant l'année prochaine. Sans parler des Américains et des Canadiens. « Ce n'est pas un problème de réglementation, mais plutôt une crainte générale du virus ».
Peu à peu, les nouvelles offres sont mises en ligne sur le site web de Mondoramas. Les équipes (11 salariés, dont 9 à la production), en chômage partiel depuis mars, reprennent aussi le chemin du bureau, en roulement, couplé avec du télétravail.
Désormais, pour Mondoramas, il s'agit à la fois de se battre, de garder son dynamisme, son optimisme, de rassurer ses clients et de leur apporter des solutions en prenant en compte leurs contraintes.
Frédéric Nesta, arrivé depuis un an et demi dans le tourisme, a derrière lui, 30 ans d'expérience dans le monde du commerce et de l'entrepreneuriat. « J'ai connu la crise de 2008, et j'ai constaté que l'effet a été plutôt bénéfique à la sortie, donc j'espère que pour Mondoramas et le tourisme en général, l'après-crise covid sera bénéfique si tout le monde prend le bon virage au bon moment ».
Mais nos prestataires hôteliers, restaurateurs, musées, ateliers de découverte ont également besoin de travailler et ont compris l'enjeu, qui a été de leur dire : cette année, nous allons faire les choses différemment. Au lieu de vous amener un groupe de 40 personnes, nous allons vous amener 10 groupes de 4 ».
Pour autant, Frédéric Nesta ne compte pas sur un retour des clientèles proches (Italiens, Espagnols et même DOM-TOM) avant l'année prochaine. Sans parler des Américains et des Canadiens. « Ce n'est pas un problème de réglementation, mais plutôt une crainte générale du virus ».
Peu à peu, les nouvelles offres sont mises en ligne sur le site web de Mondoramas. Les équipes (11 salariés, dont 9 à la production), en chômage partiel depuis mars, reprennent aussi le chemin du bureau, en roulement, couplé avec du télétravail.
Désormais, pour Mondoramas, il s'agit à la fois de se battre, de garder son dynamisme, son optimisme, de rassurer ses clients et de leur apporter des solutions en prenant en compte leurs contraintes.
Frédéric Nesta, arrivé depuis un an et demi dans le tourisme, a derrière lui, 30 ans d'expérience dans le monde du commerce et de l'entrepreneuriat. « J'ai connu la crise de 2008, et j'ai constaté que l'effet a été plutôt bénéfique à la sortie, donc j'espère que pour Mondoramas et le tourisme en général, l'après-crise covid sera bénéfique si tout le monde prend le bon virage au bon moment ».